L’astrophotographe Yuri Beletsky a réalisé un magnifique cliché de l’éclipse de Lune du 26 mai 2021 dans l’axe des coupoles du VLT.
Super Lune éclipsée :
Le 26 mai 2021, il était possible d’admirer la plus grosse Pleine Lune de l’année. Le phénomène s’explique par l’orbite elliptique de la Lune. Au plus près, le périgée, la distance Terre-Lune est de 356.700 km. Au plus loin, l’apogée, la Lune se trouve à 406.300 km. Cette variation de distance s’accompagne logiquement d’une variation du diamètre lunaire apparent. Ce dernier oscille entre 29,5 minutes d’arc à l’apogée et 33,5 minutes d’arc au périgée. Hier, de nombreux observateurs français ont essayé d’immortaliser l’événement.
Mais d’autres régions du monde ont eu droit pour l’occasion à un bonus : une éclipse de Lune. Ce fut le cas par exemple au Chili. L’astrophotographe Yuri Beletsky a passé la nuit dans le désert d’Atacama pour photographier la Lune éclipsée glissant derrière les coupoles du VLT. Continuer la lecture de Eclipse de Lune derrière les coupoles du VLT→
Le 26 mai 2021, la plus grosse Pleine Lune de l’année s’accompagne d’une éclipse totale, malheureusement invisible en Europe.
Une question de distance :
Vous allez forcément entendre parler de la plus grosse Pleine Lune qui tombe le 26 mai 2021. Mais que signifie ce terme exactement ? En raison de son orbite elliptique, la Lune n’est pas toujours à la même distance de la Terre.
Au plus près, le périgée, cette distance est de 356.700 km. Au plus loin, l’apogée, la Lune se trouve à 406.300 km. Cette variation de distance s’accompagne logiquement d’une variation du diamètre lunaire apparent. Il oscille entre 29,5 minutes d’arc à l’apogée et 33,5 minutes d’arc au périgée. Explication en images avec ce montage de Philippe Moussette :
Lorsque le périgée coïncide avec la Pleine Lune, les astronomes parlent de périgée-syzygie. Quant aux journaux, ils préfèrent le terme de Super Lune.
Que voit-on réellement ?
Concrètement, le diamètre de la Lune peut varier de 12% entre l’apogée et le périgée. C’est une différence de diamètre apparent que vous mettrez aisément en évidence en photo (voir ci-dessus). Visuellement, le spectacle reste le même, car votre cerveau sera incapable de se souvenir du diamètre apparent d’une ancienne Pleine Lune ! Pour autant, ne vous privez pas de ce joli spectacle.
Conseils pour admirer la Pleine Lune :
La Pleine Lune se produit le 26 mai 2021 à 11 h 14. À ce moment-là, il fera jour en Europe, mais une éclipse totale de Lune sera observable depuis les contrées plongées dans la nuit. En France, vous pouvez l’admirer pleine les soirs des 25 et 26 mai. Le 25, elle sera levée à l’Est avant que le Soleil ne soit couché à l’Ouest. Le 26, son lever interviendra plus tard, une trentaine de minutes après la disparition du Soleil. N’attendez pas que la Lune soit trop haute pour admirer le spectacle et éventuellement le photographier ! Ensuite, elle deviendra rapidement très brillante dans un ciel de plus en plus sombre.
L’occultation par la Lune le 15 mai 2021 d’une brillante étoile des Gémeaux, Mebsuta, s’est déroulée au milieu de jolis nuages irisés.
Cache-cache céleste :
Au fil des nuits, vous avez sans doute remarqué que la Lune et les planètes circulent dans une bande de ciel. Cette bande est centrée sur l’écliptique, un grand cercle qui symbolise le plan du Système solaire. C’est en raison de leur proximité avec l’écliptique que certaines étoiles sont régulièrement masquées. On parle alors d’occultation. Vues de la Terre, elles sont éclipsées soit par la Lune, beaucoup plus rarement par des planètes. C’est assez logique quand on compare le diamètre apparent de notre satellite naturel (30 minutes d’arc) à celui des planètes, environ 80 fois plus petit.
Le rapprochement entre la Lune et la fugace Mercure dans la soirée du 13 mai 2021 était l’un des plus beaux de ces dernières années.
Insaisissable Mercure :
Plus proche planète du Soleil, Mercure est toujours délicate à observer, perdue dans les lueurs de l’aube ou du crépuscule. Les premiers Égyptiens ont d’ailleurs longtemps cru qu’il s’agissait de deux astres différents : un le soir, un autre le matin. Mais si vous savez à quel moment et dans quelle direction regarder, vous la trouverez relativement facilement en raison de son éclat en général assez élevé. C’est d’ailleurs sa luminosité qui avait permis aux Sumériens de la repérer dès l’Antiquité.
La réfraction atmosphérique nous réserve bien des surprises. Exemple avec ce lever du croissant de Lune à l’aube du 8 mai.
Quand les astres se déforment :
Nous savons que la pression atmosphérique varie selon l’altitude. C’est pour cette raison qu’un baromètre ne donne de prévisions fiables que si nous avons pris soin de l’étalonner. Les rayons lumineux sont affectés par les variations de la pression atmosphérique. Plus la pression est forte (près du sol), et plus la réfraction atmosphérique augmente et dévie les rayons. C’est la raison pour laquelle on observe les plus fortes distorsions lorsque les astres sont sur l’horizon. Le phénomène est particulièrement bien mis en valeur dans cette vidéo de Babak Tafreshi :
Creusé dans la Mer des Humeurs par la chute d’un astéroïde, Gassendi est un vénérable cratère d’impact au fond crevassé.
Cap au SUD-OUEST de la Lune :
Les observateurs lunaires ne manquent jamais de pointer le cratère Gassendi un peu avant la Pleine Lune. C’est à partir du onzième jour de la lunaison qu’il apparaît sur le bord OUEST de la Mer des Humeurs. Cratère d’impact d’une centaine de kilomètres de diamètre, Gassendi porte le nom de l’astronome et mathématicien français Pierre Gassendi. L’astéroïde de 5 kilomètres de diamètre qui a formé ce cratère est tombé au Nectarien, il y a presque 4 milliards d’années.
Depuis plus de trois siècles, les observateurs lunaires s’amusent à imaginer la tête de femme en admirant Promontorium Heraclides.
Un golfe encadré par deux promontoires :
Les paysages lunaires résultent pour la plupart de violents impacts. Il y a un peu plus de 3 milliards d’années, un astéroïde d’environ 15 kilomètres de diamètre est venu frapper la Lune dans son quart NORD-OUEST. La collision a laissé un cratère de 260 kilomètres de diamètre dans le remblai extérieur du bassin de la mer des Pluies (Mare Imbrium). Les épanchements de lave ont ensuite comblé en partie le fond de cette gigantesque excavation.
Ne vous emballez pas : contrairement à ce qu’annoncent certains médias, il n’y aura pas de “Super Lune rose” la nuit du 26 au 27 avril.
Plusieurs médias se copient mutuellement un sujet racoleur, celui de la “Super Lune rose”. On fait le point pour savoir de quoi il est question et ce que signifient les termes employés.
Une Lune pas vraiment rose :
Personne n’a jamais vu la Lune rose. Tout au plus, elle se pare d’une belle couleur orangée à son lever, comme peut le faire le Soleil. Lorsque ces astres sont sur l’horizon, leur lumière est décomposée en traversant une couche d’atmosphère beaucoup plus importante. Les rayons de courte longueur d’onde (vert, bleu) sont plus déviés que les rayons de grande longueur d’onde (rouge, orange) qui sont les seuls à nous parvenir.
Plus l’astre s’élève et plus cette dispersion se réduit, comme le révèle le montage ci-dessus réalisé à raison d’un cliché toutes les deux minutes. Vous ne verrez donc pas la Lune rose : cette appellation fait uniquement allusion à la couleur de certains arbres en fleurs à cette époque de l’année.
Super Lune ou pas ?
En raison de son orbite elliptique, la Lune n’est pas toujours à la même distance de la Terre. Au plus près, le périgée, cette distance est de 356.700 km. Au plus loin, l’apogée, la Lune se trouve à 406.300 km. Cette variation de distance induit automatiquement une variation du diamètre lunaire apparent. Il oscille entre 29,5 minutes d’arc à l’apogée et 33,5 minutes d’arc au périgée, soit une différence de 12%. Lorsque le périgée coïncide avec la Pleine Lune, les astronomes parlent de périgée-syzygie. Quant aux journaux, ils préfèrent le terme de Super Lune.
Sur son blog, l’astrophysicien Fred Espenak signale que cette Pleine Lune du 27 avril est la seconde des quatre SuperMoon de l’année (celles dont le diamètre apparent dépasse 33 minutes d’arc). La première a eu lieu le 28 mars, les autres se produiront les 26 mai et 24 juin. Concrètement, la différence du diamètre apparent de la Lune ne peut se voir qu’en comparant des photographies. C’est ce qu’a fait l’astronome amateur Philippe Moussette ci-dessus. Visuellement, le spectacle reste le même, notre cerveau étant incapable de se souvenir du diamètre apparent d’une ancienne Pleine Lune !
Conseils pour admirer la Pleine Lune :
La Pleine Lune se produisant le 27 avril à 3 heures 30 du matin, vous pouvez l’admirer pleine les soirs du 26 et 27 avril. Le 26 elle sera levée à l’EST avant que le Soleil ne soit couché à l’OUEST. Le 27 son lever interviendra plus tard, une quarantaine de minutes après la disparition du Soleil. N’attendez pas que la Lune soit trop haute pour admirer le spectacle et éventuellement le photographier. Ensuite, elle deviendra rapidement très brillante dans un ciel de plus en plus sombre.
Dans le calendrier lunaire musulman, le 13 avril 2021 est le premier jour du mois de Ramadan. Cette date dépend du retour de la Lune.
Fin croissant à saisir :
Les éphémérides nous l’enseignent : la Nouvelle Lune s’est produite le lundi 12 avril 2021 à 2 heures 31. En théorie, le premier croissant pouvait être observable dans la soirée du 12. En pratique, son repérage moins de 20 heures après la Nouvelle Lune est très délicat. Particulièrement fin, l’arc lunaire est en effet noyé dans la luminosité du ciel. Il faut alors le rechercher aux jumelles dans un ciel exempt de toute brume. En février 2015, j’avais eu la chance de photographier un croissant âgé de 18 heures seulement, ce qui reste mon record à ce jour.
C’est donc dans la soirée du 13 avril 2021 que l’on pouvait espérer voir facilement le premier croissant de cette nouvelle lunaison. Il était effectivement bien visible au-dessus de l’horizon OUEST un peu après le coucher du Soleil. Le voici photographié au-dessus des Monts du Beaujolais avec un boîtier Nikon D7100. La focale de l’objectif est de 300 millimètres, pose de 1 seconde à 2000 iso.
Les planètes géantes gazeuses sont de retour en fin de nuit ! Et le vieux croissant de Lune est venu les saluer à l’aube de ce 7 avril.
Fin de lunaison :
Avant la Nouvelle Lune du 12 avril, c’est en fin de nuit qu’il faut rechercher le croissant de Lune. La scène se déroule sur l’horizon EST, et la grosse virgule lunaire est accompagnée par la lumière cendrée. Un spectacle dont on ne se lasse pas et qui fascinait déjà Léonard de Vinci. Cette délicate lueur qui éclaire le reste du disque lunaire s’apprécie encore mieux avec une paire de jumelles.
Les géologues les ont surnommées Irregular Mare Patches (IMP). Ces zones volcaniques lunaires encore mal connues restent une énigme.
Paysages lunaires :
Tout a commencé en 1971. Au cours de leur survol lunaire, les astronautes de la mission Apollo 15 ont photographié une étrange structure. Il s’agit d’une caldeira située au SUD-EST de la chaîne des Apennins lunaires, dans le Lacus Felicitatis. Elle est très difficile à observer depuis la Terre en raison de sa petite taille (moins de 3 kilomètres) et de son faible contraste. L’orbiteur LRO a pu ultérieurement nous en offrir des clichés détaillés.
Le 28 mars, c’est la troisième Pleine Lune de l’année. Voici quelques conseils pour observer cette Pleine Lune du printemps.
Pourquoi donner un nom à la Pleine Lune ?
En raison de son importance dans la vie quotidienne de nos ancêtres, la Pleine Lune porte des noms différents depuis très longtemps. Les noms encore utilisés aujourd’hui nous viennent d’Amérique du Nord. On les trouve dans l’Almanach du fermier du Maine, une publication annuelle qui existe depuis 1818.
Ce weekend, les astronomes amateurs se sont mobilisés pour photographier le “X” sur la Lune, un curieux jeu d’ombre et de lumière.
La Lune à la portée de tous :
La Lune est une source infinie d’observations faciles qui ne demandent même pas un gros télescope. La plupart sont réalisables avec une simple longue-vue ou même une paire de jumelles calée sur un trépied photo. Si vous ne disposez pas de cet accessoire, contentez-vous de prendre appui sur un manche à balai coincé entre vos genoux en observant assis.
Un peu avant le Premier Quartier, vous avez la possibilité de découvrir un amusant jeu d’ombre et de lumière. C’est le « X » lunaire, observable quelques heures le long du terminateur. Cette ligne sépare la partie éclairée de la partie sombre de notre satellite naturel. Le phénomène était observable samedi soir 20 mars.
Jeu de lumière sur les crêtes :
Voici la description qu’en fait l’astrophotographe Denis Huber : “le X lunaire correspond à l’illumination de crêtes en avant du terminateur, au lever du Soleil, les terrains environnants moins élevés restant donc dans le noir. Son principal intérêt réside dans son caractère évolutif : des changements sont perceptibles en 20 minutes seulement, la séquence complète d’observation ayant une durée d’environ quatre heures.
Les crêtes du cratère Purbach sont les premières illuminées, formant en une heure environ les deux bras les plus à l’ouest du X. Puis il faut 30 à 40 minutes supplémentaires pour que celles du cratère Blanchinus s’éclairent aussi, formant les deux autres bras. Une fois entièrement apparue, la croix est particulièrement brillante et visible, mais il faut en profiter très vite car l’inexorable lever du Soleil sur les terrains alentours la fait ensuite disparaître en un peu moins de deux heures. En 2021, seulement six soirées offriront les conditions propices à l’observation de ce phénomène.”
Le plus célèbre des traités d’astronomie, le “Sidereus Nuncius” rédigé par Galilée, a disparu de la Bibliothèque nationale d’Espagne.
Le Messager volatilisé :
L’histoire pourrait prêter à sourire tant elle est rocambolesque. Un ouvrage de Galilée écrit en 1610 a été volé à la Bibliothèque nationale d’Espagne. Ce fascicule, le Messager des étoiles (Sidereus Nuncius), est un véritable trésor. C’est le plus ancien manuel d’astronomie présentant des observations à la lunette. Les traités antérieurs (comme l’Atlas de Dunhuang) sont basés sur des observations à l’œil nu.
En 2014, les responsables de la bibliothèque ont découvert que l’exemplaire qu’ils possédaient était un faux. Par recoupement, ils ont estimé que l’usurpation avait sans doute eu lieu vingt ans plus tôt. Ils ont pourtant attendu 2018 pour en informer la police. Qui mène depuis l’enquête en toute discrétion. Les Espagnols, quant à eux, viennent de découvrir cette histoire grâce à un article du quotidien El País. Continuer la lecture de Espagne : qui a volé le précieux “Sidereus Nuncius” de Galilée ?→
Les nuages ont fait place à un fin croissant de Lune ce lundi soir. Le début d’une nouvelle lunaison avec quelques temps forts.
Lune de mars :
Il fallait bien viser ce soir entre deux ondées pour saisir le croissant de Lune ! Peu après 19 heures, une éclaircie m’a permis de le voir, petite virgule argentée au-dessus de l’horizon OUEST. J’ai essayé de l’immortaliser de façon originale à travers une boule en verre. Le cliché a été réalisé avec un boîtier Nikon D3200, un objectif 18-105 millimètres et une pose de 1 seconde à 400 iso.
La haute résolution de la caméra qui équipe l’orbiteur lunaire LRO saisit d’incroyables détails, comme ce rocher et la trace de ses rebonds.
La Lune en très gros plan :
Observer la Lune est à la portée de tous. C’est déjà possible avec une longue-vue, un instrument que je vous recommande car il est facile à utiliser. Il pourra vous servir à vous lancer dans la découverte d’une série de paysages lunaires à explorer. Mais aucun télescope ne vous montrera la surface de la Lune comme le fait LRO. Cette sonde d’environ 2 tonnes a été lancée en 2009 au cours de l’Année mondiale de l’astronomie. Elle orbite depuis à une altitude de 50 kilomètres au-dessus de la Lune.
Retrouvées par hasard, des plaques photographiques de l’Observatoire de Copenhague montrent le ciel tel qu’il était il y a plus d’un siècle.
La patrie de Tycho Brahe :
Au Danemark, l’astronomie a connu ses lettres de noblesse avec Tycho Brahe, le premier grand observateur des temps modernes. En 1642, quatre décennies après sa mort, l’Université de Copenhague se dote d’un observatoire installé à Rundetårn. Puis en 1861, un nouvel observatoire le remplace, celui d’Østervold. Le Bureau central des télégrammes astronomiques (CBAT), fondé en 1882, s’y installe de la Première guerre mondiale jusqu’en 1964.
L’Observatoire d’Østervold a été équipé en 1895 d’un instrument double. Il s’agissait d’un télescope associé à une lunette astronomique. L’un servait à l’observation visuelle, l’autre à la photographie du ciel sur des plaques en verre de 16 centimètres de côté. Continuer la lecture de Les trésors oubliés de l’Observatoire de Copenhague→
Seconde Pleine Lune de l’année, la Pleine Lune des neiges s’est levée ce soir dans une atmosphère refroidie par le vent du nord.
La Pleine Lune des neiges (ou de neige) fait traditionnellement suite à la Pleine Lune des loups du mois de janvier. Ce samedi 27 février, la Pleine Lune s’est produite à 8 heures 17 dans la constellation du Lion. Notre satellite naturel se trouvait alors à une distance de 370.596 kilomètres de nous. Mais tomber du lit un samedi matin n’est pas du goût de tout le monde. Les photographes pouvaient patienter jusqu’à ce soir pour admirer notre satellite naturel.
Ce cliché a été réalisé avant 19 heures, un peu après le lever de la Pleine Lune. Boîtier Lumix FZ82, zoom réglé sur 800 millimètres et pose de 1/5e de seconde à 200 iso. C’est le meilleur moment pour saisir la coloration rouge de l’astre dont la lumière doit traverser une épaisse atmosphère. En s’élevant, la Lune devient rapidement d’un jaune intense.
À savoir :
En raison de son importance dans la vie quotidienne de nos ancêtres, la Pleine Lune porte des noms différents depuis très longtemps. Les noms encore utilisés aujourd’hui nous viennent d’Amérique du Nord. On les trouve dans l’Almanach du fermier du Maine, une publication annuelle qui existe depuis 1818. Il y a un nom pour chaque Pleine Lune de l’année, en lien avec la météo, les récoltes ou les animaux.
Pleine Lune du loup, de neige, du ver, rose, des fleurs, de fraise, du cerf, de l’esturgeon, du maïs (ou de la récolte), du chasseur, du castor, froide. Rien ne vous empêche de renommer la Pleine Lune à votre guise. Celle de ce 27 février pourrait s’appeler la Pleine Lune des amoureux !
Un nouveau vol de la fusée Falcon 9 a eu lieu le 4 février. L’occasion d’immortaliser le lanceur passant devant le Dernier Quartier de Lune.
Un lancement de plus :
C’est devenu la routine : le 4 février une fusée Falcon 9 s’est envolée avec à son bord une soixantaine de satellites. Une étape de plus dans la création de la mégaconstellation de satellites Starlink. Ce projet inquiète beaucoup les astronomes, même si Elon Musk se veut rassurant. Le Falcon 9 est un lanceur dont la taille varie entre 53 et 70 mètres selon les versions. Cette fusée en partie réutilisable peut placer plus de 22 tonnes en orbite basse.
Si les planètes ont déserté le ciel en février, la Lune reste fidèle. Et quand elle se fait discrète, c’est pour laisser la place à Orion.
Un début d’année calme :
En 2020, le ciel nocturne nous avait offert une succession d’événements rarissimes. Un passage de Vénus à proximité des Pléiades qu’on ne peut observer qu’une fois tous les huit ans, la Grande conjonction (c’est tous les 20 ans), ou encore la belle comète Neowise. Dans ce dernier cas, la fréquence est aléatoire, la dernière grande comète étant Hale-Bopp en 1997. Ce début d’année est beaucoup plus calme et ce mois de février le confirme.