En 1876 l’Allemagne, devenue propriétaire de l’Alsace, décida d’implanter à Strasbourg un observatoire astronomique.
Malgré la pollution lumineuse générée par la ville, l’observatoire fut doté de la plus grande lunette d’Europe (pour l’époque), un réfracteur de 48 cm de diamètre et 7 m de focale.
Cette lunette fut utilisée principalement pour observer des étoiles variables et pour mesurer la position et la distance des étoiles (astrométrie).
Cette lunette n’a plus d’utilité scientifique aujourd’hui et l’Observatoire de Strasbourg est désormais le siège du Centre de Données Stellaires.
Malgré le choix pléthorique de matériel astronomique proposé aujourd’hui aux astronomes amateurs, certains passionnés n’hésitent pas à construire leur instrument et à le personnaliser à leur goût. D’autres choisissent de modifier certaines parties des télescopes du commerce, comme par exemple la monture, quand ils ne vont pas jusqu’à en inventer une nouvelle beaucoup mieux adaptée.
Petit florilège de ces étonnantes constructions vues à l’occasion des Rencontres Astronomiques de Printemps, un rassemblement annuel qui a lieu en Haute-Loire.
William Herschel est un musicien-astronome du 18ème siècle.
Il était particulièrement doué pour concevoir de nouveaux instruments d’observation du ciel. On lui doit en particulier la découverte de la planète Uranus en 1781.
L’Observatoire de Haute-Provence est surtout célèbre pour son télescope de 193 centimètres de diamètre.
Comme le rappelle une plaque apposée à l’entrée d’une coupole, c’est cet instrument qui a permis la détection de la première planète extrasolaire (51 Pegasi b) en 1995 par les astronomes Michel Mayor et Didier Queloz.
Pour collecter toujours plus de lumière venant des astres lointains, les astronomes construisent des télescopes gigantesques. Le plus grand actuellement en service est le Gran Tecan, Grand Télescope des Canaries, dont le miroir fait 10,40 mètres de diamètre.