Ce 25 juillet à l’aube, j’ai pu assister à l’occultation de l’étoile 118 Tau par le croissant de Lune accompagné de la lumière cendrée.
Partie de cache-cache :
Il y a quelques temps, je vous avais proposé un article expliquant comment observer les occultations d’étoiles par la Lune. Cette activité est particulièrement bien adaptée aux possesseurs de petits instruments astronomiques. L’occultation ce matin de l’étoile double 118 Tau (constellation du Taureau) en est un bel exemple. Les spécialistes trouveront toutes les informations utiles concernant ce couple stellaire sur la page de la WDSS. On y apprend que 118 Tau a été mentionnée pour la première fois par William Herschel et que les magnitudes des deux membres sont de 5,8 et 6,7 :
Plus proche Pleine Lune de l’année 2022, la Pleine Lune de ce 13 juillet va bénéficier d’une météo estivale. Profitez-en pour l’admirer !
Question d’orbite :
En raison de son orbite elliptique, la Lune n’est pas toujours à la même distance de la Terre. Au plus près, le périgée, cette distance est de 356.700 km. Au plus loin, l’apogée, la Lune se trouve à 406.300 km. Cette variation de distance induit automatiquement une variation du diamètre lunaire apparent qui oscille entre 29,5 minutes d’arc à l’apogée et 33,5 minutes d’arc au périgée, soit une différence de 12% :
Depuis quelques années on a donc pris l’habitude de nommer Super Lune les 2 ou 3 plus grosses Pleines Lunes de l’année. Concrètement, notre satellite naturel est alors assez proche pour que son diamètre apparent dépasse 33 minutes d’arc. Cependant, même si une différence de taille de 12% n’est pas anodine, impossible quand on regarde une Super Lune de la comparer mentalement à une Pleine Lune à l’apogée observée six mois plus tôt. Ce comparatif n’est possible qu’à l’aide d’un montage photo comme ci-dessus. Continuer la lecture de Le 13 juillet, admirez la Pleine Lune la plus proche de l’année→
En 1835, le quotidien américain The Sun publia une série d’articles humoristiques évoquant la présence d’hommes chauves-souris sur la Lune.
Comment créer une fake news :
Pourrait-on voir voler des hommes chauves-souris sur la Lune ? L’idée semble bien incongrue, elle fut pourtant à la mode en 1835. Cette année-là, le journaliste américain Richard Adams Locke (1800-1871) décida de s’amuser aux dépens de ses lecteurs. Il rédigea pour le journal The Sun six articles sur l’habitabilité de notre satellite naturel. Pour les rendre crédibles, il lui fallait une caution scientifique. Il décida alors d’attribuer la découverte de cette vie extraterrestre à l’astronome John Herschel, profitant de l’absence de ce dernier parti observer en Afrique du Sud.
Le célèbre astronome William Herschel, découvreur d’Uranus en 1781, était le père de John Herschel. Dessin Christine Sasiad
John Herschel était loin d’être un inconnu pour le grand public. C’était le fils de William Herschel, l’astronome rendu immortel par la découverte d’Uranus en 1781. Quant à sa tante, Caroline Herschel, elle était presque aussi célèbre.
Faune et flore lunaires :
Cette caution scientifique permit à Richard Adams Locke de ne pas éveiller les soupçons. Au fil de ses articles, les lecteurs virent la surface lunaire se couvrir d’arbres et de lacs. Ils apprirent que John Herschel utilisait de nouvelles lentilles sur son immense télescope pour voir des détails de plus en plus petits. On pouvait lire qu’il avait observé des troupeaux de quadrupèdes qui faisaient penser à des bisons, d’autres à des chèvres dotées d’une corne au milieu du front ! Puis entrèrent en scène des humains volants. Des hommes chauves-souris que l’astronome surnommait Vespertilio-homo.
Des hommes chauves-souris sur la Lune, une idée du journaliste américain Richard Adams Locke en 1835 pour le journal The Sun. Dessin Christine Sasiad
Devant tant de fantaisie, certains lecteurs finirent par se montrer sceptiques. Ce qui n’empêchera pas les articles d’être repris et traduits par de nombreux journaux. Un tel succès n’était pas étonnant, à une époque où l’on imaginait volontiers qu’il y avait de la vie ailleurs que sur Terre. Une idée qui allait refaire surface quelques décennies plus tard, avec l’affaire des canaux martiens.
La Pleine Lune a traversé le ciel en rase-motte la nuit dernière en direction du Sud. C’était la plus basse Pleine Lune de l’année.
Une Pleine Lune au plus bas :
Si vous avez regardé le ciel la nuit dernière, vous avez sans doute remarqué que la Pleine Lune passait en rase-motte plein Sud. La hauteur de notre satellite naturel varie en effet durant la lunaison, et se décale au fil du temps. La plus haute Pleine Lune (70 degrés au-dessus de l’horizon Sud) est observable entre novembre et janvier. La plus basse (22 degrés au-dessus de l’horizon Sud) entre mai et juillet. Cette année, c’est durant la nuit du 14 au 15 juin que le phénomène avait lieu :
Cette Pleine Lune était aussi celle des fraises. Un surnom que lui a valu la couleur rouge qu’elle prend parfois à l’époque du solstice d’été, quand elle se lève à la fin d’une chaude journée. On observe le même phénomène avec le Soleil. Il s’agissait également d’une Super Lune, qualificatif qu’on lui attribue quand son diamètre apparent dépasse 33 minutes d’arc. La Pleine Lune du 13 juillet prochain sera un peu plus près de nous, donc encore un peu plus grosse.
L’éclipse de Lune du 16 mai 2022 a été photographiée en Antarctique par un astronome depuis la base Amundsen-Scott.
Observatoire austral :
La base antarctique Amundsen-Scott (ASSPS) est une station de recherche américaine située au pôle Sud. Elle porte le nom de deux célèbres explorateurs, Roald Amundsen et Robert F. Scott. Ils atteignirent le pôle respectivement en décembre 1911 et janvier 1912 :
Parmi les formations lunaires qui suscitent encore des interrogations, les cratères Messier tiennent une place de choix.
Un nom évocateur :
Quand on parle de Messier, on pense d’abord au célèbre catalogue qui recense les principaux objets nébuleux du ciel nocturne. Ce qu’on sait moins, c’est que l’astronome français Charles Messier (1730-1817) a également son nom sur la Lune. Tous les possesseurs d’une lunette astronomique ont déjà observé une curieuse formation dans la Mer de la Fécondité :
Il s’agit de deux cratères allongés dans le prolongement desquels s’étirent des trainées claires, le tout disposé selon un axe Est-Ouest. À l’époque de la Pleine Lune, l’ensemble devient très brillant, signe de la jeunesse (relative) de cette formation :
C’est le spectacle astronomique de ce mois : à l’aube du 16 mai, nous assisterons à une éclipse totale de Lune. Comment la photographier ?
Spectacle pour tous :
Vous serez sans doute nombreux à vouloir photographier l’éclipse totale de Lune du 16 mai 2022. C’est l’un des plus beaux spectacles astronomiques et on peut facilement l’admirer.
Pas besoin de parcourir des milliers de kilomètres comme c’est le cas pour les éclipses de Soleil (voyez celle du 30 avril au Chili). Pas besoin non plus d’un télescope pour l’observer : le phénomène est visible à l’œil nu, un peu mieux dans une paire de jumelles. Enfin, l’observation d’une éclipse de Lune est sans danger, alors qu’une éclipse de Soleil nécessite des filtres de protection. Je ne reviendrai pas sur le déroulement de cette éclipse : je vous renvoie vers l’excellent article que Stelvision a publié pour l’occasion. Vous trouverez également des infos et des simulations sur In-The-Sky.org. Je vais plutôt vous expliquer comment photographier ce beau phénomène.
Au huitième jour de la lunaison, les premiers rayons du Soleil illuminent le cratère Clavius. Un spectacle à ne pas manquer !
Un autre regard sur la Lune :
Ceux qui pensent que l’observation de la Lune est monotone n’ont sans doute jamais assisté au lever de Soleil sur Clavius. Il faut dire que le phénomène ne dure que quelques heures. Mais avant de vous le présenter, je vous propose de faire connaissance avec cette formation. Clavius est l’un des plus célèbres cratères lunaires. Avec un diamètre de 225 kilomètres, on le classe parfois dans la catégorie des plaines murées. Vous n’aurez aucun mal à le découvrir dans une petite lunette astronomique ou même une simple paire de jumelles. Son arène est localisée à proximité du pôle Sud :
Que peuvent faire les photographes quand la lumière de la Pleine Lune est aveuglante ? Ils choisissent de se mettre en scène avec elle !
Bain de lumière :
La vie des astrophotographes n’est pas un long fleuve tranquille. Quand ils ne sont pas confrontés aux caprices de la météo, ils doivent composer avec l’éclairage lunaire. Notre satellite naturel est en effet très lumineux entre le Premier Quartier et le Dernier Quartier. Bien sûr, l’astronome peut profiter de cette période pour réaliser d’étonnantes images en couleurs comme le fait Alain Paillou. À défaut, vous devez renoncer aux clichés du ciel étoilé. Mais les photographes ne sont jamais à cours d’idées. Certains ont choisi d’utiliser la luminosité de la Lune pour de jolies mises en scène. Jeff Graphy a été le premier à se prendre en photo (ci-dessous) avec la Pleine Lune entre les mains :
Nous voyons la Lune en noir et blanc. Mais en accentuant ses subtiles couleurs, nous pouvons retracer son histoire géologique.
Une autre vision de la Lune :
Quand nous pensons à la Lune, c’est une image en noir et blanc qui nous vient à l’esprit. Pourtant, si nous regardons attentivement un cliché de notre satellite naturel, on peut y distinguer de subtiles couleurs. De légères nuances de bleu, de orange et de rouge, qui trahissent les différentes compositions du sol. Car la Lune a une histoire géologique, tout comme la Terre.
Un lointain passé marqué par une intense activité volcanique et de multiples collisions avec des météorites. Le sol lunaire en garde le souvenir, et les couleurs nous le prouvent. Encore faut-il savoir les révéler et les interpréter.
Géologie lunaire :
Depuis les missions Apollo, nous avons d’assez bonnes connaissances sur l’histoire de la Lune, née il y a environ 4,55 milliards d’années. Différents âges géologiques s’y sont succédés. Du plus ancien au plus jeune, on trouve le Pré-Nectarien, le Nectarien (formation de Mare Nectaris), l’Imbrien (Mare Imbrium), l’Eratosthénien et le Copernicien. Ces âges correspondent à des périodes particulières de l’activité volcanique et météoritique. Par exemple, la plupart des mers sont apparues pendant les âges Imbrien et Eratosthénien, entre 3,8 et 3 milliards d’années. Parmi les cratères, les plus anciens ont environ 4 milliards d’années (Ptolémée, Hipparque, Deslandes…), le plus jeune est Tycho (0,1 milliard d’années).
Les orbiteurs lunaires Clementine et LROC ont réalisé les premières cartes en couleurs de la Lune. Elles confirment la relation qui existe entre coloration du sol lunaire et type de roches. Le rouge révèle la présence d’oxyde de fer, le bleu de l’oxyde de titane, le vert de l’olivine (silicate). Ce minéral se retrouve principalement dans les éjectas issus des cratères d’impacts comme autour de Copernic.
Depuis plusieurs années, l’astronome amateur Alain Paillou s’est spécialisé dans la colorisation des images lunaires. Une activité délicate récompensée en 2020 à l’occasion du concours « Astronomy Photographer of the Year ». Car il ne suffit pas de pousser au maximum la saturation des couleurs pour obtenir une carte géologique. Il faut partir de bonnes images lunaires (en se concentrant sur les régions les plus lumineuses) et les traiter avec méthode :
Un domaine dans lequel Alain Paillou est passé maître. Avec différents capteurs (caméras N et B ou couleur, appareil photo numérique), il a su optimiser le traitement des images à coloriser. De quoi en faire voir de toutes les couleurs à la Lune en créant de véritables clichés scientifiques qui nous racontent l’histoire géologique de notre satellite naturel.
On les observe avec un petit télescope. Zoom sur ces montagnes lunaires qui étincellent au-dessus de paysages plongés dans le noir.
Sommets éclairés :
Si vous avez l’habitude de pointer la Lune régulièrement avec un instrument astronomique, des points lumineux ont sans doute déjà attiré votre attention. Ce sont des pics de lumière situés sur le limbe dans les régions polaires, là où pourtant il fait nuit. Vu du sommet de ces montagnes lunaires, imaginez le Soleil posé sur l’horizon. La partie supérieure des plus hauts reliefs est éclairée, mais en dessous c’est le noir complet. Un phénomène que l’on admire brièvement au lever du jour dans les massifs montagneux terrestres, avant que le Soleil ne soit assez haut pour éclairer les vallées.
Cette fin de lunaison m’a donné l’occasion de photographier à l’aube le croissant de Lune au-dessus du château de Beauregard dans l’Ain.
Un château qui domine la Saône :
L’origine du château de Beauregard remonte au XIIIe siècle. C’est Gui de Chabeu, seigneur de Saint Trivier, qui décide sa construction vers 1260. L’édifice est édifié sur une colline au pied de laquelle coule la Saône. Le château doit protéger Villefranche qui se situe sur la rive opposée du fleuve. Victime de plusieurs saccages, l’ouvrage est rénové au XVe siècle par Pierre de Bourbon et Anne de Beaujeu. Après être passé entre les mains de plusieurs propriétaires, il tombe peu à peu en ruines.
Le château est racheté en 1860 par Henri Bouchet. Avec l’architecte Charles Martin, ils incluent les vestiges du château-fort datant du XVe siècle (notamment une tour crénelée) à un nouveau corps de bâtiment. La famille Bouchet est toujours propriétaire de ce château qui ne se visite pas. Continuer la lecture de Le château de Beauregard sous un croissant de Lune→
Le photographe Jean-François Gely a merveilleusement immortalisé la première Pleine Lune de l’année dans le massif du Queyras.
Le massif du Queyras est à cheval sur le département français des Hautes-Alpes et sur la région italienne du Piémont. Il culmine à 3.320 mètres avec le pic de Rochebrune. Dans le massif, la pollution lumineuse est encore limitée et les astronomes ont la possibilité de s’en rendre compte à l’Observatoire de Saint-Véran. La préservation du ciel nocturne est d’ailleurs l’une des priorités du Parc naturel régional du Queyras créé en 1977 :
On pense souvent que la Lune est une cible trop lumineuse pour le télescope spatial Hubble. Ce n’est pas tout à fait exact, en voici la preuve.
Un télescope à tout faire :
Le télescope spatial Hubble (HST) a d’abord été conçu pour observer les astres lointains. Il est à l’origine de quelques-unes des images les plus étonnantes de champs ultra-profonds. Des clichés où les galaxies se comptent par milliers sur une profondeur de plusieurs milliards d’années lumière. Mais cet instrument emblématique, qui a repris du service en juillet 2021 après une panne informatique, vise parfois des cibles plus proches. Il affiche à son tableau de chasse de nombreuses nébuleuses dans la Voie lactée, comme la nébuleuse du Collier :
Il lui est même arrivé de photographier des astres dans le Système solaire : planètes, astéroïdes ou comètes. Mais a-t-il déjà pointé la Lune, notre voisine située à seulement 400.000 kilomètres ? Et ses capteurs pourraient-ils résister à une telle luminosité ? La réponse est oui. Continuer la lecture de Insolite : le télescope spatial Hubble photographie la Lune→
Pour le dernier jour de cette année 2021, le vieux croissant de Lune est rejoint à l’aube par la planète Mars et la brillante étoile Antarès.
Des astres avant le Réveillon :
L’année 2021 s’achève dans quelques heures. Au cours des 365 jours (et nuits) écoulés, vous avez peut-être profité des conseils prodigués sur ce blog pour admirer le ciel. Reprise de l’activité solaire, ballet des planètes géantes, rendez-vous avec la Lune ou passage de la comète Leonard, il y en avait pour tous les goûts. Ce 31 décembre, vous allez même pouvoir lever les yeux une dernière fois avant de préparer votre Réveillon. En fin de nuit, trois astres se retrouvent au-dessus de l’horizon Sud-Est :
Ce samedi 18 décembre, la Pleine Lune va passer la nuit à sa plus haute déclinaison de l’année. Un véritable lustre au-dessus de nos têtes !
Déclinaison variable :
Vous l’avez sans doute remarqué, la hauteur du Soleil varie au cours de l’année. Autour du solstice d’été en juin, l’astre est très haut dans le ciel pour un observateur européen. C’est le contraire au moment du solstice d’hiver en décembre. La Lune, vue de la Terre, se trouve elle aussi sur l’écliptique, cette ligne qui symbolise la trajectoire annuelle du Soleil sur la voûte céleste. Au moment de la Pleine Lune, notre satellite naturel se situe à l’opposé du Soleil quand on les regarde depuis notre observatoire terrestre.
Ainsi, lorsque le Soleil est haut (solstice d’été), la Pleine Lune est basse. C’est le contraire autour du solstice d’hiver. En 2021, la Pleine Lune de décembre se produit trois jours seulement avant le solstice d’hiver. Elle va donc atteindre sa plus haute déclinaison de l’année, alors que le Soleil sera au plus bas. Continuer la lecture de Ce weekend, admirez la plus haute Pleine Lune de l’année→
L’éclipse de Lune qui se produira à l’aube du vendredi 19 novembre 2021 ne sera pas observable par tout le monde. Explications.
Spectacle tronqué :
Au mois de novembre, le ciel nous offre une première éclipse de Lune visible en France depuis celle (partielle) du 16 juillet 2019. L’avant-dernière Pleine Lune de l’année a en effet la bonne idée de se glisser dans le cône d’ombre terrestre à l’aube du 19 novembre 2021. Malheureusement pour les observateurs français, seul le début du phénomène sera visible. Grâce aux données fournies par L’IMCCE sur cette page, nous allons pouvoir découvrir le déroulement de cette éclipse.
Les mouvements des astres les conduisent parfois à se croiser. Le 8 novembre, c’était l’avant-dernière rencontre entre la Lune et Vénus.
Flirt céleste :
Les photographes vous le diront : chaque rencontre entre la Lune et Vénus est un spectacle. Bien entendu, le rapprochement n’est qu’apparent. Ce 8 novembre par exemple, Vénus était environ 200 fois plus éloignée de nous que le croissant lunaire. Mais la brillance de la seconde planète du Système solaire compense sa distance. Vénus étincelle actuellement d’une magnitude de -4,7. Une fois le Soleil couché, aucune autre planète ou étoile ne peut rivaliser d’éclat. À chaque nouvelle lunaison, nous pouvons espérer admirer une rencontre entre le croissant de Lune et Vénus en soirée.
Mais attention, Vénus sera en conjonction avec le Soleil le 9 janvier prochain. Il ne reste plus qu’un rendez-vous en décembre (le 6-7). En 2022, ces rendez-vous célestes se produiront en fin de nuit, un peu avant chaque Nouvelle Lune.
Le 16 octobre 2021, c’est Moon Night, la Nuit de la Lune. Une belle occasion pour l’explorer avec une paire de jumelles ou une longue-vue.
Rendez-vous avec la Lune gibbeuse :
L’International Observe the Moon Night (InOMN) est un événement mondial organisé chaque année depuis 2010. Il est programmé un samedi soir en automne dans l’hémisphère Nord, à une date proche du Premier Quartier. Ce choix est dicté par la période de visibilité de notre satellite naturel et par son degré d’éclairage par le Soleil. Autour du Premier Quartier, on peut observer la Lune en soirée, ce qui est bien pratique. En outre, sa surface présente une belle variété de paysages mis en relief par la lumière solaire rasante à cette époque. Ce n’est plus le cas au moment de la Pleine Lune.
Eagle, le module d’Apollo 11 utilisé pour rejoindre la Lune, ne s’est peut-être pas écrasé après le retour en orbite des astronautes.
Mission historique :
En juillet 1969, la mission Apollo 11 est la première à déposer des hommes sur la Lune. Pendant que l’astronaute Collins reste en orbite, ses compagnons Armstrong et Aldrin rejoignent la surface lunaire avec Eagle. Ce module, le LEM (pour Lunar Excursion Module), comprend une capsule pressurisée pour les astronautes ainsi que des moteurs pour la descente et la remontée. Leur exploration lunaire achevée, Armstrong et Aldrin rejoignent Collins en orbite.