À Dijon, la belle renaissance d’un observatoire oublié

La Société astronomique de Bourgogne fait revivre l’observatoire de la Tour Philippe Le Bon à Dijon, un site scientifique renommé au XVIIIème siècle.

Si vous déambulez dans Dijon, vous ne manquerez pas de passer devant le Palais des ducs et des états de Bourgogne (qui abrite aujourd’hui la mairie et le musée des beaux-arts) dont la partie la plus ancienne date du XIVème siècle. Ce majestueux ensemble architectural est surmonté par la Tour Philippe le Bon, haute de 46 m et construite entre 1450 et 1460. Depuis la terrasse située à son sommet auquel on accède après avoir gravi les 316 marches d’un escalier en vis, on découvre l’ensemble de l’agglomération dijonnaise, voire beaucoup plus loin quand l’atmosphère est dégagée.

La Tour Philippe le Bon domine Dijon de ses 46 mètres. Au XVIIIème siècle les astronomes s’installaient sur sa terrasse pour arpenter le ciel. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

C’est dans cette Tour que la Société Astronomique de Bourgogne vous invite à venir admirer une méridienne horizontale constituée d’une règle en laiton de plus de 8 m de longueur. Continuer la lecture

L’énigmatique nuage interstellaire IRAS 05437 + 2502

Découvert en 1983 par un satellite astronomique infrarouge, IRAS 05437 + 2502 est un curieux nuage de poussière situé dans la constellation du Taureau.

Iras (Infrared Astronomical Satellite) est un satellite qui n’aura fonctionné que dix mois en 1983 ce qui ne l’a pas empêché de découvrir près de 250 000 cibles dans l’infrarouge lointain (de 12 à 100 micromètres de longueur d’onde) grâce à ses détecteurs placés au foyer d’un télescope de 60 cm de diamètre et refroidis à moins de 4 degrés Kelvin.

On lui doit quelques découvertes célèbres comme le disque de poussière autour de l’étoile Bêta Pictoris ou encore la comète IRAS–Araki–Alcock. Continuer la lecture

Vénus aux côtés de l’étoile Spica de la Vierge

De retour dans le ciel à l’aube, la planète Vénus est actuellement dans la constellation de la Vierge, non loin de sa plus brillante étoile, Spica.  

Spica (Alpha Virginis) est la plus brillante étoile de la Vierge, une constellation connue pour abriter un amas de plus de 1.500 galaxies dont Arp 116Située à plus de 250 années-lumière, Alpha Virginis (appelée aussi l’Épi) est la quinzième étoile la plus brillante du ciel nocturne (la première étant Sirius dans la constellation du Grand Chien). Cet astre est en réalité une binaire à éclipses dont l’éclat varie de 6/100ème de magnitude tous les 4 jours environ.

Vénus est à côté de Spica de la Vierge à l’aube du 18 novembre. © Jean-Baptiste Feldmann

La déclinaison de l’Épi (-11°) lui vaut d’être régulièrement occultée par la Lune, beaucoup plus rarement par Mercure et VénusContinuer la lecture

La constellation d’Orion surplombe le sud avant l’aube

Au cours de l’automne il vous faut sortir en fin de nuit si vous voulez admirer la belle constellation d’Orion lorsqu’elle passe plein sud. 

La constellation d’Orion fascine les hommes depuis des millénaires et les photographes depuis que leurs capteurs sont assez sensibles pour l’immortaliser. Cette constellation, sans conteste la plus belle de toutes, nous raconte l’histoire d’un chasseur arrogant qui mourut foudroyé par le venin d’un scorpion.

En automne la constellation d’Orion révèle sa beauté avant l’aube au-dessus de l’église de Curtil-Vergy en Côte-d’Or. © Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

Dans la mythologie grecque le chasseur géant Orion passait son temps à se vanter de ses prouesses, ce qui avait le don d’exaspérer Héra, sœur et femme de Zeus. Elle lui envoya un scorpion qui le piqua et le tua. Continuer la lecture

Amas d’étoiles et galaxies dans une portion de ciel

Au zénith en fin de nuit en automne, une portion de ciel révèle sa richesse à l’œil nu si l’on s’éloigne des lumières parasites.

La pollution lumineuse nous prive de spectacles nocturnes insoupçonnés ; il suffit pour s’en convaincre de se rendre en fin de nuit dans un coin de campagne épargné par les lampadaires et de lever la tête : entre les constellations de Cassiopée et du Taureau (aidez-vous de la carte du ciel de Stelvision pour vous repérer) une large bande de ciel qui déborde jusqu’à Andromède nous offre pas moins de 7 objets célestes remarquables.

Découvrons l’un après l’autre chacun de ces objets que l’on pourra mieux apprécier à l’aide d’une paire de jumelles ou d’une longue-vueContinuer la lecture

Nouveau rendez-vous entre Saturne et la Lune

La soirée du 11 novembre a été marquée par un joli rendez-vous céleste : un rapprochement apparent entre Saturne et le jeune croissant de Lune.

Comme je vous l’annonçais dans les éphémérides, Saturne avait rendez-vous avec un jeune croissant de Lune dans la soirée du 11 novembre, un rapprochement qui n’était bien sûr qu’apparent puisque en réalité la Lune se situe en moyenne à 400 000 km de nous alors que Saturne est à plus d’1 milliard de km !

Rapprochement entre Saturne et la Lune le 11 novembre. © Jean-Baptiste Feldmann

Sixième planète du Système solaire en partant du Soleil et seconde après Jupiter si l’on classe les planètes selon leur taille ou leur masse, Saturne est sans aucun doute l’astre qui fascine le plus et qui est à l’origine de très nombreuses vocations d’astronomes. Continuer la lecture

L’astronome D. Machholz découvre sa douzième comète

À l’heure de la surveillance automatisée du ciel nocturne, l’astronome amateur américain D. Machholz vient de découvrir visuellement sa douzième comète.

L’exploit est à peine imaginable : alors que le ciel nocturne est depuis quelques années sous la surveillance constante de réseaux de télescopes automatisés (comme ceux du Catalina Sky Survey installés dans les monts Santa Catalina près de Tucson en Arizona) qui traquent tous les astres en mouvement (comètes et astéroïdes), l’astronome américain Donald Machholz vient de découvrir visuellement sa douzième comète le 7 novembre (de magnitude 10) à l’aide d’un télescope de 47 centimètres de diamètre (découverte qu’il partage avec les japonais S. Fujikawa et M. Iwamoto, d’où son nom : C/2018 V1 Machholz–Fujikawa–Iwamoto).

D. Machholz pose ici à côté d’une paire de jumelles dédiée à la recherche de comètes.

Ce passionné de comètes âgé de 66 ans (que l’on peut suivre sur Twitter et Facebook) a découvert son premier astre chevelu il y a 40 ans ! Continuer la lecture

Comment admirer le joli croissant de Vénus à l’aube

Après sa conjonction inférieure avec le Soleil le mois dernier, Vénus est de retour à l’aube sous la forme d’un petit croissant. Explications. 

Tout comme la Lune, la planète Vénus présente des phases ; on peut ainsi la voir en croissant, en quartier ou même gibbeuse. Une simple paire de jumelles ou une longue-vue permettent de faire cette amusante observation. Si vous regardez actuellement l’horizon EST vers 7 heures du matin, vous repairerez facilement la brillante planète (magnitude -4) et un instrument grossissant quelques dizaines de fois vous révélera son croissant d’environ 1 minute d’arc.

Le croissant de Vénus à l’aube du 7 novembre saisi avec un zoom de 1200 mm de focale. Le croissant est en réalité bien plus fin mais la diffusion de la lumière le montre plus épais.

Après avoir étincelé pendant des mois dans le ciel du soir, la seconde planète du Système solaire (que l’on voit ici au-dessus du phare de Sanary-sur-Mer) est revenue dans le ciel du matin. Continuer la lecture

En images : les Rencontres du Ciel et de l’Espace 2018

Les Rencontres du Ciel et de l’Espace se sont déroulées du 1 au 3 novembre. Retour en images sur ce grand salon du loisir astronomique.

Rendez-vous incontournable du monde de l’Astronomie tous les deux ans à la Cité des sciences et de l’industrie (Paris), Les Rencontres du Ciel et de l’Espace (onzième édition) viennent de s’achever. Difficile de résumer trois jours intenses de conférences, tables rondes et forums techniques sans oublier de nombreuses contributions.

Si je ne devais retenir qu’une seule conférence parmi les 32 qui se succédaient dans deux amphithéâtres de 400 et 900 places, je citerais celle intitulée “trous noirs et gravitation quantique” où près d’un millier de personnes sont venues écouter l’astrophysicien Aurélien Barrau (rédacteur du blog COSMOGONIES).

En ce qui concerne les stands, j’ai eu le plaisir de retrouver certains amis et/ou partenaires de CIELMANIA :

Suivez l’arrivée de 46P/Wirtanen, la comète de l’année

Avec une magnitude estimée à 3 pour le début du mois de décembre, 46P/Wirtanen s’annonce comme une comète prometteuse à suivre avant les fêtes. 

Le 17 janvier 1948 l’astronome américain Carl Alvar Wirtanen découvrit un astre chevelu sur une photographie réalisée deux jours plus tôt à l’Observatoire Lick. L’astre qui allait porter son nom est une comète périodique qui fait le tour du Soleil en 5,44 ans. En 2018 46P/Wirtanen passera à un peu plus de 11 millions de kilomètres de la Terre le 11 décembre (quatre jours avant son périhélie), entrant ainsi dans le top 10 des comètes les plus proches de ces cinquante dernières années.

On peut suivre sur ce montage photographique l’évolution de la comète 46P/Wirtanen qui a gagné deux magnitudes en un mois. © Justin Tilbrook

Sur ce montage photographique de Justin Tilbrook, on peut voir l’évolution de l’éclat de la comète qui est passée de magnitude 11 à magnitude 9 entre le 15 septembre et le 18 octobre, époque où elle se trouvait au niveau de l’orbite de la planète Mars. Continuer la lecture

Le ballon d’un jeune Québécois atteint la stratosphère

Tristan Leblanc, jeune Québécois de 17 ans, a construit et envoyé une petite nacelle et son ballon dans la stratosphère à plus de 32 kilomètres d’altitude.

L’espace fait toujours rêver ; il suffit pour s’en convaincre de voir l’engouement que suscitent des projets comme le lancement de la Tesla d’Elon Musk en février 2018 ou encore le saut de Felix Baumgartner depuis la stratosphère en 2012. Sans parler du cinquantenaire du premier Homme sur la Lune que nous fêterons en 2019 et qui devrait faire naître de nombreuses vocations.

Outre de solides connaissances scientifiques, de tels exploits nécessitent de gros investissements. Mais la passion et l’intelligence permettent parfois de belles réalisations avec peu de moyens : exemple avec Tristan Leblanc qui vient de lancer son propre ballon stratosphérique. Continuer la lecture

Que voir dans le ciel nocturne au mois de novembre 2018

La Lune qui frôle Saturne, l’essaim des Léonides ou la recherche de la lumière zodiacale, voici quelques-uns des spectacles célestes de ce mois de novembre.

Ce mois de novembre débute en fanfare avec la onzième édition des Rencontres du Ciel et de l’Espace (RCE)  qui se dérouleront à la Cité des sciences et de l’industrie (Paris) pendant trois jours du premier au 3 novembre. L’événement ayant lieu seulement tous les deux ans, il serait dommage de le manquer : allez-y pour faire le plein de conférences, de tables rondes et de rencontres avec amateurs et professionnels du monde de l’astronomie, c’est un excellent dopant avant de retourner à vos observations en solitaire !

Ne manquez pas la onzième édition des RCE. © Jean-Baptiste Feldmann

Avant de détailler les prochains rendez-vous que vous avez avec le ciel nocturne, je vous rappelle que les nuits commencent à être fraîches : n’oubliez pas de relire les 5 conseils pour observer sans avoir froid ! Continuer la lecture

Participez aux Rencontres du Ciel et de l’Espace 2018

Les Rencontres du Ciel et de l’Espace 2018 se tiendront du premier au 3 novembre à la  Cité des sciences et de l’industrie à Paris.

Comme tous les deux ans depuis 1998, à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (AFA), les passionnés du ciel vont se retrouver à l’occasion de la onzième édition des Rencontres du Ciel et de l’Espace (RCE)  qui se dérouleront à la Cité des sciences et de l’industrie (Paris) pendant trois jours du premier au 3 novembre.

Une multitude de conférences vous sont proposées au cours des Rencontres du Ciel et de l’Espace qui se dérouleront du premier au 3 novembre. © Jean-Baptiste Feldmann

Si les nuits d’observations sont très attendues lors des Rencontres astronomiques de printemps, les RCE ne sont nullement tributaires des aléas météorologiques. Elles donnent l’occasion aux novices de découvrir le monde de l’astronomie et aux passionnés de partager leur savoir et d’échanger avec le public. Continuer la lecture

Pleine Lune d’octobre dans une lampe-tempête

Retour sur la Pleine Lune d’octobre, un joli luminaire qui avait naturellement sa place dans une lampe-tempête peu après son lever.

C’est une nouvelle image à glisser dans la série des jeux de Lune avec cette fois l’utilisation d’une lampe-tempête comme accessoire et toujours l’aide dévouée de mon assistante (saluons au passage sa patience et sa coopération avec le photographe). Rappelons que la lampe-tempête était une lampe à pétrole transportable dont la flamme était protégée du vent par un verre bombé.

Quand la Pleine Lune remplit la lampe-tempête. © Jean-Baptiste Feldmann

La onzième Pleine Lune de l’année s’est produite le 24 octobre, dixième mois d’une année qui comptera 13 Pleines Lunes. Une lunaison durant en moyenne 29,5 jours, 12 lunaisons font donc 354 jours, soit onze jours de moins que l’année solaire. Par conséquent, si on a une Pleine Lune dans les onze premiers jours de janvier (ce qui fut le cas le 2 janvier 2018), l’année en comptera 13.  Continuer la lecture

L’Irlande devient le seizième membre de l’ESO

L’adhésion de l’Irlande à l’ESO porte désormais à 16 le nombre de pays engagés dans le développement du télescope géant E-ELT. 

Petit pays d’un peu plus de 5 millions d’habitants, l’Irlande a une longue tradition astronomique. C’est en effet à Birr, une ville des Midlands, que William Parsons, troisième comte de Ross, fit construire en 1860 le Léviathan (gravure ci-dessous), un télescope de 183 centimètres de diamètre qui resta le plus grand du monde jusqu’à la mise en service du télescope Hooker de 2,5 mètres à l’Observatoire américain du mont Wilson en 1917.

Gravure montrant le Léviathan, un télescope de 183 cm appartenant à William Parsons.

Le site du Léviathan accueille désormais quelques-unes des antennes du radiotélescope européen géant LOFAR (LOw Frequency ARray). Continuer la lecture

Vol de nuit, un avion sous les étoiles

Clin d’œil à Antoine de Saint-Exupéry avec cette image nocturne prise sur un aérodrome qui évoque un vol de nuit sous les étoiles.

L’aérodrome de Nuits-Saint-Georges en Côte-d’Or est utilisé pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme. Il y a longtemps que j’espérais y trouver un avion laissé la nuit sur une piste, les engins étant habituellement rangés dans des hangars.

L’occasion s’est enfin présentée dans la soirée du 29 septembre, alors que je revenais d’une prise de vue de la Station spatiale internationale au-dessus du lavoir de Fussey. Continuer la lecture

Mars, la planète qu’on peut (parfois) toucher du doigt

Tous les 15 ans environ la planète Mars est au plus près de la Terre (c’est le cas en 2018) et on peut presque la toucher du doigt. Explications.

Cela ne vous a pas échappé : en 2018 la Planète rouge (une couleur provoquée par la présence d’oxyde de fer à sa surface) était particulièrement visible dans le ciel au moment de son opposition en juillet, et c’est encore le cas sur cette image réalisée trois mois plus tard en présente de la Lune (un rapprochement apparent qui s’est produit le 18 octobre) ; l’occasion de toucher du doigt la planète si chère à Camille Flammarion. Un spectacle qui ne s’était pas produit depuis 2003. Pourquoi un tel intervalle de 15 ans ? Explications.

Le 18 octobre la Planète rouge (au bout du doigt) se trouvait à proximité de la Lune. Trois mois après sa spectaculaire opposition le 27 juillet elle est encore assez brillante pour être repérée par les néophytes en début de nuit. @ Jean-Baptiste Feldmann/CIELMANIA

Les oppositions martiennes (c’est le moment où la Terre s’interpose entre le Soleil et Mars) se produisent à un intervalle de 2 ans et 49 jours.  Continuer la lecture

Non, il n’y a pas cinq planètes à observer cette semaine !

Vénus, Mercure et Jupiter plongeant à l’ouest sur les traces du Soleil, seules les planètes Mars et Saturne sont réellement visibles. Explications.

Vous avez peut-être lu une curieuse information cette semaine qui prétend que cinq planètes sont actuellement observables à l’œil nu. Il semble que des médias français se soient inspirés d’un article paru dans un journal australien ; problème, la position des planètes n’est pas la même dans un pays à cheval sur le tropique du Capricorne et en France.

Si le phénomène s’est déjà produit chez nous, par exemple en janvier 2016 (je l’avais immortalisé dans le ciel du Haut Beaujolais), ce n’est pas le cas en ce mois d’octobre 2018. Il suffit de regarder en détail les éphémérides : en choisissant par exemple les données fournies pour le 14 octobre, on peut  lire que le Soleil se couche à 17 h 17 (TU), Vénus deux minutes plus tôt, Mercure à 17 h 47 (son éclat est trop faible pour la repérer dans les lueurs du couchant) et Jupiter à 18h44.

Seules les planètes Mars et Saturne sont actuellement bien observables en début de nuit, ici avec le château du Clos de Vougeot au premier plan. © Jean-Baptiste Feldmann

Autant dire que seule cette dernière peut espérer être observée, et encore ce sera au ras de l’horizon dans un ciel très clair (comme le montre cette image réalisée le 11 octobre).  Continuer la lecture

Saturne et la Lune au-dessus du Château-Gris

Le 15 octobre Saturne et la Lune dominaient le Château-Gris, une belle demeure au milieu du vignoble de Nuits-Saint-Georges. 

Situé sur les hauteurs de la commune de Nuits-Saint-Georges en Côte-d’or, le Château-Gris (que j’avais déjà photographié au clair de Lune) appartient à la maison Albert Bichot. Construit au XVIIIe siècle, il est le joyau architectural d’un clos de 3,5 hectares de vignes plantées en terrasse (du Pinot Noir dans la partie basse et du Chardonnay en altitude) dont l’âge moyen dépasse 40 ans.

Saturne (en bas à droite de la Lune) se devine le 15 octobre en début de nuit alors que l’éclairage du Château-Gris met en valeur le bâtiment. © Jean-Baptiste Feldmann

Ces parcelles dominent la ville natale de l’astronome Félix Tisserand qui y est né le 13 janvier 1845. Quant au nom de Château-Gris il fait référence à la couleur du toit en ardoise. Continuer la lecture

Pluie d’étoiles sur Brochon pour le Jour de la Nuit

À l’occasion de cette nouvelle édition du Jour de la Nuit, Brochon proposait ce 13 octobre une soirée dédiée aux spectacles célestes.

De plus en plus de communes cherchent désormais à réduire la pollution lumineuse pour des raisons économiques et écologiques. C’est le cas de Brochon en Côte-d’Or où depuis plusieurs années l’éclairage urbain est interrompu une partie de la nuit, offrant aux habitants la possibilité de découvrir la Voie lactée malgré les lumières de Dijon au nord et de Gevrey-Chambertin au sud.

Pour marquer cette dixième édition du Jour de la Nuit le 13 octobre, la commune était plongée dans le noir et offrait à ses habitants une découverte du ciel nocturne. Continuer la lecture

"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh