Le télescope austral Gemini a immortalisé NGC 6845, un majestueux quatuor de galaxies situé à 270 millions d’années-lumière de la Terre.
Deux télescopes géants :
Le télescope Gemini austral est un instrument installé au sommet du Cerro Pachón, dans les Andes chiliennes. Son équivalent boréal est implanté à Hawaii. À eux deux, ces télescopes jumeaux peuvent scruter la totalité du ciel étoilé. Avec leur miroir principal de 8,1 mètres de diamètre, ils font partie des plus grands instruments actuellement en service. C’est avec le Gemini austral qu’a été réalisé ce magnifique portrait de NGC 6845 :
NGC 6845 est distant de 270 millions d’années-lumière. Il regroupe en réalité quatre galaxies là où leur découvreur, John Herschel, n’en voyait qu’une. C’est depuis l’Observatoire du Cap de bonne Espérance que le fils de William Herschel dénicha cet objet céleste le 7 juillet 1834. Continuer la lecture →
Ce 27 décembre, la Lune était encadrée par Jupiter et Saturne. Spectacle céleste depuis la chapelle Saint-Joseph des Pierres Plantées.
Une chapelle dans le Beaujolais :
La chapelle Saint-Joseph des Pierres Plantées a été édifiée en 2015. Rattachée à la commune de Ville sur Jarnioux, elle surplombe Oingt, l’un des plus beaux villages de France. Accessible uniquement par un chemin de randonnée, le site vaut le détour pour le panorama qu’il offre sur les monts du Beaujolais. Je me suis rendu à la chapelle en fin d’après-midi le 27 décembre 2022 pour y admirer le crépuscule. La Lune, âgée de quatre jours, présentait un gros croissant. Les planètes Jupiter et Saturne l’encadraient :
Les deux géantes gazeuses s’éloignent lentement de nous, mais leur éclat est toujours intéressant. Magnitudes -2,5 pour Jupiter et 0,8 pour Saturne. Le cliché a été réalisé avec un boîtier Nikon D7100 et un objectif Samyang de 12 millimètres de focale. Pose de deux secondes à 1000 iso. Continuer la lecture →
Crise énergétique oblige, Enedis vient d’annoncer une baisse historique de la consommation électrique de l’éclairage public.
Moins d’éclairage nocturne :
La crise énergétique qui touche l’Europe a au moins un effet positif : la diminution de la pollution lumineuse. C’est Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité en France, qui l’a annoncé. Durant la première quinzaine de décembre, on note une forte diminution de la consommation d’électricité entre minuit et quatre heures du matin. Une chute de 20% par rapport à la même période en 2021. Ce chiffre vient confirmer une prise de conscience de la population et des élus. Toujours selon Enedis, 72 % des Français sont favorables à l’extinction de l’éclairage public après 22 heures. Et 68 % des maires interrogés ont déjà mis en place de telles mesures :
Il faut dire que l’éclairage nocturne est très gourmand. Les onze millions de lampadaires qui couvrent le territoire français représentent plus de 40% de la consommation électrique des communes ! Sans parler de son impact sur les rythmes biologiques et la biodiversité. Et ce n’est pas l’emploi de lampes à Led qui améliorera la situation. Selon l’Inserm, l’usage de ce nouveau type d’éclairage pourrait accélérer le développement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
La fin de l’abondance :
Le XXème siècle aura été celui d’une surproduction d’électricité, une énergie considérée alors comme propre et inépuisable. Un état d’esprit qu’illustre bien la commande passée en 1937 par la Compagnie parisienne de distribution d’électricité au peintre Raoul Dufy. Avec comme objectif de « mettre en valeur le rôle de l’électricité dans la vie nationale et dégager notamment le rôle social de premier plan joué par la lumière électrique ». S’en suivra une peinture monumentale (ci-dessous) de 60X10 m rendant hommage à la Fée Électricité :
Pendant plusieurs décennies, cette électricité bienfaisante a été utilisée sans compter, notamment en matière d’éclairage nocturne. La crise énergétique pourrait enfin mettre un terme à ce gaspillage.
Si la constellation d’Orion est célèbre pour sa nébuleuse, elle recèle d’autres trésors à découvrir, comme par exemple l’amas ouvert NGC 2169.
Dans l’ombre d’une nébuleuse :
Comme d’autres objets célestes présents dans la constellation d’Orion, l’amas ouvert NGC 2169 vit dans l’ombre de Messier 42. Cette célébrissime nébuleuse a tendance à nous faire oublier qu’elle n’est pas le seul charme de cette belle constellation hivernale. Il est temps de pointer votre télescope vers d’autres cibles ! Direction au Nord-Est de Bételgeuse, l’étoile orangée qui symbolise l’épaule gauche du chasseur Orion. L’amas ouvert que nous allons découvrir aujourd’hui forme un petit triangle avec deux étoiles faiblement visibles à l’œil nu, xi (ξ Orionis) et nu (v Orionis) :
Dans une longue-vue, NGC 2169 révèle tout de suite sa forme atypique. Il est en effet constitué de deux ensembles distincts de cinq ou six étoiles. Un plus gros télescope dévoile quelques astres plus faibles. Continuer la lecture →
Une nouvelle comète vient nous rendre visite, et elle sera visible dans une paire de jumelles en février 2023. Il s’agit de C/2022 E3 (ZTF).
Grande voyageuse :
C/2022 E3 (ZTF) est une comète à très longue période orbitale qui nous a déjà rendu visite il y a environ 50.000 ans. Elle a été découverte le 2 mars 2022 par le Zwicky Transient Facility. Nommé en hommage à l’astrophysicien Fritz Zwicky (1898-1974), ce relevé astronomique est assuré par l’un des télescopes du mont Palomar. Lors de sa découverte, C/2022 E3 (ZTF) avait une magnitude de 17 et se trouvait à 4 Unités Astronomiques (UA). Mais les calculs des astronomes ont montré que cet astre chevelu allait s’approcher assez près de la Terre :
Le 1er février 2023, la comète passera à un peu moins de 0,3 UA. Elle devrait alors avoir une magnitude proche de 5, ce qui la rendra facilement observable aux jumelles ou avec une longue-vue. Selon certaines sources, elle pourrait même atteindre la magnitude 4, devenant ainsi visible à l’œil nu, loin de toute pollution lumineuse.
La pluie d’étoiles filantes de l’essaim des Géminides le 14 décembre a été immortalisée depuis le site majestueux de Stonehenge.
Le plus célèbre des monuments mégalithiques :
Stonehenge se situe dans le comté du Wiltshire (Sud-Ouest de l’Angleterre). C’est là qu’il y a un peu plus de 4.000 ans, des hommes ont dressé d’immenses structures circulaires à l’aide de pierres. Lorsque à cette époque on se plaçait à l’intérieur du monument de Stonehenge le jour du solstice d’été, on voyait se lever le Soleil en direction du Nord-Est. L’astre du jour apparaissait alors juste au-dessus d’une pierre dressée à l’extérieur du cercle :
Sur le sommet chilien du Cerro Armazones, le bâtiment qui soutiendra l’immense coupole du futur télescope géant E-ELT prend forme.
Un géant sous le ciel du Chili :
L’E-ELT (European Extremely Large Telescope) est le dernier fleuron de l’Observatoire européen austral (ESO). Alors que le JWST explore l’Univers depuis l’espace, l’Europe a entamé la construction d’un télescope terrestre géant. Avec cet instrument gigantesque, les astronomes pourront observer l’Univers en lumière visible et dans l’infrarouge. Dans un premier temps, il avait été envisagé de le construire aux Canaries. En effet, cet archipel situé au large du Maroc compte déjà deux grands observatoires, dont le GTC. Mais c’est un sommet des Andes chiliennes qui a finalement été retenu. Il s’agit du Cerro Armazones :
Cette montagne culmine à 3.000 mètres d’altitude dans le désert d’Atacama. Et c’est à une vingtaine de kilomètres de là que se trouve un autre observatoire de l’ESO, le Very Large Telescope. Continuer la lecture →
Spectacle impressionnant immortalisé par Damian Peach : de gigantesques ombres saluent le lever du Soleil dans le cratère lunaire Platon.
Un faux lac lunaire :
Lorsque le Soleil se lève, des ombres démesurées s’étirent sur le fond de Platon, un cratère d’impact lunaire d’une centaine de kilomètres. Voici la scène qui a été enregistrée par l’un des plus talentueux astrophotographes planétaires, Damian Peach (voir son site internet). On lui doit une collection de superbes clichés réalisés ces dernières années, comme par exemple cette incroyable image de la planète Mars en 2020. Cette fois, Damian Peach s’est penché sur Platon (nommé ainsi par l’Union Astronomique Internationale en l’honneur du célèbre philosophe grec) :
Ce cratère se situe au Nord-Est de la mer des Pluies, bien plus au Nord que Copernic. En raison de son albédo très sombre (le fond du cratère est plus foncé que les mers environnantes), Platon est également surnommé le grand Lac noir. Continuer la lecture →
Depuis août 2012, le rover martien Curiosity explore le fond du cratère Gale. Retour sur l’une des plus belles réussites de la NASA.
Une mission spectaculaire :
Curiosity a été lancé le 26 novembre 2011. Après un voyage d’un peu plus de huit mois, il est arrivé en vue de la Planète rouge. Une chute folle (sept minutes de terreur) et voilà l’étage de descente qui dépose le rover de 900 kg en douceur dans le cratère Gale. L’endroit a été choisi pour les probabilités qu’il offre de découvrir de précieux indices sur le passé de la planète :
Pour cette mission, Curiosity emporte 75 kg de matériel scientifique dont deux laboratoires. Ces derniers seront approvisionnés en échantillons prélevés par une foreuse. Et pour faire face à la rigueur des hivers martiens, le rover est équipé d’un générateur thermoélectrique à radioisotope. Il est en outre conçu pour parcourir au moins 20 km (ce qu’il a déjà accompli) et gravir des pentes à 45°. Continuer la lecture →
Que diriez-vous de plonger dans les méandres gazeux de Jupiter ? C’est l’expérience que nous propose de réaliser le télescope Hubble.
Beautés célestes :
Depuis plus de trente ans, les images envoyées par le télescope spatial Hubble ont révolutionné notre vision de l’Univers. Nul doute que l’astronome américain qui lui a donné son nom, Edwin Hubble (découvrez sa biographie), aurait été enthousiasmé par ces clichés. Derrière chaque image, parfaitement mise en scène pour le grand public, se cachent de multiples découvertes à l’origine de plusieurs dizaines de milliers de publications scientifiques. Aujourd’hui, nous allons pouvoir plonger dans les méandres gazeux de Jupiter :
Je vous ai déjà proposé de belles images de la planète géante, comme celle réalisée par l’amateur français Philippe Cambre. Avec ce cliché du télescope spatial, il est désormais possible de zoomer sur l’atmosphère de la planète. Celle-ci est principalement composée d’hydrogène et d’hélium, avec des cristaux d’ammoniac dans sa partie supérieure. Continuer la lecture →
Au Chili, l’observation du ciel nocturne avec de grands télescopes s’inscrit dans une longue tradition initiée par le peuple Mapuche.
Peuple de la terre :
Le peuple Mapuche regroupe un certain nombre de communautés installées depuis des siècles dans la Cordillère des Andes. On estime aujourd’hui qu’ils sont deux millions. 10% vivent en Argentine, le reste se trouve au Chili. Bien que le terme Mapuche signifie Peuple de la terre, ces femmes et ces hommes n’ont pas manqué de lever les yeux au ciel. Comme c’est le cas pour tous les peuples autochtones, l’absence de pollution lumineuse et d’écrans leur a permis de tisser des liens forts avec le Cosmos. Des siècles d’observation sont à l’origine d’une cosmogonie originale :
La transmission d’une culture essentiellement orale nous en a légué quelques bribes. Ancêtres, animaux, plantes et même quelques objets sont inscrits dans le ciel des Mapuches. Certains astres y tenaient également une place importante. Continuer la lecture →
Ce 8 décembre à l’aube, l’occultation de Mars par la Lune a été suivie par de nombreux astronomes amateurs et photographes.
Spectacle céleste :
L’occultation de la planète Mars par la Pleine Lune de ce 8 décembre était très attendue. Annoncée comme un phénomène exceptionnel, elle a été perturbée par la météo. Il a donc fallu composer avec des nuages, du brouillard et parfois de la pluie. Malgré tout, de belles images ou vidéos ont été réalisées. Pour ma part, je n’ai pu réussir qu’un seul cliché lorsque la couche nuageuse a été moins dense. Il a été obtenu avec un boîtier Panasonic FZ 82 vers six heures du matin, un peu avant l’occultation :
La pose de 1/4 de seconde à 200 iso révèle l’importance du voile nuageux. En temps normal, avec un ciel dégagé, je photographie la Pleine Lune à 1/300e de seconde ! Autant dire que l’occultation était sévèrement filtrée…
Quatre observatoires français vont vous faire vivre en direct la superbe occultation de Mars par la Lune à l’aube du 8 décembre.
Évènement exceptionnel :
La Lune circulant le long de l’écliptique, elle passe de temps en temps devant une planète. Beaucoup moins fréquentes que les occultations d’étoiles par notre satellite naturel, ces rencontres célestes mobilisent la communauté des astronomes. La lente disparition du disque planétaire derrière les reliefs lunaires est un spectacle inoubliable. Ce fut le cas le 29 mars 2019 avec Saturne et le 19 juin 2020 avec Vénus.
Cette fois, c’est au tour de Mars de passer derrière la Lune. L’évènement, visible en France, aura lieu jeudi 8 décembre entre 6 heures et 7 heures du matin. S’il fait beau chez vous, le phénomène sera très facile à observer avec une paire de jumelles ou une longue-vue. Sinon, vous pourrez le suivre en direct. Comme la météo risque d’être capricieuse, ce sont quatre observatoires français qui seront mobilisés pour vous faire vivre cet évènement. Il s’agit de ceux de Juvisy, Meudon, Nice et du Pic du Midi. Rendez-vous à partir de 5 heures 30 pour le direct :
L’éclipse partielle de Soleil du 25 octobre 2022 a permis de réaliser quelques images originales, comme ici avec le passage d’un avion.
Se démarquer :
Tous les astrophotographes avaient à cœur de réaliser de belles images lors de l’éclipse partielle de Soleil du 25 octobre 2022. Mais comment obtenir un cliché qui sorte de l’ordinaire ? Pour ceux qui, comme le photographe Abhinav Singhai au Rajasthan, ont vu le Soleil éclipsé se coucher, choisir un premier plan original était la bonne solution :
Pour tous les autres, ceux qui avaient le Soleil éclipsé au-dessus de leur tête, il fallait espérer une bonne surprise. Et c’est ce qui est arrivé à Miguel Claro avec le passage d’un avion. Continuer la lecture →
C’est le moment de partir à la découverte du splendide amas d’étoiles des Pléiades, de retour dans le ciel en début de nuit.
Messier 45, un amas fascinant :
En 1771, l’astronome français Charles Messier enregistre l’amas des Pléiades à la quarante-cinquième position de son célèbre catalogue. Il s’inscrit dans une longue liste d’observateurs qui, depuis l’Antiquité, admirent ce petit groupe d’étoiles. Vers 850 avant J.-C., le poète grec Homère y faisait déjà référence dans l’Iliade et l’Odyssée. On en retrouve la trace dans les cultures du monde entier. Que ce soit chez les Maoris de Nouvelle-Zélande, les Perses, les Indiens, les Chinois, les Japonais ou encore les Mayas et les Aztèques. Mais de quoi parlons-nous exactement ?
À l’œil nu, l’amas des Pléiades (Messier 45) ressemble à un petit nuage constitué de sept étoiles relativement brillantes. Ces astres sont Alcyone, Atlas, Mérope, Électre, Maïa, Taygète et Pléioné. Leurs magnitudes varient entre 3 et 5. Les observateurs ayant une vue perçante parviennent à dénombrer jusqu’à douze étoiles quand ils l’observent sous un excellent ciel sans aucune pollution lumineuse.
C’est le moment de penser aux cadeaux de Noël. Voici huit suggestions pour (se) faire plaisir pour tous les goûts et à tous les prix.
Noël astronomique :
Cette année, vous avez envie de glisser sous le sapin un cadeau en lien avec l’astronomie. Que ce soit pour un proche qui montre de l’intérêt à cette science ou pour vous-même, voici ma sélection, forcément non exhaustive, de huit coups de cœur :
Moins de 100 euros :
Le petit livre de l’Astronomie de Michel Marcelin chez Hachette (15,90 €). Petit ouvrage qui retrace les savoirs acquis depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Originalité : il est richement illustré d’images anciennes. Un véritable petit livre-objet aussi beau à manipuler qu’intéressant à consulter !
Le ciel à l’œil nu en 2023 de Guillaume Cannat chez AMDS (19,90 €). Des récits d’observations, des rappels mythologiques sur les constellations, une mine d’informations sur les planètes et les étoiles… Le guide incontournable pour observer ou photographier facilement les plus beaux rendez-vous célestes de janvier à décembre 2023.
Calendrier 2023 format A3 du photographe Jean-François Gely (39 €) : douze superbes images du ciel nocturne depuis le massif du Queyras pour rêver toute l’année.
Longue-vue Bresser 20-60X60 (96 €) : l’instrument idéal pour explorer la surface de la Lune. Parfait pour un débutant ou un enfant : un instrument facile à utiliser, posé sur une table de jardin. Peut également servir pour des observations ornithologiques dans la nature en y ajoutant un pied photo.
Plus de 100 euros :
Coffret Le ciel aux jumelles chez Stelvision (125 €) : un ensemble comprenant une paire de jumelles 10×50 ST2 et un Guide du ciel aux jumelles. Le plaisir d’observer avec les deux yeux des objets célestes insoupçonnés en étant accompagné par un excellent Guide.
Lunette STELESCOPE 70+ Adaptateur smartphone + Carte de la Lune chez Stelvision (189 €) : une lunette astronomique et tout le nécessaire pour réaliser ses premières observations et ses premières photos de la Lune. Vous allez impressionner votre entourage !
Télescope motorisé STELESCOPE 130 (399 €) : si vous avez attrapé le virus de l’astronomie, voilà un instrument qui va vous combler. Dans un format compact, vous bénéficiez d’un télescope performant doté d’un moteur qui compense la rotation de la Terre. De quoi arpenter la surface lunaire, admirer les anneaux de Saturne ou plonger dans la Voie lactée.
Nuit d’observation au T600 du Ciel et des Hommes(450 €) : sous le ciel étoilé du Morvan, Thibaud Marec (à contacter avec le formulaire en bas de son site internet) vous fera voyager de nébuleuses en galaxies, sans oublier d’admirer les planètes du moment. Une expérience inoubliable avec l’un des plus grands télescopes mobiles en France.