La huitième édition du Congrès scientifique des enfants qui se tient le 30 mars a pour thème « vivre dans l’espace » en direct avec Thomas Pesquet.
Réalisé par des enfants d’écoles élémentaires de 9 à 11 ans pour la huitième fois, le Congrès scientifique des enfants coïncide cette année avec les 20 ans de la Cité de l’espace à Toulouse, à l’origine de cette manifestation qu’elle avait lancée en 2009 dans le cadre de l’Année mondiale de l’astronomie. Mais cette huitième édition ne se limitera pas à Toulouse puisqu’elle se déroulera conjointement à Vaulx-en-Velin, Strasbourg et Paris.
Encadrés dans leurs classes depuis plusieurs mois par des doctorants qui leur apprennent les bases de la méthodologie scientifique, près de 500 jeunes élèves vont se retrouver pendant une journée dans la peau de vrais chercheurs. Continuer la lecture →
Le 14 février en début de soirée la Station spatiale internationale survolait le château de la Tour avec à son bord le spationaute Thomas Pesquet.
Vous le savez tous maintenant : depuis le 17 novembre Thomas Pesquet est devenu le dixième spationaute français. Il a en effet quitté Baïkonour pour rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) dans laquelle il passe six mois comme commandant de bord des expéditions 50 et 51. Il y est chargé d’une soixantaine d’expériences (physiologie humaine, physique, biologie, nouvelles technologies…) dans le cadre de la mission Proxima.
Chaque survol de la France par l’ISS est donc particulièrement suivi et celui du 14 février, jour de la Saint-Valentin, n’a pas dérogé à la règle.
Une fois encore c’est le site Heavens-Above qui m’a fourni les détails de ce survol et c’est au pied du château de la Tour, pas très loin du château du Clos de Vougeot en Bourgogne, que ce cliché a été obtenu. Il s’agit de l’addition (à l’aide du logiciel StarMax) d’un peu moins de 200 poses de 20 sec chacune réalisées à 800 iso avec une focale de 35 mm. On remarque que la Station suivait une trajectoire allant du NORD-OUEST au SUD-EST.
Comme le passage a eu lieu à 19 h 05 heure locale, le ciel était encore assez clair, ce qui n’a pas empêché les étoiles d’imprimer leur trace lumineuse en raison de leur déplacement apparent (c’est en réalité la Terre qui tourne) pendant tout le temps consacré aux prises de vues, soit près d’une heure (vous aurez peut-être reconnu la célèbre constellation d’Orion légèrement à gauche au-dessus du château et plus à l’EST la brillante Sirius).
Ce passage rappelle celui du 4 décembre où l’ISS était passée non loin d’une jeune Lune âgée de 5 jours (pas encore trop brillante pour voiler complètement la Voie lactée) encadrée par deux planètes, Mars et Vénus (voir la vidéo du transit ci-dessous). Cette fois-ci la Lune était absente (elle se lève de plus en plus tard, 3 jours après la Pleine lune des neiges) mais Mars et Vénus sont toujours là (dans le coin droit de l’image).
Parmi les comètes qui ont marqué les esprits ces vingt dernières années, C/2011 W3 Lovejoy est la plus étonnante. Retour sur son passage en décembre 2011.
C/2011 W3 a été découverte le 2 décembre 2011 par l’astronome amateur australien Terry Lovejoy (qui a également débusqué C/2014 Q2). Elle fait partie du groupe de Kreutz du nom de l’astronome allemand Heinrich Kreutz qui en confirma l’existence en 1901. Ce groupe est constitué de petits astres chevelus (restes de la dislocation probable d’une comète géante au XIIe siècle) qui s’aventurent régulièrement à proximité du Soleil.
Dans la nuit du 14 au 15 décembre 2011 la comète C/2011 W3 Lovejoy est passée à 140.000 km seulement de la surface du Soleil, ce qui lui laissait très peu de change de survivre. Mais contre toute attente la comète est réapparue quelques heures plus tard sur les images fournies par le coronographe de l’observatoire solaire SOHO.
Un trou coronal à la surface du Soleil a libéré une bouffée de particules à l’origine d’une nouvelle série d’aurores polaires.
Les astrophysiciens savent que la surface du Soleil est parcourue par des champs magnétiques. La plupart sont des champs fermés qui sortent de la surface de notre étoile et y rentrent un peu plus loin, formant ainsi une boucle. Mais sans que l’on ne sache encore vraiment pourquoi, certaines lignes du champ magnétique ne se referment pas et laissent place à un trou coronal qui libère des gaz chauds.
Ce vent solaire s’échappe alors à des vitesses de 600 ou 700 km/sec, trois fois plus vite qu’en temps normal. Si le trou coronal fait face à la Terre, cette dernière subit alors les assauts d’une tempête géomagnétique qui déclenche des aurores polaires. Continuer la lecture →
Le 4 décembre la Station spatiale internationale (ISS) traversait le ciel au-dessus de Mars, la Lune et Vénus. Retour sur ce magnifique transit.
Grâce à des sites comme Heavens-Above il est désormais possible de suivre les passages de la Station spatiale internationale (ISS) au-dessus de la France, une activité qui connaît un réel engouement depuis le 17 novembre, date à laquelle le dixième spationaute français Thomas Pesquet s’est envolé pour rejoindre ce complexe orbital international.
Il y séjournera pendant six mois (comme commandant de bord des expéditions 50 et 51) pour y réaliser une soixantaine d’expériences (physiologie humaine, physique, biologie, nouvelles technologies…) dans le cadre de la mission Proxima. Continuer la lecture →
La météo clémente devrait vous permettre d’admirer plusieurs passages de la Station spatiale internationale ce week-end avec à son bord Thomas Pesquet.
Depuis le 17 novembre Thomas Pesquet est le dixième spationaute français. Il a en effet quitté Baïkonour pour rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) dans laquelle il va passer six mois comme commandant de bord des expéditions 50 et 51. Il sera également chargé d’une soixantaine d’expériences (physiologie humaine, physique, biologie, nouvelles technologies…) dans le cadre de la mission Proxima.
La Station spatiale internationale (International Space Station ou ISS) est une structure artificielle qui mesure 110 mètres de long pour 74 de large. Continuer la lecture →
Le 11 octobre en début de soirée la Station spatiale internationale (ISS) était visible en Bourgogne au-dessus des vignes aux couleurs d’automne.
Cela ne vous a pas échappé : nous sommes en automne depuis le 22 septembre, jour de l’équinoxe. Les journées continuent de raccourcir et les nuits sont plus longues et plus fraîches. L’automne est sans doute la plus belle saison en Bourgogne, quand les feuilles de vignes se parent de mille couleurs après les vendanges. Pourquoi ce festival de couleurs ? Tout simplement parce que la chlorophylle (qui donne aux feuilles leur couleur verte l’été) cesse d’être produite lorsque les jours raccourcissent, laissant la place à d’autres pigments, principalement du jaune produit par des flavonoïdes et de l’orange libéré par les caroténoïdes.
Le 11 octobre en début de soirée la Station spatiale internationale (dont c’est actuellement l’expédition 49) a eu la bonne idée de faire une apparition au-dessus des vignes du côté de la constellation de la Grande Ourse (posée sur l’horizon NORD-OUEST) puis de traverser le ciel en frôlant l’étoile polaire, un passage annoncé comme d’habitude sur Heavens-Above. Le cliché ci-dessus est l’addition de 5 poses de 30 secondes à 800 iso avec un objectif Samyang de 8 millimètres de focale (même pris à la suite les 5 clichés montrent des coupures dans la trace lumineuse laissée par l’ISS en mouvement). Continuer la lecture →
Hier soir un nouveau survol de la France par la Station spatiale internationale m’a permis de la voir se glisser entre Mars et Saturne.
Tout le monde n’est pas capable, à l’instar de l’astrophotographe australien Rob Carew, de photographier le rendez-vous entre la capsule Dragon et l’ISS à 400 kilomètres au-dessus de sa tête, une belle image que je vous ai présentée en début de semaine. Mais plus modestement, chacun peut admirer les passages de la Station spatiale internationale (ISS) et même en réaliser une image comme je l’ai fait hier soir.
Avec près de 2.500 m² de panneaux solaires qui réfléchissent vers la Terre la lumière de notre étoile, la Station est facilement repérable. Sa magnitude variant de 0 à -3, c’est un des objets nocturnes les plus brillants (hormis la Lune).
Pour connaître les horaires de passage de l’ISS et sa trajectoire devant les constellations, il vous suffit de vous rendre sur Heavens-Above et d’y rentrer vos coordonnées géographiques. Continuer la lecture →
Le 20 juillet la capsule Dragon rejoignait la Station spatiale internationale. Un rendez-vous en orbite qui a pu être photographié depuis l’Australie.
La Station spatiale internationale (International Space Station ou ISS) est une structure artificielle qui mesure 110 mètres de long pour 74 de large. Elle fait un tour de la Terre environ toutes les 90 minutes à 400 kilomètres d’altitude. Près de 2.500 mètres carrés de panneaux solaires fournissent l’électricité de la Station et réfléchissent la lumière solaire, ce qui permet de suivre les passages de l’ISS dans le ciel nocturne.
En vidéo : à bord de l’ISS, on déguste des salades extraterrestres
Depuis la Terre les astrophotographes tentent régulièrement d’immortaliser le passage de l’ISS dans le ciel, tout particulièrement devant la Lune à l’exemple de Dylan O’Donnell ou devant le Soleil comme l’a fait Romain Lucchesi. Continuer la lecture →
Ce mercredi 17 février vers 18h45 la Station spatiale internationale (ISS) survolera la France, un spectacle à ne pas manquer si la météo est clémente.
Grande comme un terrain de football américain, la Station spatiale internationale (International Space Station ou ISS) est une structure artificielle qui passe régulièrement au-dessus de nos têtes à 400 km d’altitude.
L’ISS met environ 90 minutes pour faire le tour de la Terre à la vitesse vertigineuse de 28.000 km/h. Près de 2.500 mètres² de panneaux solaires fournissent l’électricité de la Station et réfléchissent la lumière de notre étoile, ce qui permet de suivre les passages de l’ISS dans le ciel nocturne.
En vidéo : une partie de ping-pong hydrophobe à bord de l’Iss
Actuellement 6 astronautes séjournent à bord de la Station : Scott Kelly (le commandant américain qui réalise une expérience amusante de ping-pong hydrophobe dans la vidéo ci-dessus), Sergey Volkov et Mikhail Kornienko (russes) ont été rejoints depuis le milieu du mois de décembre par Timothy Kopra (américain), Timothy Peake (britannique) et Yuri Malenchenko (russe). Le français Thomas Pesquet rejoindra l’ISS à la fin de cette année pour un séjour d’au moins 6 mois dans le cadre de la mission Proxima. Continuer la lecture →
L’astrophotographe allemand Julian Weßel a réussi à filmer le passage de la Station spatiale internationale (ISS) devant la planète Saturne.
Dans le petit monde des astronomes amateurs, il y a ceux qui observent le ciel nocturne pour le plaisir et ceux qui cherchent à réaliser d’étonnantes images. Les photographes qui tentent de saisir les passages de la Station spatiale internationale font partie de la seconde catégorie.
L’ISS (International Space Station) est une structure artificielle qui mesure 110 mètres de long pour 74 de large. Elle fait un tour de la Terre toutes les 90 minutes environ à 400 kilomètres d’altitude, soit une vitesse propre de plus de 27.000 km/h ! Autant dire que photographier l’ISS en gros plan n’est pas chose aisée…
Il y a quelques années Ralf Vandebergh a commencé à publier les premières images de la Station avec une technique rudimentaire : l’œil collé à l’oculaire de son chercheur, l’astronome néerlandais cherche à garder la Station dans son champ de vision en bougeant lentement son télescope de 25 cm de diamètre pendant qu’une caméra filme ce qu’il voit dans l’instrument. D’autres amateurs ont suivi, comme Romain Lucchesi filmant le transit de l’ISS devant le Soleil ou Dennis Simmons saisissant la Station passant devant la Lune.
Un astronome amateur australien a enregistré le passage de la Station spatiale internationale (ISS) devant la Lune gibbeuse le 21 novembre.
La Station spatiale internationale (International Space Station ou ISS) est une structure artificielle qui mesure 110 mètres de long pour 74 de large. Elle fait un tour de la Terre environ toutes les 90 minutes à 400 kilomètres d’altitude. Près de 2.500 mètres carrés de panneaux solaires fournissent l’électricité de la Station et réfléchissent la lumière solaire, ce qui permet de suivre les passages de l’ISS dans le ciel nocturne.
En vidéo : à bord de l’ISS, on déguste des salades extraterrestres
Depuis quelques années des astronomes amateurs comme Ralf Vandeberg parviennent à photographier l’ISS avec une résolution suffisante pour mettre en évidence les différents éléments qui constituent la Station.
Le 21 avril dernier, l’astrophotographe Romain Lucchesi a réalisé d’étonnantes images : il a en effet réussi à saisir le bref passage (moins d’une seconde !) de la Station spatiale internationale (ISS) devant le Soleil, alors marqué de plusieurs taches.
Il nous raconte : “j’ai toujours plus ou moins été intéressé par l’astronomie, mais quand j’ai commencé la photographie classique il y a 6 ans, j’étais loin d’imaginer que des belles photos du ciel étaient réalisables par des amateurs. Un jour je me suis posé la question, j’ai décidé de me renseigner, et maintenant ça fait un peu plus de 3 ans que je suis tombé à fond dans l’astrophotographie.
En dehors des photos classiques de galaxies, nébuleuses ou planètes, je surveille en permanence les événements “rares” comme les multiples éclipses sur Jupiter, les rapprochements, ou encore des transits comme on peut le voir sur ces images de la Station spatiale internationale devant le Soleil. Ça faisait un bon moment que j’essayais de réaliser cette photo, mais l’ISS ne passe pas très souvent devant le Soleil depuis un lieu d’observation donné. De plus, faire ses études à 800 km de son télescope ne facilite pas les choses…
Le 21 avril 2015 toutes les conditions étaient réunies : vacances, beau temps et transit à seulement 15 km de chez moi. Le site internet Calsky prévoyait le transit à 15 h 15 min 32 s, pour une durée de seulement 0,7 s. Le Soleil était encore haut dans le ciel donc l’ISS avait une taille angulaire assez importante, mais il fallait être précis sur l’heure! J’ai utilisé une application sur mobile qui donne l’heure synchronisée en temps réel sur l’horloge atomique. Matériel employé : télescope Newton de 254 mm de diamètre et 1200 mm de focale, monture équatoriale Atlas EQ-G, appareil photo Canon 60 D en mode rafale réglé à 200 iso, vitesse d’obturation de 1/8000 s pour bien figer le mouvement de l’ISS, filtre souple Astrosolar réduisant l’intensité lumineuse d’un facteur de 100 000. Pour être sûr de ne pas rater le moment fatidique, j’ai lancé la rafale 2 secondes avant l’heure prédite”.
Il est possible d’admirer actuellement de nombreux passages de l’ISS (International Space Station). Pour cela je vous invite à consulter l’excellent site Heavens-Above sur lequel il suffit d’indiquer vos coordonnées géographiques pour découvrir les heures de passage et la trajectoire de l’ISS et de nombreux satellites artificiels au-dessus de votre tête.
Ci-dessus le passage du 4 août en soirée, ci-dessous le passage du 5 août. Les images ont été réalisées avec un boîtier Nikon D 3200 et un objectif Nikkor fisheye de 10,5 mm de focale ouvert à 2,8. Poses supérieures à 1 min à 800 iso.
La Station spatiale internationale (International Space Station ou ISS) est une structure artificielle qui mesure 110 mètres de long pour 74 de large.
Elle fait un tour de la Terre environ toutes les 90 minutes à 400 kilomètres d’altitude. Près de 2.500 mètres carrés de panneaux solaires fournissent l’électricité de la Station et réfléchissent la lumière solaire, ce qui permet de suivre les passages de l’ISS dans le ciel nocturne comme ici au cours de la soirée du 7 juin consacrée à l’observation de la conjonction Mars-Lune.