Dimanche 5 avril, le retour du beau temps en Bourgogne m’a permis de photographier le coucher de la Pleine Lune des poissons, moins de 24 heures après l’éclipse totale de Lune invisible en Europe.
L’image a été réalisée avec un boîtier Finepix HS20, zoom de 720 mm de focale, 1/30e de seconde à 100 iso.
Samedi 4 avril aura lieu la quatrième Pleine Lune de l’année. Appelée Pleine Lune des poissons, elle fait suite à la Pleine Lune du corbeau du 5 mars dernier. La Pleine Lune des poissons se produira à 12 h 07 TU exactement, alors que Séléné sera à un peu plus de 402 000 km de la Terre.
Vous pourrez guetter le lever de notre satellite naturel sur l’horizon est le vendredi 3 vers 17 h 45 TU alors que le Soleil ne sera pas encore couché. Le lendemain le disque lunaire fera son apparition à 18 h 40 TU dans un ciel encore bien clair, l’occasion de réaliser de belles images avec un premier plan terrestre.
Hier en début de soirée (19 h) j’ai saisi un avion de ligne à proximité de la Lune gibbeuse dans un ciel encore bien bleu, alors que le Soleil n’était pas encore couché. Notre satellite naturel ne cesse de s’arrondir avant la Pleine Lune du 4 avril prochain.
Le 10 mai 2014 je vous avais déjà proposé une image du même genre dans un article intitulé contrail.
Le lundi soir 23 mars, un joli croissant de Lune accompagné de sa lumière cendrée glissait lentement vers l’ouest, surplombant le clocher de l’église Saint-Symphorien à Nuits-Saint-Georges
La lumière cendrée, ou clair de Terre, est la lumière solaire renvoyée dans l’espace par la Terre, qui éclaire faiblement le disque de notre satellite naturel.
Il y a tout juste 4 semaines, la Lune croisait les planètes Vénus et Mars. Hier soir notre satellite naturel s’est de nouveau approché de la seconde planète du Système solaire, Mars ayant déserté la scène.
C’était en effet le grand retour de Séléné, moins d’une soixantaine d’heures après la Nouvelle Lune du 20 mars qui coïncidait avec une très belle éclipse de Soleil.
J-2 avant l’éclipse partielle de Soleil du 20 mars, et le ciel est toujours aussi dégagé ! Ce matin le croissant de Lune a fait l’une de ses dernières apparitions avant de se diriger vers notre étoile pour un rendez-vous que chanta Charles Trenet en 1939.
Les plus chanceux pourront peut-être saisir demain matin un très fin croissant sur l’horizon est, puis il n’y aura plus qu’à attendre vendredi matin.
Le dimanche 15 mars à l’aube on pouvait saisir le gros croissant de Lune à l’aube, après le Dernier Quartier vendredi 13 mars et avant la Nouvelle Lune tant attendue du 20 mars.
Notre satellite naturel en a profité pour aller faire un brin de causette à un coq haut perché, ce dernier lui confiant les derniers potins de la ville de Nuits-Saint-Georges en Côte-d’Or.
La scène se passe à l’aube du 12 mars, veille du Dernier Quartier de Lune. En raison de sa déclinaison négative (16° sous l’équateur céleste, soit environ 29° au-dessus de l’horizon sud), Séléné se traîne au ras des arbres.
Notre satellite naturel se trouve dans la constellation de la Vierge, et si vous avez regardé le ciel quand il était encore noir, vous avez aperçu le petit point de Saturne pas très loin.
Le Doubs est le dixième cours d’eau français par la taille avec une longueur de 453 kilomètres. Particularité de cette rivière : elle prend sa source en France (à Mouthe), fait un petit crochet par la Suisse (le Clos du Doubs) et revient chez nous pour se jeter dans la Saône à Verdun-sur-le-Doubs.
Le 5 mars en fin de journée je me suis posté sur un pont à l’entrée de la commune de Lays-sur-le-Doubs pour assister au lever de la Pleine Lune du corbeau, plus petite Pleine Lune de l’année.
Rendez-vous le 4 avril pour la Pleine Lune des poissons ; il y aura à cette occasion une éclipse totale de Lune malheureusement invisible en Europe de l’ouest !
Après la Pleine Lune de la glace en janvier et la Pleine Lune des neiges en février, nous aurons droit le 5 mars à la Pleine Lune du corbeau (également appelée Pleine Lune des vers ou de la sève en ce mois de printemps).
Comme Séléné sera très proche de son apogée, nous assisterons à la plus petite Pleine Lune de l’année avec un diamètre apparent de 29,4 minutes d’arc (la Super Lune aura lieu le 28 septembre avec un diamètre apparent de 33,5′).
Tous les jeunes enfants vous le diront : on voit très bien la Lune pendant la journée. Ils sont souvent les premiers à pointer du doigt notre satellite naturel à condition que ce dernier se détache dans un ciel bien bleu.
Il suffit de s’éloigner des quelques jours qui entourent la Nouvelle Lune pour repérer Séléné en plein jour, sans attendre la Pleine Lune (la prochaine aura lieu le 5 mars), période où le luminaire céleste est au maximum de son éclat avec une magnitude de -12.
Le 28 février en soirée, la Lune gibbeuse illuminait tout le ciel mais quelques astres parvenaient cependant à lui tenir tête.
D’est en ouest on pouvait admirer :
Jupiter, la plus grosse planète du Système solaire, qui est passée au plus près de la Terre le 6 février, et qui brille encore avec une magnitude de -2,5
Procyon, l’étoile principale de la constellation du Petit Chien et la septième plus brillante du ciel nocturne (magnitude 0,4)
Sirius (constellation du Grand Chien), la plus brillante étoile visible depuis la Terre avec une magnitude de -1,5 (sans compter le Soleil).
Dans l’Égypte Antique, le lever héliaque de Sirius ( lorsque l’étoile devient visible à l’est au-dessus de l’horizon à l’aube à la fin du mois de juin) était très attendu car il coïncidait avec le début de la crue du Nil.
Remarquez en haut à droite de l’image quelques-unes des étoiles de la constellation d’Orion.
Hier soir, veille du Premier Quartier, notre satellite naturel naviguait non loin des amas d’étoiles des Pléiades et des Hyades, espacés d’une dizaine de degrés et situés tous deux dans la constellation du Taureau.
Je vous ai déjà plusieurs fois parlé de l’amas des Pléiades (Messier 45) sur ce blog, notamment quand la comète C/2014 Q2 Lovejoy est passée à proximité.
La chasse aux très fins croissants de Lune est un véritable défi pour les astrophotographes. Ils doivent réunir plusieurs conditions : un ciel très pur, un angle maximal entre l’écliptique et l’horizon (en automne le matin avant la Nouvelle Lune et au printemps le soir après la Nouvelle Lune) et un diamètre apparent le plus important possible pour notre satellite naturel (qui doit être très proche de son périgée).
Ces conditions étaient réunies hier soir avec une absence totale de brume dans le ciel bourguignon et un diamètre apparent de Séléné supérieur à 33 minutes d’arc.
Le jeudi 5 février à l’aube la Pleine Lune se glissait derrière une ligne à haute tension qui court sur une colline au-dessus de Nuits-Saint-Georges en Côte-d’Or.
La nuit du 3 au 4 février a été celle de la seconde Pleine Lune de l’année, la bien nommée Pleine Lune des neiges. Notre satellite naturel a traversé la voûte céleste avec à ses trousses la brillante Jupiter (la plus grosse planète du Système solaire sera au périgée – sa plus courte distance à la Terre – dans 2 jours). Le froid intense et de fins nuages ont permis la formation d’une couronne et d’un halo lunaires. Retour en images sur une nuit d’observations.
Mardi nous assisterons à la seconde Pleine Lune de l’année. Il s’agit de la Pleine Lune des neiges qui fait suite à la Pleine Lune de la glace les 4 et 5 janvier.
La Pleine Lune des neiges aura donc lieu le 3 février à 23h10 TU alors que Séléné sera à un peu plus de 400 000 km de nous.
Le Premier Quartier de Lune qui s’est produit hier dans les brumes nous donne l’occasion de découvrir quelques belles formations le long du terminateur (cette ligne qui sépare la partie éclairée de la partie sombre sur Séléné).
Arrêtons-nous sur le cratère Hipparque : 15 ans avant que l’américain Neil Armstrong ne marche pour la première fois sur la Lune (au cours de la mission Apollo 11 en juillet 1969), l’auteur de bande dessinée Hergé y envoie ses personnages.
Depuis la Nouvelle Lune qui s’est produite mardi 20 janvier à 13h15 TU, Séléné fait un timide retour dans le ciel du soir.
Hier soir (mercredi 21) un très fin croissant était décelable aux côtés des planètes Vénus et Mercure qui s’éloignent progressivement depuis leur rapprochement très serré il y a une dizaine de jours.
Ce soir (images ci-dessus) le croissant lunaire surplombe Vénus mais la seconde planète du Système solaire est invisible sur ces images en raison d’une épaisse couche de brouillard sur l’horizon (notre satellite naturel a plongé dedans quelques minutes après).