Retour sur l’une des belles images recueillies par la sonde Cassini, avec ce cliché des lunes Titan, Dioné, Pandore et Pan.
Des lunes et des anneaux :
Le 15 septembre 2017, la sonde Cassini effectuait un grand plongeon dans les entrailles de Saturne. C’était la fin de plus d’une décennie d’exploration de la planète gazeuse géante pendant laquelle la sonde américaine avait réalisé une multitude d’observations et d’incroyables photographies. Cassini était l’un des plus gros vaisseaux interplanétaires jamais construits :
Il mesurait près de 7 mètres de haut pour 4 mètres de largeur et pesait 2.150 kg. Sans oublier les 350 kg du module Huygens (largué sur Titan le 14 janvier 2005) et plus de 3 tonnes d’hydrazine pour la propulsion. Continuer la lecture de Voyage au milieu de quelques lunes de Saturne→
Au cours de ce mois de mai 2024, traditionnellement riche en Rencontres Astronomiques, la Lune croisera quatre planètes.
Rencontres sous les étoiles :
Comme les années précédentes, mai 2024 est l’occasion pour les astronomes amateurs de se retrouver. Le pont de l’Ascension offre quatre jours et trois nuits sans Lune, une aubaine si la météo est clémente. Vous avez donc rendez-vous avec les Rencontres Astronomiques de Printemps (26ème édition) ou les Nuits Astronomiques de Touraine (12ème édition) :
Au plus près de nous ce weekend, la planète Saturne est un joyau céleste qu’il ne faut pas manquer d’observer. Suivez le guide !
Lointaine merveille :
Saturne est une planète géante gazeuse, la seconde après Jupiter. Sa magnitude apparente peut atteindre 0 lors de son opposition (elle est alors à l’opposé du Soleil, formant l’alignement Soleil-Terre-Saturne). C’est alors la meilleure période pour l’observer. La dernière opposition a eu lieu le 14 août 2022, la prochaine le 27 août 2023. La sixième planète du Système solaire se situe alors à environ 9 unités astronomiques, un peu plus de 1,3 milliard de kilomètres.
En raison de son éclat et de son mouvement apparent, on peut penser que Saturne est observée depuis la préhistoire. Mais c’est au XVIIème siècle que l’on a découvert la particularité de cet astre. Lorsqu’en 1610 Galilée pointe sa modeste longue-vue en direction de Saturne, il ne voit qu’une paire d’oreilles qui encadrent un minuscule globe.
Il faut attendre les observations de Christian Huygens en 1656 (un an après sa découverte du satellite Titan) pour comprendre qu’un anneau entoure la planète. Vingt ans plus tard, Jean-Dominique Cassini révèle l’existence de plusieurs anneaux. On sait depuis la fin du XIXème siècle que ces anneaux sont composés d’une multitude de particules, une théorie du physicien écossais James Clerk Maxwell émise en 1859 et confirmée par des mesures spectroscopiques en 1895.
Il n’a que 21 ans, mais l’astrophotographe anglais Tom Williams réalise déjà de magnifiques clichés du Système solaire.
Jeune talent :
Il semble qu’une bonne fée se soit penchée sur le berceau de Tom Williams, lui donnant un indéniable talent. En effet, ce jeune anglais réalise de saisissants clichés du Système solaire. Pour cela, il utilise une caméra derrière une lunette de 120 millimètres ou un télescope de 400 millimètres. Il n’a pourtant pas choisi un domaine facile : tributaire de la turbulence atmosphérique, l’imagerie planétaire est particulièrement exigeante. Mais il faut croire que ni la jeunesse du photographe ni le climat de l’Angleterre n’empêchent Tom Williams de parvenir à ses fins :
Saturne, la plus belle des planètes, redevient progressivement observable en fin de nuit. Voici comment profiter de son retour.
Lointaine merveille :
Saturne est la plus éloignée et la moins lumineuse des cinq planètes que l’on peut observer à l’œil nu. Sa magnitude apparente peut atteindre 0 lors de son opposition (elle est à l’opposé du Soleil). C’est alors la meilleure période pour l’observer. La dernière opposition a eu lieu le 14 août 2022, la prochaine le 27 août 2023. La sixième planète du Système solaire se situe à environ 9 unités astronomiques, un peu plus de 1,34 milliard de kilomètres. Après sa conjonction avec le Soleil au mois de février 2023, Saturne se hausse lentement dans le ciel en fin de nuit :
Les 22 et 23 janvier, nous auront droit à un joli rendez-vous planétaire : Vénus et Saturne se croiseront sur l’horizon Sud-Ouest.
Spectaculaire conjonction :
Ce week-end, le rendez-vous entre Vénus et Saturne s’annonce particulièrement intéressant. Souvenez-vous : le 21 décembre 2020, nous assistions à la Grande conjonction entre Jupiter et Saturne. À l’époque, l’écart apparent entre les deux planètes était de seulement 6 minutes d’arc (équivalent au 1/5e du diamètre apparent de la Lune). Dans la soirée du 22 janvier, l’écart entre Vénus et Saturne sera un peu plus grand, environ 10 minutes d’arc. Vingt-quatre heures plus tard, l’écart aura légèrement augmenté. Le spectacle sera observable au-dessus de l’horizon Sud-Ouest une heure après le coucher du Soleil :
Les astronomes ont déniché une Saturne géante aux anneaux démesurés située à plus de 400 années-lumière de la Terre, J1407b.
Le véritable Seigneur des anneaux :
À côté de J1407b, Saturne semble bien chétive. Et pour cause : cette exoplanète (à moins qu’il ne s’agisse d’une naine brune) est entourée d’anneaux gigantesques. Il y en aurait plus d’une trentaine dont la constitution est comparable à ceux de Saturne (des blocs de plusieurs mètres jusqu’aux grains de poussière). Mais c’est leur taille qui impressionne : ils sont deux cent fois plus grands ! Cet astre bien particulier se situe à 430 années-lumière de la Terre dans la constellation australe du Centaure, célèbre pour héberger Oméga du Centaure :
Ce 27 décembre, la Lune était encadrée par Jupiter et Saturne. Spectacle céleste depuis la chapelle Saint-Joseph des Pierres Plantées.
Une chapelle dans le Beaujolais :
La chapelle Saint-Joseph des Pierres Plantées a été édifiée en 2015. Rattachée à la commune de Ville sur Jarnioux, elle surplombe Oingt, l’un des plus beaux villages de France. Accessible uniquement par un chemin de randonnée, le site vaut le détour pour le panorama qu’il offre sur les monts du Beaujolais. Je me suis rendu à la chapelle en fin d’après-midi le 27 décembre 2022 pour y admirer le crépuscule. La Lune, âgée de quatre jours, présentait un gros croissant. Les planètes Jupiter et Saturne l’encadraient :
Les deux géantes gazeuses s’éloignent lentement de nous, mais leur éclat est toujours intéressant. Magnitudes -2,5 pour Jupiter et 0,8 pour Saturne. Le cliché a été réalisé avec un boîtier Nikon D7100 et un objectif Samyang de 12 millimètres de focale. Pose de deux secondes à 1000 iso. Continuer la lecture de La Lune et deux planètes depuis la chapelle Saint-Joseph→
Saturne est à l’honneur au cours de ce mois d’août 2022, sans oublier l’essaim d’étoiles filantes des Perséides éclairé par la Lune.
Saturne au plus près :
Planète gazeuse géante neuf fois plus grande que la Terre, Saturne passe le 14 août 2022 à l’opposition (elle est à l’opposé du Soleil par rapport à notre planète) à 1,32 milliard de km. Depuis l’été 2009, date du dernier passage de la Terre dans le plan des anneaux, nous observons le pôle nord de la planète et donc la face nord des anneaux. C’est ce que nous montre l’image ci-dessous réalisée le 18 mars 2017 par l’astronome amateur Damian Peach :
Les anneaux sont déjà perceptibles dans une simple paire de jumelles. Leur visibilité était maximale en 2017 et décroît progressivement jusqu’en 2025, année au cours de laquelle notre planète passera dans le plan des anneaux que nous verrons alors par la tranche (comme en 2009). Continuer la lecture de Que voir dans le ciel nocturne au mois d’août 2022→
Le 18 juillet, les astronomes tenteront d’immortaliser un rare transit de Japet devant Saturne. Le prochain est prévu en 2052 seulement.
Une curieuse lune :
Japet est le troisième satellite de Saturne par la taille (après Titan et Rhéa). Il a été découvert en 1671 par l’astronome Jean-Dominique Cassini. Les mesures de densité indiquent que ce satellite est composé principalement de glace et d’environ 20 % de matière rocheuse. Il a la particularité de présenter deux hémisphères cratérisés de couleurs très différentes :
Sa face avant (qui capture les poussières quand le satellite avance sur son orbite) est noire comme du charbon. Quant à sa face arrière, elle est blanche comme neige ! Autre curiosité : un bourrelet équatorial, sorte de crête montagneuse haute de 13 km et longue de 1.300 km. Ce bourrelet pourrait avoir été formé par la chute d’un anneau de débris provenant d’un petit satellite qui se serait brisé :
En avril 2022, les principales planètes forment un Défilé céleste le long de l’Écliptique en fin de nuit, un spectacle à ne pas manquer.
Alignement planétaire :
En raison de leurs mouvements propres le long de l’Écliptique, les planètes se retrouvent régulièrement alignées. Ce fut le cas par exemple en décembre 2021 pour Jupiter, Saturne et Vénus. Les Américains utilisent une charmante appellation pour l’occasion : Celestial Parade, Défilé céleste. Plus il y a d’astres concernés et plus le spectacle vaut le détour.
L’un des satellites de Saturne, Mimas, fait penser à l’Étoile Noire ou l’Étoile de la Mort, les stations de combat de la saga Star Wars.
Des anneaux et des satellites à foison :
Mimas est l’un des innombrables satellites de Saturne. La planète aux célèbres anneaux n’en manque pas, puisqu’on en dénombre 82 à ce jour ! On connaît bien sûr Titan et ses lacs de méthane, ou encore Encelade et ses geysers. Mimas est beaucoup moins célèbre. Cette lune de 400 kilomètres, découverte en 1789 par l’astronome germano-britannique William Herschel, est le plus petit satellite sphéroïde (avec une forme sphérique) de Saturne. On lui a donné le nom d’un des Géants de la mythologie grecque.
Principalement constituée de glace d’eau, cette lune est couverte de petits cratères d’impact. Le plus grand d’entre eux mesure 130 kilomètres de diamètre. Baptisé Herschel, il possède une montagne centrale imposante.
Un faux air de Star Wars :
En regardant Mimas, on lui trouve une certaine ressemblance avec l’Étoile Noire de Star Wars. Pur hasard, puisque lors de la sortie cinématographique de la saga en 1977, on ne disposait pas encore d’images détaillées de la surface de cette lune. Les sondes Voyager et surtout Cassini y ont pourvu depuis. Dans Star Wars, l’Empire Galactique se dote en secret d’une première station de combat, l’Étoile Noire, que Luke Skywalker parviendra à détruire (épisode IV). Il fera de même avec la seconde station, l’Étoile de la Mort (épisode VI).
En étudiant la rotation de Mimas à partir des images fournies par la sonde Cassini, les astronomes ont remarqué que cette lune n’était sans doute pas l’astre géologiquement mort qu’ils imaginaient. Elle présente de petites oscillations qui pourraient s’expliquer par la présence d’un océan sous la croûte de glace, comme c’est le cas pour Encelade. Dans ce monde glacé, la chaleur nécessaire pour maintenir l’eau à l’état liquide trouverait son origine dans les forces de marée générées par la proximité de Saturne.
Pour bien terminer cette année 2021, Jupiter, Saturne et Vénus nous offrent un très bel alignement planétaire au crépuscule.
Ciel pour tous :
Que diriez-vous d’un bel alignement planétaire visible par tous en cette fin d’année ? C’est le spectacle auquel nous convient Jupiter, Saturne et Vénus avant de quitter le ciel du soir. Si la visibilité de la comète Léonard reste toujours incertaine, vous ne pourrez par contre pas manquer cet alignement. Même en pleine ville, pourvu que vous puissiez regarder le ciel en direction du Sud-Ouest, les trois planètes sont facilement repérables.
Dans les anneaux de Saturne, la petite lune Daphnis signe ses passages par des ondulations, tout comme son grand frère Pan.
Fascinante Saturne :
Si Saturne nous attire tant, c’est en raison de son magnifique anneau qu’on peut déjà admirer dans une simple longue-vue. Il suffit de grossir un peu et l’on se rend compte alors que cet anneau est double. C’est l’astronome Jean-Dominique Cassini qui le découvre en 1675. La séparation sombre dans l’anneau prend le nom de division de Cassini. On décide d’appeler anneau A le plus externe des deux, l’autre étant l’anneau B.
C’est dans l’anneau A que les astronomes ont découvert Daphnis en 2005. Ils soupçonnaient la présence de ce petit corps depuis qu’ils avaient repéré un sillon sombre dans l’anneau. Un vide qui ne pouvait être que l’œuvre d’une lune faisant le ménage à chacun de ses passages. Continuer la lecture de Daphnis, la lune qui fait des vagues autour de Saturne→
Réaliser de belles images avec un petit télescope ? C’est possible ! Rencontre avec James Dias, un astronome amateur qui aime les défis.
La tête dans les étoiles :
À 53 ans, James Dias (sa page Facebook) regarde toujours le ciel avec des yeux d’enfant. Lui qui petit voulait devenir astronome ou astronaute a gardé intact son émerveillement pour l’espace. Il y a un peu plus de deux ans, il a décidé de se lancer dans la photographie du ciel nocturne sans se ruiner. Une démarche courageuse, sachant qu’il habite dans le centre-ville de Toulon et ne peut observer que d’une fenêtre la plupart du temps !
Beaucoup d’astronomes vous diront qu’un gros télescope installé dans un site dégagé est indispensable en astrophotographie. En particulier pour l’imagerie planétaire, domaine très exigeant qui demande un instrument parfaitement réglé et une atmosphère calme. Continuer la lecture de Comment photographier les planètes avec un petit télescope→
Août 2021 sera le mois de l’opposition pour les planètes gazeuses géantes Jupiter et Saturne. Un rendez-vous à ne pas manquer !
Deux planètes au menu :
Le mois d’août est traditionnellement celui des Nuits des étoiles. D’habitude on y compte les Perséides, ces jolies étoiles filantes qui se consument dans l’atmosphère. Mais cette année, ce sont les deux plus grosses planètes du Système solaire, Jupiter et Saturne, qui vont occuper les amoureux de spectacles célestes. Retrouvons le ciel du mois avec la chaîne YouTube Astroculus qui nous propose quelques observations intéressantes :
Les planètes géantes gazeuses sont de retour en fin de nuit ! Et le vieux croissant de Lune est venu les saluer à l’aube de ce 7 avril.
Fin de lunaison :
Avant la Nouvelle Lune du 12 avril, c’est en fin de nuit qu’il faut rechercher le croissant de Lune. La scène se déroule sur l’horizon EST, et la grosse virgule lunaire est accompagnée par la lumière cendrée. Un spectacle dont on ne se lasse pas et qui fascinait déjà Léonard de Vinci. Cette délicate lueur qui éclaire le reste du disque lunaire s’apprécie encore mieux avec une paire de jumelles.
Après leur conjonction, les planètes Jupiter et Saturne sont désormais derrière le Soleil. On peut les suivre grâce au coronographe LASCO.
Un rapprochement rare :
Souvenez-vous ! Le 21 décembre dernier, nous avions rendez-vous avec la Grande conjonction. Un événement exceptionnel, au cours duquel Jupiter et Saturne étaient collées l’une à l’autre. Les plus belles images de ce rapprochement planétaire sont à revoir ici. Chacun a pu suivre au cours des mois précédents le lent rapprochement entre les deux astres.
Depuis leur rencontre dans la soirée du 21 décembre, les deux géantes gazeuses ont plongé derrière l’horizon OUEST. Vues de la Terre, elles sont en train de rejoindre le Soleil et de passer derrière. On dit qu’elles sont en conjonction avec notre étoile. Saturne était en conjonction avec le Soleil ce dimanche 24 janvier. Pour Jupiter, la conjonction se produira le 29 janvier. Continuer la lecture de Avec LASCO, suivez Jupiter et Saturne qui glissent derrière le Soleil→
Retour sur le rendez-vous Jupiter-Saturne. De Melbourne à Stonehenge en passant par la Russie, les Terriens ont immortalisé ce spectacle.
Un rendez-vous exceptionnel :
Considérée comme l’annonce d’une prochaine catastrophe au Moyen Âge (tout comme le passage des comètes), la Grande conjonction a été remarquée par les Hommes depuis l’Antiquité. De nombreux textes font mention de ce rapprochement entre Jupiter et Saturne qui se produit tous les 19,86 ans.
En raison de leur mouvement autour du Soleil, les deux planètes gazeuses géantes se rattrapent tous les 20 ans environ. C’est en tout cas l’impression que nous avons depuis notre observatoire terrestre. Le 21 décembre 2020, seulement 6 minutes d’arc séparaient les deux astres (équivalent au 1/5e du diamètre apparent de la Lune). Un écart minuscule qu’on n’avait pas connu depuis 1623 (c’était à l’époque de Galilée) et qu’on ne reverra pas avant 2080 !
Direction Sud-Ouest :
Chacun a pu suivre le rapprochement des deux astres tout au long du mois de décembre. Bien entendu il s’agissait d’un écart apparent. Jupiter est en effet situé à 5,86 Unités astronomiques, deux fois plus près que Saturne. Il suffisait de porter le regard une fois la nuit tombée en direction du Sud-Ouest. De nombreux Terriens ont ainsi découvert et photographié cette rencontre planétaire pendant plusieurs semaines.
Le 6 décembre, l’écart entre les deux planètes était de 1,5 degré (trois fois le diamètre de la Pleine Lune). Dix jours plus tard cet écart avait été divisé par trois et la jeune Lune était présente. À partir de cette date, une simple longue-vue permettait d’admirer les deux planètes ensemble. On pouvait déjà remarquer une ribambelle de satellites autour d’elles. Les quatre satellites galiléens d’un côté, Titan et ses principaux voisins de l’autre.
Le 21 décembre la séparation entre les deux géantes gazeuses était la plus petite. En France la météo a été très capricieuse mais ailleurs quelques astrophotographes ont eu le privilège d’assister au spectacle. La mécanique céleste étant immuable, les deux planètes vont poursuivre leur orbite et s’éloigner l’une de l’autre. Le prochain rendez-vous entre Jupiter et Saturne est fixé au 31 octobre 2040.
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La Grande conjonction, c’est une incroyable rencontre planétaire qui n’a lieu que tous les 20 ans. Le 21 décembre Jupiter et Saturne seront côte à côte !
2020, année astronomique :
S’il fallait résumer 2020, beaucoup d’entre nous évoqueraient l’épidémie de COVID-19. Mais pour les amoureux des étoiles l’année qui se termine restera un excellent cru. Ils penseront bien sûr au passage mémorable de la comète Neowise. L’astre chevelu nous a offert un très beau spectacle comme on n’en avait pas vu depuis Hale-Bopp en 1997. Les astronomes n’oublieront pas non plus la mission Osiris-Rex qui a réussi à prélever des échantillons sur l’astéroïde Bennu.