Archives pour l'étiquette nébuleuse planétaire

Jones 1, la nébuleuse de la discrète Rebecca Jones

Dans Pégase, la nébuleuse planétaire Jones 1 fut découverte en 1941 par l’astronome Rebecca Jones en toute discrétion.

Découverte féminine :

Quand on cherche le nom de Rebecca Jones sur le Web, il est toujours associé à celui d’un astronome. On apprend qu’elle a par exemple travaillé avec l’astrophysicien Harlow Shapley sur les amas de galaxies. On la retrouve également aux côtés de Richard M. Emberson pour la découverte de la nébuleuse planétaire JnEr 1. Cette astronome américaine (décédée en 1966) a semble-t-il fait une carrière discrète dans l’ombre de plusieurs hommes de science. Au point de n’avoir jamais rien publié sur sa découverte en 1941 de la nébuleuse planétaire Jones 1 :

La discrète nébuleuse Jones 1 se trouve dans la constellation de Pégase. © DeepLAB

Lorsqu’elle repère cette nébuleuse sur une plaque photographique de la région de Pégase, elle se contente d’en informer l’astronome Rudolph Minkowski. Aucune publication ne paraît sur ce nouvel objet céleste, au point qu’en 1949 deux astronomes s’attribuent sa (re) découverte. Il faudra l’intervention de Rudolph Minkowski pour rétablir la vérité. Jones 1 prend alors son nom officiel.    Continuer la lecture

Prodigieux excès de vitesse pour la nébuleuse planétaire IC 5148

Dans la constellation australe de la Grue, la petite nébuleuse planétaire IC 5148 continue de se dilater à une vitesse phénoménale.

Discrète NP :

IC 5148 (IC pour Index Catalogue) est une petite nébuleuse planétaire (NP) découverte en 1894 par Walter Frederick Gale. Ce banquier australien vouait une passion à l’observation du ciel. Tout comme Percival Lowell, il fut un ardent défenseur des canaux martiens. La nébuleuse, qu’on surnomme également la Roue de secours, se trouve dans la constellation de la Grue, juste à côté d’un autre oiseau céleste, le Toucan :

L’expansion de la nébuleuse planétaire IC 5148 est très rapide. © Wolfgang Promper

Située à 3.000 années-lumière, la nébuleuse est peu lumineuse (magnitude de 13). Néanmoins, l’astronome amateur Bertrand Laville est parvenu à la détecter avec une lunette de seulement huit centimètres de diamètre. Continuer la lecture

Pourquoi voit-on clignoter la nébuleuse planétaire NGC 6826 ?

La nébuleuse planétaire NGC 6826 présente une curieuse particularité quand on l’observe au télescope : elle semble clignoter !

Dans l’aile du Cygne :

Avez-vous envie de dessiner la nébuleuse planétaire NGC 6826 comme le fait Bertrand Laville sur son blog ? Pour la localiser, plongez dans l’aile du Cygne, mais choisissez la bonne. L’aile qui s’étire en direction de Pégase est connue pour ses célèbres Dentelles. Pour dénicher NGC 6826, soulevez l’autre aile, celle qui se déploie au-dessus de la Lyre :

L’objet céleste que vous allez essayer d’observer a une magnitude de 9 et un diamètre de 25 secondes d’arc. Vous l’aurez compris, cette nébuleuse planétaire s’adresse aux possesseurs d’un télescope d’au moins vingt centimètres de diamètre.  Continuer la lecture

De puissants jets de poussière balaient la nébuleuse NGC 7027

C’est un véritable bijou cosmique qui se cache dans la constellation du Cygne. Zoom sur l’étonnante nébuleuse planétaire NGC 7027.

Dans la queue du Cygne :

Si vous levez les yeux une nuit d’été, vous remarquez immédiatement la présence de trois brillantes étoiles qui constituent les jalons du Triangle d’été. L’un de ces astres est Deneb, une supergéante blanche qui marque la queue du Cygne. Les astrophotographes connaissent bien cette région céleste qui héberge de célèbres Dentelles. On y trouve aussi, bien que beaucoup plus discrète, une nébuleuse planétaire qui mérite le détour. NGC 7027, c’est son nom, fut observée pour la première fois en 1878 par Édouard Stephan :

Position de la nébuleuse planétaire NGC 7027 (cercle rouge) à proximité de Deneb, la plus brillante étoile du Cygne. © Sky and Telescope

Cet astronome français, qui fut pendant plus de quarante ans le directeur de l’Observatoire de Marseille, est surtout connu pour avoir découvert un Quintette de galaxies. Continuer la lecture

En vidéo : plongée dans la nébuleuse planétaire NGC 3132

Les premières images du JWST ont dévoilé la beauté en infrarouge de la nébuleuse planétaire NGC 3132 dans la constellation des Voiles.

Nébuleuse planétaire australe :

Cataloguée sous le nom de NGC 3132 (ou Caldwell 74), la nébuleuse de l’anneau Sud est le pendant austral de la célèbre nébuleuse de la Lyre. C’est une nébuleuse planétaire, le linceul d’une étoile mourante située à environ 2.500 années-lumière de la Terre. L’étoile moribonde à l’origine de cet anneau de gaz et de poussière n’est pas celle que l’on voit briller intensément au centre. Elle apparaît faiblement juste à côté, noyée dans la lumière d’un des pics de diffraction (flèche rouge sur l’image suivante) :

NGC 3132 imagée par le James Webb Space Telescope. © NASA/ESA/CSA/STScI/NIRCam

Vouée à devenir une naine blanche, l’étoile mourante éjecte des coquilles de gaz et de poussière depuis des milliers d’années. Son mouvement orbital autour de sa brillante voisine a donné lieu aux structures complexes de la nébuleuse (présentée dans l’APOD). Cette dernière s’étend sur une superficie d’environ 0,5 année-lumière. Continuer la lecture

Une étoile torride fait briller la nébuleuse du Masque

Les astronomes ont mesuré la température impressionnante de l’étoile centrale dans la nébuleuse du Masque : plus de 130.000°C !

Nébuleuse planétaire australe :

La nébuleuse du Masque (CVMP 1) est une nébuleuse planétaire (NP) située à environ 6.500 années-lumière. Elle s’est formée il y a plus de 12.000 ans dans la constellation australe du Compas. Lorsqu’une étoile géante rouge arrive en fin de vie, elle explose. En projetant dans l’espace ses couches externes,  elle crée une bulle gazeuse en expansion. Le gaz de la nébuleuse se met à briller sous l’action du puissant rayonnement ultraviolet émis par l’astre géniteur. C’est le spectacle que nous observons actuellement dans la nébuleuse du Masque :

CVMP 1, la nébuleuse planétaire du Masque dans la constellation du Compas. © Gemini Observatory / NSF’s National Optical-Infrared Astronomy Research Laboratory / AURA

Au fil du temps, l’étoile centrale se refroidit et le gaz de la NP se dilue dans l’espace. C’est ce qui explique l’existence éphémère (à l’échelle de l’Univers) des nébuleuses planétaires : quelques dizaines de milliers d’années tout au plus. Continuer la lecture

Hen 2-437, une libellule cosmique au milieu des étoiles

La nébuleuse planétaire Hen 2-437 déploie délicatement ses ailes dans la constellation du Petit Renard, telle une libellule cosmique. 

Deux astronomes pour une nébuleuse : 

La modeste constellation du Petit Renard se situe sur le bord Est du Triangle d’été. Bien que cet astérisme ne compte aucune étoile brillante, il est très connu des astronomes pour héberger Dumbbell. Sa petite sœur Hen 2-437 est une autre nébuleuse planétaire, une catégorie d’objets célestes qui intéresse beaucoup les astronomes (lire à ce sujet Moisson de nébuleuses planétaires pour deux amateurs).

Dumbbell, la plus célèbre des nébuleuses planétaires, est située dans la constellation du Petit Renard, tout comme sa petite sœur beaucoup plus discrète, Hen 2-437. © P. Renauld

Cependant, Hen 2-437 est beaucoup plus discrète que Dumbbell. Avec une magnitude de 15, elle est indécelable dans un télescope d’amateur ! Un éclat aussi faible explique sa découverte assez récente, en 1946, par l’astronome germano-américain Rudolph Minkowski. Vingt ans plus tard, elle prenait place dans le catalogue créé par Karl Gordon Henize. Cet astronome américain touche-à-tout fut également astronaute à bord de la navette Challenger en 1985. Il mourut en 1993 (à l’âge de 66 ans) au cours d’une ascension du mont Everest. Continuer la lecture

Des amateurs découvrent une immense nébuleuse planétaire

Un groupe d’astronomes amateurs vient de révéler l’existence d’une immense nébuleuse planétaire dans la constellation d’Andromède.

Gigantesque bulle de gaz :

La constellation d’Andromède est surtout connue pour sa galaxie Messier 31. Cette spirale située à un peu plus de deux millions d’années-lumière est le seul objet extragalactique visible à l’œil nu, pour peu qu’on s’éloigne de toute pollution lumineuse.  Mais des astronomes amateurs viennent de découvrir dans cette constellation un autre objet particulièrement impressionnant par sa taille. Patchick-Strottner-Drechsler 9 (PN-G : 140.4-21.2) est une probable nébuleuse planétaire. Probable, car il faudra attendre la confirmation de son statut par spectroscopie.

Emplacement de la probable nébuleuse planétaire PaStDr 9. © Marcel Drechsler

Si c’est le cas, PaStDr 9 (que ses découvreurs ont surnommé The Titan Nebula) deviendra l’une des trois plus grandes nébuleuses planétaires connues. Elle a en effet une taille apparente de 90 minutes d’arc, l’équivalent de trois fois la Pleine Lune ! On estime sa taille réelle à 27 années-lumière pour une distance d’un peu plus de 1.000 années-lumière.

Travail d’équipe :

Elle a été découverte par un groupe d’astronomes amateurs composé de Dana Patchick (USA), Marcel Drechsler (Allemagne) et Xavier Strottner (France).

Début 2021, ils ont identifié une potentielle naine blanche sur des images prises par le télescope spatial GALEX. En recherchant l’astre dans un autre catalogue, le Digitized Sky Survey, ils ont remarqué la présence de faibles nébulosités. Il fallait ensuite faire appel à un astrophotographe chevronné pour faire des clichés plus détaillés de cette portion du ciel. C’est l’Allemand Andreas Zirke qui a accepté de photographier PaStDr 9.

Il lui a fallu pas moins de 129 heures de poses cumulées pour révéler les moindres détails de cette probable nébuleuse planétaire. Preuve qu’il est encore possible de faire de belles découvertes en astronomie !

Vous pourriez aimer :

Suivez l’actualité astronomique et découvrez mes images du ciel en vous abonnant à Cielmania sur Facebook ou Twitter.

La belle histoire de EGB 9, la nébuleuse retrouvée par des amateurs

Découverte il y a 36 ans, EGB 9 devrait être reclassée comme nébuleuse planétaire grâce à la persévérance d’un groupe d’astronomes amateurs.

Une beauté oubliée :

EGB 9 : voilà un nom bien ingrat pour une aussi jolie nébuleuse ! Cet objet céleste situé dans la constellation du Petit Chien a été déniché en 1984. Il a fait son entrée à la neuvième place dans le catalogue de ses découvreurs : Glen L. Ellis, Earl T. Grayson et Howard E. Bond. À l’époque de sa découverte, EGB 9 semblait un bon candidat au statut de nébuleuse planétaire (NP). Rappelons au passage que ces nébuleuses doivent leur nom uniquement à leur aspect circulaire. Dans leurs télescopes imparfaits, nos aïeux les prenaient pour des planètes. Il s’agit en réalité d’enveloppes gazeuses éjectées par des étoiles très chaudes devenues instables en fin de vie, lorsqu’elles atteignent le stade de naines blanches.

En étudiant EGB 9, des astronomes amateurs ont découvert une naine blanche qui pourrait confirmer son statut de nébuleuse planétaire. © Markus Blauensteiner/ Marcel Drechsler

Mais les analyses qui ont été réalisées après sa découverte ont montré que EGB 9 n’était pas une NP. Redevenue une banale nébuleuse cosmique, elle est alors retombée dans l’oubli. Jusqu’en 2020, date à laquelle des astronomes amateurs se sont penchés sur la Belle endormie.  Continuer la lecture

La métamorphose d’une nébuleuse n’a pris que 20 ans

Deux décennies seulement auront suffi pour révéler la spectaculaire transformation d’une nébuleuse planétaire, Hen 3-1357.

Linceul pour astre mourant :

Les nébuleuses planétaires n’ont rien à voir avec les planètes. Ces nuages cosmiques ont été appelés planétaires parce qu’ils paraissaient ronds à travers les premiers télescopes. Les observations récentes ont montré qu’en réalité cette coquille est circulaire dans moins de 20% des cas. Nous savons qu’il y a des étoiles mourantes au centre de ces nébuleuses. C’est l’astre moribond qui a créé cette coquille en soufflant ses couches externes.

La métamorphose rapide de la nébuleuse planétaire Hen 3-1357. © NASA/ESA

Les astronomes ont toujours su que ces nébuleuses étaient temporaires. Ils pensaient à juste titre qu’elles s’estomperaient au fil du temps. Ils étaient loin d’imaginer que deux décennies seulement suffiraient à montrer ces transformations. C’est ce que révèlent les images de Hen 3-1357 réalisées par le télescope Hubble en 1996 et 2016. Continuer la lecture

Que cache Ou4, l’énigmatique nébuleuse du Calamar ?

Découverte en 2011 par un astronome amateur français, la nébuleuse planétaire du Calamar (Ou4) est un objet cosmique très original.

Objet céleste discret :

Pour découvrir la nébuleuse du Calamar (Ou4), l’astronome amateur français Nicolas Outters avait posé près de 40 heures en juin 2011 avec une lunette de 106 millimètres de diamètre. Cela représente une accumulation de poses réalisées sur plusieurs nuits avec différents filtres. Autant dire que l’observation de cette nébuleuse planétaire n’est pas à la portée de tous. Depuis une décennie, les astronomes amateurs disposent de caméras CCD qui leur permettent de traquer les astres particulièrement faibles. Les plus chevronnés de ces passionnés se consacrent à la recherche de nouvelles nébuleuses planétaires.

L’étonnante nébuleuse du Calamar (Ou4) dans la constellation de Céphée. © Yannick Akar

Ou4 est la nébuleuse planétaire la plus étendue à ce jour (à lire sur arXiv). Connue sous le nom de nébuleuse du Calamar géant (Giant Squid Nebula), c’est une nébuleuse bipolaire qui s’étire sur une longueur vertigineuse de 50 années-lumière. Cela représente  plus d’un degré apparent sur le ciel, soit deux fois le diamètre de la Pleine Lune. Continuer la lecture

Moisson de nébuleuses planétaires pour deux amateurs

La recherche de nébuleuses planétaires sur les images digitalisées du ciel est devenue la spécialité de certains astronomes amateurs méticuleux. 

Agonie stellaire :

Les nébuleuses planétaires (NP) portent un nom qui peut prêter à confusion. On le doit uniquement à leur aspect circulaire qui les faisait passer pour des planètes dans les télescopes imparfaits de nos aïeux. Il s’agit en réalité d’une enveloppe gazeuse éjectée par des étoiles très chaudes. Elles deviennent instables en fin de vie, lorsqu’elles ont atteint le stade de naine blanche. Les astronomes estiment que notre Galaxie pourrait compter 30.000 NP dont seulement 10% ont été découvertes à ce jour.

Messier 97, la nébuleuse planétaire du Hibou. © Keith Quattrocchi

Certaines NP sont particulièrement célèbres, comme Messier 97 (le Hibou, image ci-dessus) ou Messier 27 (la nébuleuse Dumbbell). Mais la majorité d’entre elles sont beaucoup plus discrètes. Elles restent encore à découvrir. Continuer la lecture

Ciel d’été : admirez Dumbbell, la plus belle nébuleuse planétaire

Le vingt-septième objet de Messier, la nébuleuse planétaire Dumbbell, est une merveille à découvrir dans la constellation du Petit Renard.

Une nébuleuse cachée dans un Triangle :

La constellation du Petit Renard est perdue au milieu du Triangle d’été. Elle n’attire guère l’attention des observateurs nocturnes avec ses faibles étoiles (aucune ne dépasse la magnitude 4).  C’est pourtant là, à 1.300 années-lumière de la Terre, que se trouve la plus belle nébuleuse planétaire. On l’appelle Messier 27, Dumbbell ou encore l’Haltère. Mais quand on l’observe dans un grand instrument, son aspect rappelle plutôt celui d’un trognon de pomme !

Il aura fallu toute l’expérience de José Mtanous et de ses collègues pour nous offrir ce stupéfiant cliché de la nébuleuse. Continuer la lecture

Gros plan sur la nébuleuse planétaire ESO 378-1

Le grand télescope de l’ESO a réalisé une magnifique image de la nébuleuse planétaire australe du Hibou, une bulle de gaz crachée par une étoile mourante.

Les astronomes voulaient peut-être éviter de faire des jaloux quand ils ont décidé de nommer une nébuleuse du Hibou dans chaque hémisphère céleste. Dans le ciel boréal il y a Messier 97 à environ 2000 années-lumière dans la constellation de la Grande Ourse qui fut découverte en 1781 par l’astronome français Pierre Méchain. Tout comme la célèbre nébuleuse de la Lyre, Messier 97 fait partie de la grande famille des nébuleuses planétaires.

En vidéo : voyage en direction de la nébuleuse de la Lyre

L’autre nébuleuse du Hibou, celle du ciel austral, se trouve à 3500 années-lumière dans la constellation de l’Hydre ; elle porte la référence ESO 378-1 dans un atlas photographique réalisé entre 1971 et 1998 par une télescope de 1 m de diamètre installé par l’ESO à La Silla au Chili. L’image ci-dessous a été réalisée avec l’un des Very Large Telescope.

eso

Lorsqu’une étoile pas trop grosse (moins de 8 masses solaires) arrive en fin de vie, elle projette dans l’espace ses couches externes qui forment une bulle gazeuse en expansion.

Continuer la lecture

La comète Lovejoy et la nébuleuse planétaire SH2-188

Après son passage au périhélie le 30 janvier dernier, la comète C/2014 Q2 Lovejoy s’éloigne progressivement de nous et perd lentement de son éclat. Elle n’en reste pas moins une cible de choix pour les astrophotographes de l’hémisphère nord bien équipés.

comet

En témoigne cette image réalisée le 10 mars par l’astrophotographe autrichien Michael Jäger, alors que la comète passait à proximité de la nébuleuse SH2-188.

Continuer la lecture

3 amateurs découvrent une nébuleuse planétaire

Thierry Demange, Richard Galli et Thomas Petit sont trois astronomes amateurs alsaciens qui sont  devenus célèbres depuis quelques jours. Ils ont en effet découvert une nouvelle nébuleuse planétaire dans le ciel de l’hémisphère sud (image ci-dessous).

crop_DeGaPe1

Accrocher son nom au firmament est le rêve de tout astronome amateur, que ce soit en découvrant une comète (on pense à Terry Lovejoy, cet australien qui a déniché il y a quelques mois son cinquième astre chevelu, C/2014 Q2) ou une nouvelle nébuleuse planétaire, comme le fit le français Pascal Le Dû en 2011 depuis son observatoire breton.

APO_Team_2000pix

Comme Pascal Le Dû, les 3 astronomes alsaciens, membres de la Fédération des Associations des Astronomes Amateurs d’Alsace (F4A), ont découvert une nébuleuse planétaire qui a été baptisée en leur honneur DeGaPe 1 (Demange, Galli, Petit).

Continuer la lecture