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Que voir dans le ciel nocturne au mois de janvier 2018

En janvier 2018 il y aura de quoi lever les yeux au ciel : une nouvelle Super Lune, des rapprochements apparents entre planètes et même une Lune bleue.

Cette nouvelle année va nous apporter son lot de spectacles célestes, la plupart accessibles à l’œil nu ou muni d’une simple longue-vue. Rapprochements entre la Lune et les planètes, éclipses, pluies d’étoiles filantes, explorations lunaires avec un petit instrument (la dernière nous a entraîné dans le Golfe des Iris), il y en aura pour tous les goûts.

La Lune reste un sujet de choix pour débuter en astronomie. © Jean-Baptiste Feldmann

On commence donc avec les phénomènes astronomiques à ne pas manquer en janvier 2018.

  • 2 janvier : la première Pleine Lune de l’année est aussi la plus grosse. Tout juste remis de votre réveillon, vous devrez braver le froid (lire avant les 5 conseils pour observer sans avoir froid) pour admirer notre satellite naturel dont le diamètre apparent sera de 33,5 minutes d’arc, un peu plus que la Super Lune de 2017 le mois dernier. À suivre à l’œil nu.
  • 3 janvier : pluie d’étoiles filantes des Quadrantides, l’une des plus importantes de l’année ; malheureusement la présence du lampadaire lunaire ne permettra de voir que les plus brillants météores. À suivre à l’œil nu.
La précédente Super Lune avait lieu le 3 décembre. © Jean-Baptiste Feldmann
  • 4 janvier : la Lune gibbeuse passe la nuit à côté de Régulus, la plus brillante étoile de la constellation du Lion. À suivre dans une paire de jumelles.   
  • 4 janvier : découverte le 2 octobre dernier, la comète Heinze (C/2017 T1) passe à 33 millions de kilomètres de la Terre. Sa magnitude devrait être proche de 9. Attendez les nuits sans Lune pour la rechercher en vous aidant de la carte ci-dessous.  À suivre dans une longue-vue ou un télescope. 

  • 7 janvier : vous pourrez découvrir à l’aube le rapprochement serré entre les planètes Jupiter et Mars (12′ d’écart apparent). La planète géante gazeuse est actuellement 20 fois plus brillante que la Planète rouge mais cette dernière ne cesse de se rapprocher de la Terre jusqu’à sa spectaculaire opposition le 27 juillet 2018. À suivre à l’œil nu.
  • 13 janvier : nouveau rapprochement planétaire à l’aube, cette fois-ci beaucoup plus délicat à observer entre Saturne et Mercure. Deux jours plus tard le vieux croissant de Lune sera à moins de 3° apparents. À suivre dans une paire de jumelles.   
Un précédent rapprochement planétaire entre Vénus et Mars. © Jean-Baptiste Feldmann
  • 17 janvier : Nouvelle Lune. C’est au cours des soirées qui précèdent la Nouvelle Lune qu’on peut le mieux admirer les constellations du ciel hivernal comme la majestueuse constellation d’Orion ou encore le Triangle d’hiver. Pour vous orienter dans le ciel, pensez à consulter la carte du ciel interactive de StelvisionÀ suivre à l’œil nu.
  • 31 janvier : deuxième Pleine Lune dans un même mois qui porte le nom de Lune bleue. Cette particularité s’est produite en juillet 2015 et se renouvellera en mars 2018. À suivre à l’œil nu.
La constellation Orion se dessine au-dessus de la Méditerranée. © Jean-Baptiste Feldmann

J’en profite pour vous dire que CIELMANIA, qui fêtera ses 4 ans d’existence au mois de mai, va passer d’ici quelques jours le cap des 1.000 articles. Si vous aimez le contenu de ce blog, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux, avec votre entourage ou même vos élèves ! Merci d’avance.

18 septembre : la folle journée de la Lune

En un peu moins de 24 heures la Lune a occulté trois planètes et une brillante étoile. Des spectacles immortalisés depuis différents lieux sur Terre.

Dans son mouvement autour de la Terre, la Lune passe régulièrement devant des étoiles et beaucoup plus rarement devant une planète ou le Soleil (comme ce fut le cas le 21 août dernier). Mais la journée du lundi 18 septembre a été exceptionnelle puisque notre satellite naturel a occulté successivement trois planètes (Vénus, Mars et Mercure, visibles sur cette très belle image de Louis Rouxel) ainsi que la brillante Régulus.

Quatre phénomènes observables chacun depuis un point du globe (impossible d’en voir deux en restant au même endroit) mais malheureusement aucun en France. Continuer la lecture

Admirez les planètes Vénus, Mercure et Mars à l’aube

Trois planètes semblent se poursuivre le long de l’écliptique en fin de nuit. Leur chassé-croisé va durer pendant quelques jours.

Si vous mettez le nez dehors vers 6 heures du matin et que vous regardez en direction de l’EST, vous pourrez profiter de la présence pendant quelques jours des planètes Vénus, Mercure et Mars (voir les éphémérides de septembre). Vénus est bien entendu la plus brillante avec une magnitude de -4. Après son élongation maximale à l’OUEST du Soleil le 3 juin dernier, la seconde planète du Système solaire reste à bonne distance des lueurs de notre étoile et nous avons encore de belles semaines d’observations avant sa conjonction supérieure le 9 janvier 2018.

Mercure nous offre au cours de ce mois sa meilleure période d’observation matinale de l’année avec une magnitude qui varie de 0 le 13 septembre à -1,4 quinze jours plus tard. Il faut donc en profiter pour la rechercher une heure avant le lever du Soleil. Continuer la lecture

En vidéo : les spectacles célestes du mois de septembre

C’est la rentrée et Substratum revient avec une nouvelle vidéo pour nous présenter les éphémérides de septembre, plus quelques surprises…

Les vacances sont derrière nous avec leurs nuits étoilées mais il y a plein de belles observations à réaliser en septembre. Laissons-nous guider une nouvelle fois par Substratum, la jeune chaîne YouTube qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école et qui s’est enrichie d’une vidéo mensuelle pour présenter les éphémérides astronomiques.

Impossible d’évoquer le ciel de septembre sans parler encore un peu de la formidable éclipse totale de Soleil aux USA le 21 août dernier. Notre Youtubeur y était et nous a ramené de belles images qu’il nous présente en tout début de vidéo.  Continuer la lecture

Croissant de Lune sur le château des Évêques à Chauvigny

Le 25 juillet un jeune croissant de Lune passait derrière le château des Évêques à Chauvigny, jolie commune dans le département de la Vienne.

Quatrième agglomération du département de la Vienne (après Poitiers, Châtellerault et Loudun), Chauvigny est une commune d’un peu plus de 7.000 habitants qui est connue pour son important patrimoine médiéval. Un ensemble fortifié constitué de plusieurs châteaux occupe en effet un promontoire rocheux qui domine les vallées creusées par deux cours d’eau, la Vienne et le Talbat.

C’est à partir du XIe siècle que cet éperon rocheux stratégique est occupé et rapidement fortifié. Plusieurs châteaux y seront construits successivement, protégés par des remparts. Un bourg se développe au pied de cette cité forte qui changera de main à plusieurs reprises.

Le château le plus ancien est le château baronnial ou château des Évêques de Poitiers qui fut édifié au XIIe siècle. C’est en effet peu après l’an 1000 que les évêques de Poitiers deviennent seigneurs de Chauvigny (puis barons à partir du XIVe siècle), car ils ont hérité d’une seigneurie qu’ils occuperont jusqu’à la Révolution française. Ils y font construire un château qui tombera en ruines après 1789 et qui sera en partie restauré aux XIXe et XXe siècles.

C’est la silhouette de cet ouvrage qui se détache sur ce cliché réalisé dans la soirée du 25 juillet, alors qu’un jeune croissant de Lune âgé d’une soixantaine d’heures est en train de se coucher, tout comme la discrète planète Mercure que l’on devine en zoomant sur l’image (légèrement au-dessus de l’extrémité droite du château).

Ce weekend vous avez rendez-vous avec les Nuits des étoiles

Les 28, 29 et 30 juillet de très nombreux clubs d’astronomie vous accueilleront à l’occasion d’une nouvelle édition des Nuits des étoiles.

Juillet et août sont traditionnellement des mois dédiés à la pratique de l’astronomie : avec les congés annuels et la douceur des nuits d’été, chacun peut en profiter pour admirer le ciel nocturne, en particulier à l’occasion des Nuits des étoiles 2017 qui se tiendront les 28, 29 et 30 juillet un peu partout en France à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (consultez la carte des manifestations).

Les clubs d’astronomie vous ouvriront leurs portes et leur coupoles pour deux ou trois soirées de découverte du ciel (avec animations et observations du Soleil en journée), un peu comme le fait chaque année le Club d’Astronomie de Lyon Ampère (CALA) en organisant au printemps la  Nuit de l’Équinoxe (vidéo ci-dessus) dans le cadre remarquable du Théâtre Antique de Lyon sur la colline de Fourvière. Continuer la lecture

29 mars : le retour du jeune croissant de Lune sur l’horizon

La quatrième lunaison de l’année a débuté avec un jeune croissant qui surplombait l’horizon dans la soirée du 29 mars, 40 heures après la Nouvelle Lune.

Comme à chaque début de lunaison, c’est un spectacle enchanteur qui attend les observateurs quand la nuit tombe. Entre deux et quatre jours après la Nouvelle Lune, un petit croissant lunaire nous adresse un sourire lumineux, accompagné d’une délicate lueur sur le reste du disque lunaire, la lumière cendrée ou clair de Terre. Imaginez un astronaute placé sur la Lune à cette époque : il verrait dans le ciel la Pleine Terre presque cent fois plus lumineuse que la Pleine Lune lorsque nous l’admirons depuis notre planète !

On pouvait en théorie tenter de repérer le premier croissant de cette nouvelle lunaison (la quatrième de l’année) à partir du 28 au soir, environ 16 heures seulement après la Nouvelle Lune. Continuer la lecture

La discrète planète Mercure est de retour au crépuscule

Vous avez quelques jours pour repérer Mercure (la première planète du Système solaire) sur l’horizon OUEST après le coucher du Soleil.

Plus proche planète du Soleil, Mercure est toujours délicate à observer, perdue dans les lueurs de l’aube ou du crépuscule (les premiers Égyptiens ont d’ailleurs longtemps cru qu’il s’agissait de deux astres différents : un le soir, un autre le matin). Mais si vous savez à quel moment et dans quelle direction regarder, vous trouverez Mercure assez facilement en raison de son éclat en général assez élevé. C’est d’ailleurs sa luminosité qui avait permis aux Sumériens de la repérer dès l’Antiquité.

En raison de son déplacement très rapide (la planète met seulement 88 jours pour faire le tour du Soleil), les Romains lui avaient donné le nom du dieu du commerce alors que chez les Grecs Mercure était assimilée à Hermès, le Messager des Dieux. Continuer la lecture

Une comète croise une planète dans le coronographe de SOHO

Mercure et la comète 2P/Encke sont actuellement visibles dans le champ du coronographe LASCO C3 de l’observatoire solaire SOHO.

SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite d’une masse de 1,8 tonne qui a été placé au point de Lagrange L1 à environ 1,5 million de km de notre planète, là ou l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. Ses observations solaires viennent compléter celles de SDO, Solar Dynamics Observatory. Lancé il y a plus de 20 ans, le 2 décembre 1995 exactement, SOHO fournit quotidiennement un bulletin de santé de notre étoile dans différentes longueurs d’onde à l’aide de ses 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.

Les coronographes LASCO C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire (LASCO signifie Large Angle and Spectrometric Coronagraph). Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux, de façon à pouvoir observer ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également des étoiles et parfois des planètes et des comètes. Continuer la lecture

Atlas Virtuel des Planètes : le Système solaire à portée de clic

Fruit du travail de deux passionnés d’astronomie et d’informatique, l’Atlas Virtuel des Planètes est un formidable outil d’exploration du Système solaire.  

En 2008 je vous avais présenté l’excellent Atlas Virtuel de la Lune (AVL), un logiciel gratuit conçu pour partir à la découverte de notre satellite naturel. Grâce à de nombreuses fonctionnalités permettant d’exploiter des milliers de photographies prises depuis la Terre ou l’orbite lunaire, l’AVL mettait alors la Lune à la portée de tous.

Capture d’écran montrant l’aspect de Jupiter d’après l’Atlas Virtuel des Planètes.

Forts de leur succès, Christian Legrand et Patrick Chevalley, les auteurs de l’AVL, ont mis en ligne en 2015 l’Atlas Virtuel des Planètes (AVP).       Continuer la lecture

En vidéo : les spectacles à suivre dans le ciel au mois de mars

Que nous réserve le ciel en mars 2017 ? Réponse avec une jolie vidéo que nous propose Substratum, une jeune chaîne sur YouTube.

La réalisation de vidéos diffusées sur Internet est une activité en pleine expansion à laquelle n’échappe pas la vulgarisation scientifique. On connaît bien La galaxie de Florence Porcel ou Le Sense of Wonder, des chaînes qui présentent intelligemment et avec humour des sujets en lien avec l’astronomie, l’astrophysique ou encore la conquête de l’espace. Plus modestement, Substratum est une jeune chaîne qui s’adresse beaucoup aux enfants (et un peu à leurs parents) pour réexpliquer les leçons vues à l’école.

Depuis quelques mois Substratum s’est enrichie d’une vidéo mensuelle pour présenter les éphémérides astronomiques : des séquences filmées de manière ludique accompagnées d’explications accessibles à tous. Continuer la lecture

Admirez le retour de la lumière cendrée à l’aube

La lumière cendrée ou clair de Terre n’est jamais aussi belle que 2 ou 3 jours avant la Nouvelle Lune. C’est le moment de l’admirer à l’aube.

Avez-vous déjà entendu parler de la lumière cendrée ? Cette douce clarté, environ 10.000 fois plus faible que la Pleine Lune, permet de distinguer le reste du disque lunaire juste avant ou après la Nouvelle Lune, quand le croissant est assez fin pour ne pas trop nous éblouir.

Alors que ce croissant reçoit directement les rayons solaires, le reste de la surface lunaire est très légèrement éclairé par la lumière solaire que la Terre renvoie dans l’espace (les océans et les nuages terrestres jouent un peu un rôle de miroir). Le disque lunaire semble gris clair comme de la cendre, ce qui explique le nom de lumière cendrée.

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Trafic sur l’écliptique : 3 planètes se bousculent à l’ouest

Mars, Neptune et Vénus sont actuellement regroupées dans une petite portion de l’écliptique, cette bande céleste dans laquelle circulent les planètes.

Le ciel du soir rassemble actuellement plusieurs planètes : Vénus, la plus brillante et Mars la rouge sont les plus visibles. Des jumelles ou une petite lunette astronomique vous dévoileront également Neptune. Mars et Neptune se sont croisées le premier jour de l’année 2017, un rapprochement apparent que Neptune renouvellera avec Vénus le 12 janvier.

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Pour trouver les autres planètes il faut suivre l’écliptique dans le sens OUEST-EST en partant de Mars : Uranus est un peu plus haut dans la constellation des Poissons, Jupiter se trouve dans la Vierge, Saturne dans Ophiuchus et Mercure dans le Sagittaire. Continuer la lecture

Admirez la planète Vénus dans le ciel du soir

Pendant les semaines qui viennent vous aurez tout le temps d’admirer l’éclatante Vénus qui trône majestueusement au crépuscule.  

Peut-être avez-vous déjà remarqué qu’un astre très brillant étincelle au-dessus de l’horizon OUEST bien avant la nuit noire. Ce n’est pas un OVNI mais Vénus, la seconde planète du Système solaire (juste après Mercure), l’astre nocturne le plus brillant après la Lune en raison de sa relative proximité et surtout de la couche nuageuse qui l’entoure en permanence et qui renvoie la lumière solaire.

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Vénus va briller ainsi de mille feux au crépuscule jusqu’au début du mois de mars 2017. Continuer la lecture

Sept planètes au palmarès d’un astronome amateur

L’astronome amateur américain Charles Chiofar a tiré le portrait de toutes les planètes du Système solaire avec une lunette astronomique. 

Les astrophotographes qui immortalisent les surfaces planétaires savent combien il est difficile de composer avec la turbulence atmosphérique.  L’atmosphère est en effet constituée d’une multitude de bulles de température et d’humidité différentes qui font subir aux rayons lumineux qui les traversent des réfractions variables et imprévisibles. Après leur traversée de l’atmosphère, les rayons lumineux venus de l’espace finissent dans nos télescopes avec des angles d’incidence aléatoires, donnant des images de médiocre qualité.

Les astronomes professionnels ont résolu le problème de la turbulence atmosphérique en plaçant leurs instruments d’observation au-dessus de l’atmosphère (cas du télescope spatial Hubble par exemple) ou en équipant les télescopes terrestres d’optiques adaptatives qui compensent les effets néfastes de cette turbulence.

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Pour un astronome amateur il faut s’armer de patience s’il veut espérer obtenir des images planétaires de qualité. Continuer la lecture

Rendez-vous entre Mercure et la Lune le 29 septembre

Vendredi 29 septembre, de retour dans le ciel à l’aube, la planète Mercure était visible aux côtés d’un très fin croissant de vieille Lune.

Vous avez quelques jours pour observer la discrète Mercure. Plus proche planète du Soleil, elle est toujours délicate à observer, perdue dans les lueurs de l’aube ou du crépuscule.

Le 29 septembre à l’aube le fin croissant de vieille Lune accompagné de lumière cendrée se trouvait à environ 2° de Mercure comme le montre la photographie ci-dessous. Il s’agit bien entendu d’un rapprochement apparent : la Lune se trouvait alors à un peu moins de 400.000 km de la Terre alors que Mercure était à une distance proche de 150 millions de km !

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Le 28 septembre elle s’est écartée au maximum de notre étoile (on parle d’élongation maximale) et nous disposons de quelques jours pour l’admirer au-dessus de l’horizon EST avec une magnitude tout juste négative (-0,2). Ensuite elle replongera rapidement en direction du Soleil et il faudra attendre les premiers jours de décembre pour espérer la revoir au crépuscule. Continuer la lecture

Suivez Mercure dans le champ du coronographe de SOHO

Mercure, la première planète du Système solaire,  est visible dans le champ du coronographe LASCO C3 de l’observatoire solaire SOHO.

SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite d’une masse de 1,8 tonne qui a été placé au point de Lagrange L1 à environ 1,5 million de km de notre planète, là ou l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. Ses observations solaires viennent compléter celles de SDO, Solar Dynamics Observatory.

En vidéo : une gracieuse éruption solaire filmée par SDO

Lancé il y a plus de 20 ans, le 2 décembre 1995 exactement, SOHO fournit quotidiennement un bulletin de santé de notre étoile dans différentes longueurs d’onde à l’aide de ses 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.

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Les coronographes LASCO C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire (LASCO signifie Large Angle and Spectrometric Coronagraph). Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux, pour voir ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également des étoiles, descomètes kamikazes et parfois des planètes. Continuer la lecture

Les Pléiades et Vénus visibles dans le coronographe de SOHO

Très proches du Soleil, l’amas des Pléiades et Vénus sont visibles dans le champ du coronographe LASCO C3 de l’observatoire solaire SOHO.

SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite d’une masse de 1,8 tonne qui a été placé au point de Lagrange L1 à environ 1,5 million de km de notre planète, là ou l’attraction de la Terre et celle du Soleil sont en équilibre. Ses observations solaires viennent compléter celles de SDO, Solar Dynamics Observatory.

En vidéo : le transit de Mercure vu par SDO

Lancé il y a plus de 20 ans, le 2 décembre 1995 exactement, SOHO fournit quotidiennement un bulletin de santé de notre étoile dans différentes longueurs d’onde à l’aide de ses 12 instruments scientifiques : analyseurs de particules, télescopes, coronographes, spectrographe et imageurs.

soho

Les coronographes LASCO C2 (champ étroit) et C3 (grand champ) sont destinés à étudier la couronne solaire (Lasco signifie Large Angle and Spectrometric Coronagraph). Un cache central leur permet de masquer le Soleil, trop lumineux, pour voir ce qui se passe autour : des éruptions solaires bien sûr, mais également des étoiles, des comètes kamikazes et parfois des planètes. Continuer la lecture

En vidéo : découvrez les reliefs de la planète Mercure

La NASA vient de présenter la première carte complète de la topographie de Mercure en combinant de nombreuses images prises par la sonde Messenger.

Le jeudi 30 avril 2015 la sonde Messenger s’écrasait sur la planète Mercure après 4 ans d’étude et 4103 orbites autour de la première planète du Système solaire. Messenger (MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemistry and Ranging), un orbiteur de plus d’une tonne, avait été lancé par la NASA le 3 août 2004 et satellisé autour de Mercure le 18 mars 2011.

Alors que tout le monde avait les yeux rivés sur Mercure le 9 mai à l’occasion de son transit devant le Soleil, la NASA a publié une carte topographique détaillée de la surface de Mercure réalisée en combinant plus de 100.000 images fournies par l’imageur MDIS (Mercury Dual Imaging System) avec les données acquises par l’altimètre laser MLA (Mercury Laser Altimeter). Dans cette animation la coloration des reliefs va du rouge pour les plus élevés au violet pour les plus bas. Continuer la lecture

9 mai : suivez le transit de Mercure devant le Soleil

Le 9 mai vous pourrez observer pendant un peu plus de 7 heures le transit de Mercure devant le Soleil en prenant un certain nombre de précautions.

Le lundi après-midi 9 mai vous serez sans doute très nombreux à suivre l’un des rares passages de Mercure entre la Terre et le Soleil (on compte entre 13 et 14 transits de Mercure par siècle). Ce sera l’occasion d’admirer avec un filtre le petit point noir de la première planète du Système solaire devant le disque éclatant de notre étoile, un spectacle qui nous rappellera le transit de Vénus du 6 juin 2012.

En vidéo : revivez le transit de Vénus du 6 juin 2012

Mercure et Vénus circulant entre la Terre et le Soleil, il leur arrive de passer devant notre étoile. Si elles orbitaient autour du Soleil dans le même plan que la Terre, le plan de l’écliptique, nous assisterions à un transit lors de chaque conjonction inférieure, soit tous les 116 jours dans le cas de Mercure.

Mais en raison de l’inclinaison de leurs orbites les transits sont plus rares. Le dernier transit de Mercure visible en Europe a eu lieu le 7 mai 2003 et le prochain se produira le 11 novembre 2019.

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En France métropolitaine le  transit de Mercure du 9 mai 2016 débutera à 13 h 15 et s’achèvera aux alentours de 20 h 40 (heures locales). Remarquez comme notre pays est bien placé sur la carte de visibilité proposée par l’IMCCE. Mercure représentera un point noir environ 160 fois plus petit que le disque solaire qu’un montage de Pete Lawrence permet de comparer à la tache  AR 2529.

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