Il est encore trop tôt pour en être certain, mais 2024 aura peut-être été l’année du maximum d’activité solaire de ce 25e cycle.
Un nouveau cycle riche en taches :
L’activité solaire n’a cessé de s’intensifier depuis 2019. Cette année-là, les scientifiques ont assisté au changement de polarité du magnétisme du Soleil. C’était le signal de départ d’un nouveau cycle solaire, le vingt-cinquième. Ces cycles, d’une durée moyenne de onze ans, ont été découverts au XIXe siècle par Heinrich Schwabe. L’astronome allemand avait remarqué la périodicité de l’apparition des taches solaires :
Ces dernières sont des zones sombres moins chaudes qui trahissent une intense activité magnétique à la surface de notre étoile. Elles sont numérotées dans l’ordre d’apparition, le numéro étant précédé par les lettres AR qui signifient Active Region. Continuer la lecture de Visualisez l’intense activité solaire de l’année 2024→
Vous avez quelques soirées pour repérer Mercure, mais faites vite, cette planète n’est jamais observable très longtemps.
Messager des Dieux :
Plus proche planète du Soleil, Mercure est toujours délicate à observer. Elle est perdue dans les lueurs de l’aube ou du crépuscule. Les premiers Égyptiens ont d’ailleurs longtemps cru qu’il s’agissait de deux astres différents : un le soir, un autre le matin. Mais si vous savez à quel moment et dans quelle direction regarder, vous la trouverez facilement en raison de son éclat assez élevé. C’est d’ailleurs sa luminosité qui avait permis aux Sumériens de la repérer dès l’Antiquité :
En raison de son déplacement très rapide (la planète met seulement 88 jours pour faire le tour du Soleil), les Romains lui avaient donné le nom du dieu du commerce. Chez les Grecs cet astre était assimilé à Hermès, le Messager des Dieux. Continuer la lecture de Suivez le retour de Mercure au crépuscule→
En orbite autour de Jupiter, la sonde Juno a enregistré une nouvelle éruption volcanique sur Io, la plus puissante à ce jour.
Planète sous surveillance :
La sonde Juno étudie la planète géante gazeuse Jupiter depuis 2016. Chaque survol rapproché lui permet de photographier le sommet de la couche nuageuse avec un luxe de détails. Aucune sonde ne s’était aventurée aussi près depuis le passage de Galileo il y a une vingtaine d’années. Les images récoltées à chaque perijove (survol rapproché de Jupiter) de la sonde nous laissent sans voix :
Mais Juno pointe également ses instruments vers les lunes galiléennes chaque fois qu’elle s’en rapproche. Comme le rapporte la BAA, les planétologues ont noté l’apparition d’une nouvelle éruption volcanique sur le satellite Io durant le perijove 68 :
Les données acquises au cours de ce survol sont époustouflantes. Selon Scott Bolton, chercheur principal de la mission, « il s’agit de l’événement volcanique le plus puissant jamais enregistré sur le monde le plus volcanique de notre Système solaire, ce qui n’est pas peu dire. »
Sur l’île hawaïenne de Maui, le télescope solaire Daniel K. Inouye capture d’incroyables détails à la surface du Soleil.
Le plus grand télescope solaire :
Le Advanced Technology Solar Telescope (ATST) se trouve sur l’île hawaïenne de Maui. Construit à 3.000 mètres d’altitude au sommet du volcan Haleakalā, il révolutionne l’astronomie solaire. Cet instrument est doté d’un miroir primaire de 4,24 mètres de diamètre. Il porte le nom de Daniel Ken Inouye (1924-2012). Ce dernier fut sénateur de l’État d’Hawaï au Congrès des États-Unis de 1963 à sa mort. Le télescope a été conçu pour fournir des images d’une résolution deux fois plus élevée que ses prédécesseurs :
Pour y parvenir les ingénieurs l’ont doté d’une optique adaptative. Elle permet au miroir de garder exactement la même forme avec une précision de l’ordre du micron. Grâce à l’emploi de 142 vérins hydrauliques, le miroir ne se déforme pas quelle que soit son orientation ou sa température.
Alors que l’opposition martienne approche, les astrophotographes tentent d’immortaliser la Planète rouge et ses deux lunes, Phobos et Deimos.
Mars au plus près :
Le 16 janvier 2025, c’est l’opposition de la Planète rouge. Cela signifie que Mars, au plus près de la Terre, sera à l’opposé du Soleil. Depuis quelques mois, les astrophotographes amateurs observent et photographient l’astre si cher à Percival Lowell.
C’est ainsi qu’ils ont pu repérer une première tempête à sa surface l’été dernier. Au mois de novembre 2024, le diamètre apparent de la Planète rouge a franchi le cap symbolique des dix secondes d’arc. Il dépassera les quatorze secondes d’arc le 16 janvier :
C’est peu, comparé au diamètre apparent de Jupiter. Mais Mars se trouve cette année dans la constellation des Gémeaux (après son demi-tour dans le Cancer), très haute dans le ciel en milieu de nuit. Voilà de quoi fournir de belles images, dont quelques-unes illustrent cet article :
Le diamètre apparent de Mars vient de dépasser dix secondes d’arc, un cap symbolique qui lance la campagne d’observations.
Mars, la planète qui fait rêver :
Tous les vingt-cinq mois environ, les astronomes entament une nouvelle campagne d’observations martiennes. Un scénario qui se reproduit depuis 150 ans. C’est en effet à la fin du XIXe siècle que les observateurs se prirent de passion pour la quatrième planète du Système solaire. Il avait suffit que Percival Lowell imagine l’astre recouvert de canaux artificiels (une idée qui séduisait Camille Flammarion) pour que tous les regards se portent en direction de cet astre :
L’astronome américain Percival Lowell (1855-1916) fut un grand promoteur des canaux martiens, formations artificielles qu’il croyait déceler en observant la planète Mars avec la lunette de son observatoire personnel situé en Arizona. Dessin Christine Sasiad
Vous avez envie de réaliser de belles images planétaires ? Nous avons demandé à Jean-Paul Oger de nous donner quelques conseils.
Semestre planétaire :
Cela ne vous a sans doute pas échappé, mais nous sommes entrés dans une période faste pour les amoureux des planètes. Les oppositions vont se succéder : Saturne le 8 septembre, Jupiter le 7 décembre et Mars le 16 janvier 2025. Une suite de rapprochements très favorables qui pourraient vous donner envie d’immortaliser ces astres. Pour mettre toutes les chances de votre côté, voici les conseils de l’astrophotographe Jean-Paul Oger (à suivre sur Instagram), dont les superbes images illustrent cet article :
Bien choisir son matériel :
L’instrument : privilégiez les télescopes plutôt que les lunettes. Un modèle du type Cassegrain ou Dall-Kirkham est parfait, mais on peut opter pour un Newton de gros diamètre ou un Schmidt-Cassegrain. Bien que de qualité, le Maksutov est limité en diamètre. Quant au Ritchey-Chrétien, il a une obstruction centrale trop importante à l’origine d’une perte de contraste.
La caméra : les capteurs couleurs permettent aujourd’hui de réaliser de très bonnes images. Mais si le seeing est excellent, une caméra N et B avec des filtres sera encore plus performante.
L’indispensable ADC : apparu depuis quelques années, le correcteur de dispersion atmosphérique ou ADC est un petit accessoire indispensable sous nos latitudes. Plus les planètes sont basses et plus l’atmosphère agit comme un prisme en créant des liserés colorés sur le bord des astres. L’ADC permet d’éliminer la plus grande partie de ces défauts qui affectent la résolution finale des images.
Ce premier jour du mois de septembre, Mercure a fait une timide apparition sous le croissant de Lune avant le lever du Soleil.
Messager des Dieux :
Mercure, c’est un peu l’Arlésienne du Système solaire. Plus proche planète du Soleil, elle est toujours délicate à observer. Elle est perdue dans les lueurs de l’aube ou du crépuscule. Les premiers Égyptiens ont d’ailleurs longtemps cru qu’il s’agissait de deux astres différents : un le soir, un autre le matin. Mais si vous savez à quel moment et dans quelle direction regarder, vous la trouverez facilement en raison de son éclat assez élevé. C’est d’ailleurs sa luminosité qui avait permis aux Sumériens de la repérer dès l’Antiquité :
En raison de son déplacement très rapide (la planète met seulement 88 jours pour faire le tour du Soleil), les Romains lui avaient donné le nom du dieu du commerce. Chez les Grecs cet astre était assimilé à Hermès, le Messager des Dieux. Comme je vous l’ai précisé dans les éphémérides, vous avez une quinzaine de jours pour tenter de la repérer avant qu’elle ne replonge dans les lueurs solaires.
Découverte par des amateurs équipés de puissants télescopes, une tempête de sable prend de l’ampleur sur la lointaine planète Mars.
Mars se réchauffe :
Comment une tempête de sable prend-elle naissance sur Mars ? Imaginez que la Planète rouge se rapproche du Soleil comme c’est le cas depuis le mois de mai 2024. Le réchauffement du sol gelé provoque une rapide sublimation du dioxyde de carbone qui s’y était déposé durant l’hiver martien. Cette sublimation entraîne la formation de courants thermiques entre les régions recouvertes de givre et celles qui dégèlent. Les ingrédients se trouvent alors réunis pour donner naissance à de puissantes tempêtes :
Les poussières de sable sont soulevées sur plusieurs milliers de mètres d’altitude. Elles sont ensuite transportées sur de grandes distances par des vents dont la vitesse peut parfois dépasser 100 kilomètres/heure. La tempête peut durer des semaines et s’étendre à toute la planète, comme ce fut le cas en 2018.
Une récente étude révèle que la Grande Tache rouge serait visible depuis 1831 sur Jupiter, et non pas depuis 1665 comme on le pensait.
Anticyclone géant :
C’est la plus célèbre tempête de tout le Système solaire. La GTR (Grande Tache rouge) est un gigantesque anticyclone orangé que l’on observe sur Jupiter. Sa couleur pourrait s’expliquer par l’action des rayons cosmiques sur les molécules d’hydrosulfure d’ammonium qui remontent du fond de la Tache jusqu’à sa surface :
Retour sur l’une des belles images recueillies par la sonde Cassini, avec ce cliché des lunes Titan, Dioné, Pandore et Pan.
Des lunes et des anneaux :
Le 15 septembre 2017, la sonde Cassini effectuait un grand plongeon dans les entrailles de Saturne. C’était la fin de plus d’une décennie d’exploration de la planète gazeuse géante pendant laquelle la sonde américaine avait réalisé une multitude d’observations et d’incroyables photographies. Cassini était l’un des plus gros vaisseaux interplanétaires jamais construits :
Il mesurait près de 7 mètres de haut pour 4 mètres de largeur et pesait 2.150 kg. Sans oublier les 350 kg du module Huygens (largué sur Titan le 14 janvier 2005) et plus de 3 tonnes d’hydrazine pour la propulsion. Continuer la lecture de Voyage au milieu de quelques lunes de Saturne→
L’éclipse de Soleil du 8 avril 2024 a permis d’observer des perles de lumière, les grains de Baily, ainsi que de belles protubérances.
Reliefs lunaires :
Les grains de Baily font partie des différents phénomènes qui accompagnent une éclipse de Soleil. Le 15 mai 1836, Francis Baily observe depuis le Nord de l’Angleterre une éclipse. Il remarque la présence de perles lumineuses sur le limbe lunaire. L’astronome anglais propose alors une explication pour ce phénomène. Ce sont les rayons de Soleil qui passent dans les vallées lunaires situées sur le limbe (le bord du disque lunaire). Ces perles lumineuses ont pris depuis le nom de grains de Baily. Bryon Wiley a saisi ce spectacle au cours de l’éclipse nord-américaine du 8 avril 2024 :
L’image du photographe américain montre également de belles protubérances. Ces “flammes rouges” sont des filaments de plasma associés au champ magnétique du Soleil.
L’aide de la photographie :
Avec le développement de la photographie astronomique, les grains de Baily ont été immortalisés quelques décennies après leur découverte. Ce fut le cas par exemple lors de l’éclipse du 18 juillet 1860, éclipse qui a par ailleurs servi de trame à un roman de Jules Verne, “Le pays des fourrures” :
L’éclipse totale de Soleil du 18 juillet 1860 photographiée en Espagne par l’astronome britannique Warren De La Rue.
Un demi-siècle plus tard, de nombreux clichés ont été obtenus lors de l’éclipse hybride du 17 avril 1912, surnommée l’éclipse du Titanic (le navire avait fait naufrage trois jours plus tôt).
La position des grains de Baily peut désormais être simulée pour chaque éclipse : c’est une des nombreuses fonctionnalités du logiciel Solar Eclipse Maestro. Les protubérances, quant à elles, sont imprévisibles. Mais on se doutait qu’elles seraient nombreuses ce 8 avril 2024, à l’approche du maximum d’activité solaire.
Quand l’orbiteur MRO nous livre ses images de la planète Mars, certaines attirent tout particulièrement l’attention des planétologues.
Mars vue d’orbite :
Les missions spatiales en direction de Mars mobilisent de nombreux planétologues. Si les clichés obtenus par les rovers comme Curiosity sont spectaculaires, les engins en orbite nous offrent de leur côté des visions saisissantes. C’est le cas de MRO (Mars Reconnaissance Orbiter), installé sur une orbite polaire basse depuis 2006. Sa caméra HiRIZE, un télescope de 0,5 mètre de diamètre, peut saisir des détails de 0,3 mètre au sol depuis une altitude de 300 kilomètres. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les résultats sont parfois spectaculaires :
L’orbiteur MRO a photographié une grotte martienne, une cavité apparue suite à l’effondrement du plafond d’un tube de lave.
Après la Lune, Mars :
Pourra-t-on un jour descendre dans une grotte martienne ? On connaissait déjà des cavités naturelles sur la Lune, photographiées par la sonde LRO (Lunar Reconnaissance Orbiter). Sur Mars, c’est MRO qui a la capacité de repérer ces curiosités. L’orbiteur installé sur une orbite polaire basse s’est fait connaître par les incroyables images fournies par sa caméra HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment). En 2016, MRO photographiait un trou au fond d’un cratère d’impact sur les flans de Pavonis Mons (un volcan bouclier situé au niveau de l’équateur martien) :
Depuis Palerme, l’astrophotographe Carmelo Zannelli a réalisé un saisissant portrait de la planète gazeuse géante Jupiter.
Astronomie en ville :
Si je vous dis que l’on peut observer le ciel nocturne depuis Palerme, vous serez sans doute septique. C’est pourtant ce que fait Carmelo Zannelli depuis son enfance. Né en 1967 dans la plus grande ville de Sicile, il s’est intéressé très tôt à l’astronomie, encouragé par son père et son frère aîné. Il a passé de nombreuses nuits sur le balcon familial à observer les objets du catalogue Messier avec un télescope Newton 114/900. En 1984 il a fondé l’ORSA, une organisation de recherche et d’études en astronomie. Malgré la pollution lumineuse croissante de Palerme, il est encore possible d’y observer et d’y photographier les planètes :
En rotation autour de Jupiter, les quatre principaux satellites sont accessibles dans une petite lunette. Un spectacle sans cesse renouvelé.
Satellites galiléens :
Les quatre principaux satellites de Jupiter ont été observés pour la première fois par Galilée en janvier 1610. Dans sa modeste longue-vue, la vision qu’en a l’astronome italien a de quoi le sidérer. Alors que depuis des siècles on prétend que tous les astres tournent autour de la Terre, il y en a donc quatre qui gravitent autour de Jupiter ! Nous en savons un peu plus à leur sujet aujourd’hui. En partant de la planète gazeuse, on trouve successivement :
Io (3630 km de diamètre) qui circule à 421 600 km
Europe (3138 km de diamètre) qui circule à 670 900 km
Ganymède (5262 km de diamètre) qui circule à 1,07 million de km
Callisto (4806 km de diamètre) qui circule à 1,8 million de km
L’observation du Soleil levant offre parfois d’étonnantes visions fugitives, comme ce mirage accompagné du rayon vert.
Le Soleil dans tous ses états :
Que se passe-t-il au-dessus du Soleil ? Sur cette série d’images prises à l’aube du 24 août 2023, on remarque la présence d’un mirage juste au-dessus du Soleil. Ce phénomène est provoqué par l’empilement de différentes couches d’air qui composent l’atmosphère. Il arrive que la zone de transition thermique entre deux couches d’air se comporte un peu comme une fibre optique. En déviant les rayons lumineux, elle fait apparaître brièvement un petit morceau de l’image du Soleil juste au-dessus du disque. On parle alors de mirage solaire :
Mais ce mirage n’est pas seul ! Il est accompagné du mythique rayon vert popularisé par l’écrivain Jules Verne. Le rayon vert est le résultat imprévisible des effets de la dispersion et de la diffusion de la lumière solaire par l’atmosphère terrestre qui joue le rôle d’un prisme. Ce spectacle immortalisé avec un boîtier Panasonic FZ82 n’a duré qu’une poignée de secondes avant que le disque solaire ne retrouve sa forme habituelle.
Savez-vous que le mince croissant de Vénus est actuellement visible dans un petit instrument ? Suivez le guide !
Une planète qui se rapproche :
Vénus est installée depuis des mois dans le ciel du soir. La seconde planète du Système solaire se rapproche du Soleil et en sera au plus près le 13 août prochain. La planète se trouvera entre nous et notre étoile et passera 7,7° au Sud du disque solaire. C’est ce qu’on appelle une conjonction inférieure. Sans l’inclinaison de son orbite, Vénus transiterait devant le Soleil comme en 2012 :
C’est lors des conjonctions inférieures que cette planète se rapproche le plus de la Terre. Le 13 août 2023, elle sera à un peu plus de 43 millions de kilomètres de nous. Son diamètre apparent sera de 58 secondes d’arc et sa magnitude proche de -4. Dans les semaines qui précèdent (et celles qui suivent), on peut l’observer en croissant. Car tout comme la Lune, Vénus présente des phases. Suivant la configuration Soleil-Vénus-Terre, on peut la voir en croissant, en quartier ou même gibbeuse :
S’étirant actuellement sur plus de 70.000 kilomètres, la tache géante AR 3354 est suivie avec intérêt par tous les observateurs du Soleil.
Un nouveau cycle riche en taches :
Les taches sont des zones sombres moins chaudes qui trahissent une intense activité magnétique à la surface du Soleil. Elles sont numérotées dans l’ordre d’apparition, le numéro étant précédé par les lettres AR qui signifient Active Region. Depuis fin 2019, date à laquelle on a assisté au changement de polarité du magnétisme du Soleil, nous sommes dans un nouveau cycle solaire, le vingt-cinquième. L’activité de ce nouveau cycle se révèle beaucoup plus élevée que ce que les simulations prévoyaient. La preuve avec la tache géante AR 3354 qui balafre actuellement le Soleil :
Comme le précise Futura, le maximum de l’activité solaire devait arriver un peu plus tôt que prévu, d’ici fin 2024. Il y a donc fort à parier que la période estivale sera riche en nouvelles grosses taches.
On observe parfois les planètes faire demi-tour dans le ciel nocturne. Explication de ce mouvement rétrograde.
Curieux demi-tour :
Le phénomène a longtemps intrigué les Hommes : pourquoi voit-on les planètes revenir en arrière devant le fond de ciel étoilé ? Ce curieux mouvement est parfaitement illustré par un montage de Davide Mascoli. L’astrophotographe italien a imagé régulièrement Jupiter au milieu des constellations entre juin et août 2022. Puis il a superposé ses clichés (explications) :
Sur le montage final, on note bien sûr que Jupiter (accompagnée de ses satellites) se déplace par rapport au fond du ciel. C’est la caractéristique première des planètes, dont le nom vient du grec ancien, planếtês, qui signifie astre errant. Mais un demi-tour de la planète pose question : que s’est-il passé ? Continuer la lecture de Pourquoi certaines planètes font-elles demi-tour ?→
"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh