Rencontre avec Sébastien Moindrot, un “pousseur de verre” qui taille manuellement des miroirs de télescopes dans les Alpes de Haute-Provence.
À une époque où presque tous les instruments d’astronomie sont fabriqués en série, un petit village gaulois résiste encore. C’est à Puimichel, dans les Alpes de Haute-Provence, que sont taillées manuellement des optiques exceptionnelles.
L’histoire commence en 1982, quand Dany Cardoen, un ancien dessinateur industriel belge, vient s’installer avec un projet fou : construire le plus gros télescope amateur du monde.
Le jeune croissant de Lune du 24 septembre au soir m’a inspiré une autre composition grâce à la complicité de mon modèle déguisé en geisha.
Parfois confondue à tort avec une prostituée, la geisha est une femme d’une grande culture qui maîtrise parfaitement les arts traditionnels du Japon (danse, maniement de l’éventail, chant, littérature, poésie, composition florale, musique avec des instruments traditionnels, art de la conversation…). Ses multiples talents lui permettent de divertir des clients de marque accueillis en général dans des maisons de thés.
En 2013 un arrêté réglementait l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels. 4 ans plus tard l’ANPCEN dresse le bilan de la pollution lumineuse.
Le XXème siècle aura été celui d’une surproduction d’électricité, une énergie considérée alors comme propre et inépuisable. Un état d’esprit qu’illustre bien la commande passée en 1937 par la Compagnie parisienne de distribution d’électricité au peintre Raoul Dufy avec comme objectif de « mettre en valeur le rôle de l’électricité dans la vie nationale et dégager notamment le rôle social de premier plan joué par la lumière électrique ». S’en suivra une peinture monumentale (ci-dessous) de 60X10 m rendant hommage à la Fée Électricité.
Le retour du croissant de Lune dans le ciel du soir a été l’occasion d’organiser une séance de lecture en présence de notre satellite naturel.
“Cette nuit, je vais grimper à la Lune, m’installer dans le croissant comme dans un hamac et je n’aurai absolument pas besoin de dormir pourrêver”. Cette jolie phrase de Mathias Malzieu, écrivain mais également réalisateur et chanteur du groupe de rock français Dionysos, pourrait servir à illustrer les soirs de jeune Lune. La fine barque lunaire qui vogue dans un ciel couleur océan est propice à la rêverie. C’est alors l’occasion d’imaginer des compositions photographiques en présence de notre satellite naturel.
Après avoir survolé la Terre le 22 septembre, la sonde américaine Osiris-Rex a enfin pris la direction de l’astéroïde Bennu qu’elle rejoindra courant 2018.
Osiris-Rex (Origins-Spectral Interpretation-Resource Identification-Security-Regolith Explorer) est une mission de la NASA qui prévoit l’étude de l’astéroïde Bennu (fin 2018) et le retour d’échantillons sur Terre en 2023. C’est la troisième sonde spatiale du programme New Frontiers après New Horizons (qui se dirige vers l’astéroïde 2014 MU69 après avoir survolé la planète naine Pluton et son compagnon Charon en 2015) et Juno (en orbite autour de Jupiter depuis l’été 2016).
En un peu moins de 24 heures la Lune a occulté trois planètes et une brillante étoile. Des spectacles immortalisés depuis différents lieux sur Terre.
Dans son mouvement autour de la Terre, la Lune passe régulièrement devant des étoiles et beaucoup plus rarement devant une planète ou le Soleil (comme ce fut le cas le 21 août dernier). Mais la journée du lundi 18 septembre a été exceptionnelle puisque notre satellite naturel a occulté successivement trois planètes (Vénus, Mars et Mercure, visibles sur cette très belle image de Louis Rouxel) ainsi que la brillante Régulus.
Trois planètes semblent se poursuivre le long de l’écliptique en fin de nuit. Leur chassé-croisé va durer pendant quelques jours.
Si vous mettez le nez dehors vers 6 heures du matin et que vous regardez en direction de l’EST, vous pourrez profiter de la présence pendant quelques jours des planètes Vénus, Mercure et Mars (voir les éphémérides de septembre). Vénus est bien entendu la plus brillante avec une magnitude de -4. Après son élongation maximale à l’OUEST du Soleil le 3 juin dernier, la seconde planète du Système solaire reste à bonne distance des lueurs de notre étoile et nous avons encore de belles semaines d’observations avant sa conjonction supérieure le 9 janvier 2018.
Le samedi 9 septembre se déroulait la douzième édition de l’Astro-Messe à Villingen-Schwenningen. Visite en images de cette grande foire de l’astronomie.
Les prochaines Rencontres du Ciel et de l’Espace n’ayant lieu qu’en novembre 2018 (voir ici l’édition 2016), il fallait sortir de l’Hexagone cette année pour découvrir les nouveautés en matière de matériel astronomique. C’est à Villingen-Schwenningen, à 120 km de Mulhouse en Allemagne, dans le sud-ouest du land du Bade-Wurtemberg, que s’est tenue le 9 septembre la douzième édition du salon Astro-Messe (voir son site en allemand).
Rouge à son lever comme une belle pomme bien mûre de la variété Gala, la Pleine Lune des fruits s’est levée le 5 septembre en début de soirée.
Chaque Pleine Lune apporte son lot de surprises : après celle du 9 juillet qui se levait au milieu des orages (la bien nommée Pleine Lune du tonnerre), et celle du 7 août qui nous a gratifié d’une charmante éclipse partielle, voici donc celle de septembre qui porte le nom de Pleine Lune des fruits (allez faire un tour au verger, vous comprendrez pourquoi !). En se levant dans la soirée du 5 dans un ciel assez sombre (le Soleil venait de se coucher) elle faisait penser à une pomme Gala bien mûre dans laquelle on aurait volontiers croqué.
En lançant plusieurs ballons stratosphériques, des lycéens américains sont parvenus à photographier l’ombre lunaire qui a balayé les USA le 21 août.
Un peu plus de deux minutes d’extase : c’est ainsi qu’on pourrait résumer l’éclipse totale de Soleil qui s’est déroulée aux USA le 21 août 2017. Si la plupart des observateurs ont admiré le Soleil noir depuis le sol (comme le Français Olivier Sauzereau accompagné de sa petite famille), on pouvait également suivre le phénomène depuis l’espace (que ce soit en orbite terrestre pour les satellites ou un peu plus bas dans notre atmosphère en prenant un avion comme l’a fait par exemple Babak Tafreshi).
C’est la rentrée et Substratum revient avec une nouvelle vidéo pour nous présenter les éphémérides de septembre, plus quelques surprises…
Les vacances sont derrière nous avec leurs nuits étoilées mais il y a plein de belles observations à réaliser en septembre. Laissons-nous guider une nouvelle fois par Substratum, la jeune chaîne YouTube qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école et qui s’est enrichie d’une vidéo mensuelle pour présenter les éphémérides astronomiques.