Hier soir la Lune offrait un joli croissant à tous, trois jours après la Nouvelle Lune et 24 heures après le croissant du Ramadan.
C’était le moment idéal pour admirer la Mer des Crises (Mare Crisium), un bassin ovale rempli de lave basaltique dont la superficie est équivalente à celle de la Grande-Bretagne (une formation visible au milieu du croissant).
Ce matin, traditionnellement jour de repos, j’étais dans les vignes bourguignonnes avant 6 heures pour profiter d’une belle Lune gibbeuse.
Deux jours après la Pleine Lune du vendredi 13, notre satellite naturel se couche dans un ciel assez lumineux alors que le Soleil est déjà levé à l’opposé.
Cette nuit ce sera la Pleine Lune, exactement à 4 h 12 TU (alors que Séléné se trouvera à 365 000 km de notre bonne vieille Terre), quelques heures après l’ouverture à Sao Paulo (Brésil) de la vingtième édition de la coupe du monde de football. L’occasion pour moi d’une petite mise en scène.
Attention à ne pas envoyer la Lune trop loin quand même !
Les phases lunaires les plus connues sont le Premier Quartier, la Pleine Lune, le Dernier Quartier et la Nouvelle Lune.
La Lune gibbeuse est observable entre le Premier Quartier et la Pleine Lune, quand notre satellite commence à s’arrondir, ce qui est le cas actuellement avant la Pleine Lune le 13 juin.
Hier soir on pouvait assister à une conjonction entre la planète Mars et la Lune gibbeuse croissante (Mars est juste au-dessus et à gauche de Séléné).
Le plus petit écart entre les deux astres était de 1,6° en milieu de nuit. Bien entendu il s’agit d’un écart apparent : dans la réalité les deux astres sont très éloignés l’un de l’autre, puisque la Lune était à 396 000 km de nous et Mars à 123 millions de km ! Continuer la lecture →
Depuis son opposition le 8 avril dernier (à moins de 100 millions de km de la Terre) la planète Mars s’éloigne de nous et perd peu à peu de son éclat.
Elle continue pourtant d’étonner les curieux du ciel par sa couleur orangée provoquée par d’abondantes quantités d’oxyde de fer à sa surface. Cette teinte, qui évoque la couleur du sang, est à l’origine de son nom : Mars était en effet le dieu de la guerre dans la mythologie romaine.
Circulant en moyenne à 384 000 km de la Terre, la Lune est l’astre le plus proche de nous.
C’est d’ailleurs le seul sur lequel des hommes ont pu se rendre. C’était pendant les années 1970 dans le cadre du programme d’exploration spatiale américain Apollo.
Hier soir s’est poursuivi le flirt entre Jupiter et la Lune, mais il m’a fallu composer avec une bonne couche nuageuse.
Une trouée a fini par révéler les deux astres : à gauche un croissant de Lune accompagné de lumière cendrée, à droite la plus grosse planète du Système solaire.
Peut-être avez-vous profité de la douceur du dernier jour du mois de mai pour flâner hier soir le nez en l’air.
Vous n’aurez donc pas manqué le premier rendez-vous entre le jeune croissant lunaire et la brillante Jupiter, un jour après la jeune Lune (scène saisie au-dessus de l’église de Comblanchien en Côte-d’Or) . Après 22 heures, lorsque le ciel est devenu assez sombre, notre satellite naturel a même dévoilé une belle lumière cendrée.
Depuis le 28 mai, date de la Nouvelle Lune, notre satellite naturel a démarré une nouvelle lunaison.
C’est un très timide croissant âgé d’une cinquantaine d’heures qui a fait son apparition hier soir au-dessus de l’horizon ouest, moins d’une heure après le coucher du Soleil.
Le jeudi de l’Ascension marque traditionnellement le début des Rencontres Astronomiques de Printemps.
Pendant 4 jours et 3 nuits des centaines d’astronomes amateurs français et européens se retrouvent à Craponne sur Arzon, petite commune située en Haute-Loire, pour observer ensemble et échanger sur leur passion commune.
Il s’écoule un peu plus de 29 jours et demi entre deux nouvelles lunes.
Une nouvelle lunaison commence par un fin croissant le soir qui s’épaissit pour se transformer au bout de 8 jours en Premier Quartier, la Lune se levant et se couchant chaque jour environ 50 minutes plus tard que la veille.
Ce dimanche 25 mai, trois jours avant la Nouvelle Lune, le croissant de notre satellite naturel perd de son importance. La lumière cendrée, cette faible lumière solaire que la Terre renvoie dans l’espace, commence à faire son apparition sur le reste du disque.
L’observation de l’arc lunaire sera beaucoup plus délicate les prochains matins : la Lune se levant de plus en plus tard, son apparition aura lieu dans un ciel baigné par les lumières de l’aube.
La prochaine Nouvelle Lune se produira le mercredi 28 mai à 18 h 41. On peut donc actuellement profiter chaque matin d’un croissant de Lune en pleine cure d’amaigrissement.
Celui photographié aujourd’hui présente une fraction éclairée de l’ordre de 25 % du disque total.
Je suis certain que vous l’avez vue ! Chaque matin depuis quelques semaines, Vénus brille au-dessus de l’horizon est.
La seconde planète du Système solaire (juste après Mercure) est l’astre nocturne le plus brillant après la Lune en raison de la couche nuageuse qui l’entoure en permanence et qui renvoie la lumière solaire.
Le Dernier Quartier passé (c’était hier), la Lune poursuit sa cure d’amincissement dans le ciel du matin.
Encore 2 ou 3 jours et vous pourrez commencer à rechercher la lumière cendrée, ce clair de Terre qui révèle délicatement le reste du disque lunaire normalement plongé dans le noir.
Qui a dit que les nuages empêchaient de faire des images d’ambiance avec la Lune ?
Bien sûr on préfère un ciel clair pour immortaliser une Lune Rousse par exemple, mais on peut également s’accommoder d’un ciel nuageux comme le prouvent ces deux images prises peu de temps après la Pleine Lune de mai.
Lorsque l’éclat de Séléné est suffisant et que la couche nuageuse n’est pas trop épaisse, il y a matière à de sympathiques images d’ambiance.
Depuis quelques jours Saturne est au plus près de la Terre (à la distance respectable de 1,331 milliard de km tout de même) dans la constellation de la Balance.
C’est l’occasion d’observer la planète aux anneaux, à condition de disposer d’un petit télescope ou d’une lunette astronomique. Un bon moyen pour repérer la position des planètes dans le ciel est d’attendre que la Lune s’en approche, des événements assez réguliers qu’on trouve consignés dans les éphémérides.