Au chapitre des curiosités que nous dévoile la planète Mars, les cratères inversés sont des formations qui intriguent les planétologues.
Le passage au plus près de la planète Mars au mois d’octobre nous a donné l’occasion d’en explorer les paysages. En effet nous avons déjà évoqué le sourire du cratère Galle, la fonte de la calotte polaire sud, le gigantisme du volcan Olympus Mons ou encore la beauté des dunes. Voici maintenant les cratères inversés. Ces étranges formations nous ont été révélées par MRO, cet orbiteur qui scanne à haute résolution les reliefs de la Planète rouge.
Les planétologues ont imaginé un scénario pour expliquer ces cratères inversés. Selon eux il s’agit probablement d’anciens cratères d’impacts qui se sont remplis de lave. Ce magma refroidi et solidifié a mieux résisté à l’érosion. L’abaissement du niveau du reste du paysage aurait ainsi laissé apparaître ces monticules circulaires. Continuer la lecture de D’où viennent les curieux cratères inversés sur Mars ?→
Depuis le 15 novembre, les astronomes observent des changements importants dans la région de Valles Marineris où une tempête de sable s’est levée.
Sur Mars, le spectacle continue :
Il y a un peu plus d’un mois, le 6 octobre, la planète Mars était au plus près de la Terre. Depuis, elle s’éloigne et ne reviendra pas dans d’aussi bonnes conditions avant le mois de décembre 2022. Bien que son diamètre apparent ne cesse de diminuer nuit après nuit, les astronomes amateurs (comme Philippe Mouniguet) continuent de l’observer et de la photographier. Une ténacité qui paie : ils ont repéré de spectaculaires modifications du paysage.
Des zones anormalement claires révèlent l’apparition d’une tempête de sable sur Mars. Cliché réalisé le 17 novembre par Philippe Mouniguet.
Obtenu le 30 octobre avec un télescope de 1 mètre installé au Chili, ce cliché de la planète Mars est le plus détaillé jamais obtenu depuis la Terre.
Très haute résolution :
L’image est exceptionnelle et on la doit à l’astrophotographe Damian Peach. Pour saisir la planète Mars le 30 octobre, il a utilisé un télescope à distance. Un instrument de l’observatoire Chilescope dont le miroir mesure 1 mètre de diamètre. En profitant d’une atmosphère stable, D. Peach a obtenu un portrait stupéfiant de la Planète rouge.
Ce weekend d’Halloween nous donne l’occasion d’admirer une dernière fois la Pleine Lune à proximité de la brillante planète Mars qui s’éloigne.
Tradition celtique :
La soirée du 31 octobre, veille de Toussaint, est traditionnellement marquée par Halloween, une fête qui semble remonter à l’époque où les Celtes célébraient l’arrivée de l’automne. C’est l’occasion de sculpter des têtes grimaçantes dans des citrouilles dont on a vidé le contenu pour y placer une bougie. Posées sur les bords de fenêtres et les murets, les cucurbitacées deviennent alors d’inquiétants visages. ils perpétuent l’espace d’une nuit la légende de Jack à la lanterne. Ce maréchal-ferrant irlandais ivrogne et méchant bouscula un soir le diable dans une taverne.
Cette année l’opposition de Mars nous permet d’admirer la fonte de la calotte polaire sud. On y observe des phénomènes particulièrement photogéniques.
Zoom sur l’hémisphère sud :
Si vous avez suivi sur les réseaux sociaux les images de la planète Mars proposées depuis quelques semaines, vous avez sans doute remarqué la présence d’une tache blanche, la calotte polaire. En 2020 l’inclinaison de la Planète rouge nous permet d’observer le pôle sud en train de fondre en partie. Sur Mars l’été a débuté le 2 septembre dans l’hémisphère sud et la calotte polaire n’a cessé de rétrécir semaine après semaine.
Au plus près de nous, la planète Mars est actuellement l’astre le plus brillant de la soirée, en attendant le retour de la Lune. Conseils pour l’admirer.
Question de distance :
Depuis l’Antiquité, les Hommes ont remarqué les différences d’éclat spectaculaires de la planète Mars. On sait qu’elles s’expliquent par les variations considérables de distance entre nous et cette planète. Songez que l’écart peut varier de 50 à 400 millions de kilomètres ! En ce mois d’octobre 2020, la Planète rouge est à 62 millions de kilomètres. C’est l’astre le plus éclatant en début de nuit avec une magnitude de -2,6.
Parmi les innombrables images réalisées par l’orbiteur MRO, celles qui nous montrent les dunes sur la Planète rouge sont sans aucun doute les plus belles.
Mars vue d’orbite :
Chaque mission spatiale tournée vers Mars nous apporte son lot de magnifiques images. Si les clichés obtenus par les rovers comme Curiosity sont spectaculaires, les engins en orbite nous offrent de leur côté des visions saisissantes. C’est le cas de MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) qui est installé sur une orbite polaire basse autour de Mars depuis 2006. Sa caméra HiRIZE est constituée d’un télescope de 0,5 mètre de diamètre pour une longueur focale de 12 mètres.
En passant au plus près de nous aujourd’hui, la planète Mars nous offre le rare privilège d’admirer le plus grand volcan du Système solaire, Olympus Mons.
Performance photographique :
L’image réalisée hier par l’astronome amateur australien Anthony Wesley est tout simplement stupéfiante. Prise au moment où la Planète rouge est à sa plus courte distance de la Terre, elle révèle un luxe incroyable de détails. Mais c’est surtout la présence d’Olympus Mons, le plus grand volcan du Système solaire, qui retiendra toute notre attention.
Toujours en pleine exploration depuis qu’il s’est posé sur Mars en août 2012, le rover martien Curiosity est une des plus belles réussites de la NASA.
Une exploration inédite :
Visionnée près de 25 millions de fois depuis sa présentation, l’animation mettant en scène le rover martien Curiosity est un modèle du genre. À l’occasion de la Fête de la Science, alors que la planète Mars est au plus près de nous, revivez en vidéo la saga du plus ambitieux programme d’exploration planétaire.
Pour cette mission la NASA a mis les petits plats dans les grands, dépensant 2,5 milliards de dollars. Curiosity emporte 75 kg de matériel scientifique dont deux laboratoires. Ces derniers seront approvisionnés en échantillons prélevés par une foreuse. Pour faire face à la rigueur des hivers martiens le rover est équipé d’un générateur thermoélectrique à radioisotope. Il est en outre conçu pour parcourir 20 km et gravir des pentes à 45°. Continuer la lecture de Vidéo : revivez l’extraordinaire odyssée du rover Curiosity→
Alors que la Planète rouge ne cesse de se rapprocher, les astronomes ont pu observer ces dernières nuits une formation emblématique, Syrtis Major.
Chaque opposition martienne (elles se produisent tous les 2,13 ans) nous donne l’occasion d’admirer les principaux reliefs de la Planète rouge. Haut plateau volcanique qui s’est formé il y a trois milliards d’années, Syrtis Major a un aspect sombre caractéristique. S’étendant sur 1.300X1.500 km, c’est la première formation martienne que les astronomes ont représentée.
En novembre 1659 le néerlandais Christian Huygens la trace sur un croquis très sommaire. Il en profite pour mesurer le temps qu’elle met pour repasser au méridien et en déduit la période de rotation de Mars : 24 heures. Cette période est estimée aujourd’hui à 24 heures et 36 minutes. Continuer la lecture de Planète Mars : les astronomes admirent Syrtis Major→
Le passage de la planète Mars au plus près de la Terre sera le spectacle céleste incontournable de ce mois d’octobre 2020.
Requiem pour un astre rouge :
Rarement une opposition de la planète Mars n’avait été attendue avec autant d’impatience. Ce 6 octobre la Planète rouge (une couleur provoquée par la présence d’oxyde de fer à sa surface) se trouvera à 62 millions de kilomètres. Pourtant les rapprochements de la planète si chère à Camille Flammarion ne se ressemblent pas tous.
À quelques jours de son passage au plus près de la Terre (le 6 octobre), la planète Mars révèle sa surface aux astronomes amateurs les plus doués.
Talent australien :
L’astronome amateur australien Seb Lukas est un photographe planétaire comblé. Ses dernières images de la planète Mars prises le 16 septembre sont tout bonnement stupéfiantes. Bénéficiant d’une atmosphère exceptionnellement stable (les astronomes parlent de seeing), il a saisi une multitude de détails à l’aide de son télescope de 30 centimètres de diamètre parfaitement réglé. Sa parfaite maîtrise de l’imagerie planétaire (prise de vues et traitement) ont fait le reste. L’absence de tempête de sable (elles se produisent régulièrement avant les oppositions) a joué en sa faveur.
C’est un spectacle étonnant réservé aux plus talentueux des astronomes amateurs : la calotte polaire sud martienne est en train de fondre.
Mars se rapproche :
Depuis plusieurs semaines les astronomes amateurs pointent leurs instruments en direction de la planète Mars qui ne cesse de se rapprocher. Nous allons en effet assister à une opposition particulièrement favorable en octobre. Une superbe mise en bouche avant l’arrivée du rover Perseverance dans le cratère Jezero en février 2021.
Ce dimanche 6 septembre à l’aube la lune gibbeuse décroissante et la planète Mars se sont une nouvelle fois retrouvées sous le bec d’une girouette.
Un mois avant son passage au plus près de la Terre, Mars a frôlé la Lune. Il fallait pour en profiter se lever tôt ce dimanche matin. Même sans girouette tout le monde pouvait assister au spectacle. La Planète rouge, petit point orangé brillant, trônait au-dessus de l’éclatante Lune gibbeuse. Les deux astres s’étaient levés en début de soirée éloignés de plusieurs degrés. Leur écart apparent n’a cessé de diminuer tout au long de la nuit.
À l’aube en Bourgogne l’espace entre les deux astres était inférieur au diamètre lunaire. Il y avait occultation pour les observateurs situés en Corse du sud ainsi que dans une bande allant de l’Afrique à l’Amérique du sud (comme ici au Chili).
Ce n’est pas la première fois cette année que la Lune s’approche ou masque la Planète rouge. Le 9 août nous avions déjà eu droit à une spectaculaire partie de cache-cache. En circulant sur l’écliptique notre satellite naturel s’approche plus ou moins chaque mois d’une planète ou d’une autre. Une occultation est beaucoup plus rare et fait le bonheur des astronomes. Ils se régalent de voir disparaître progressivement le petit disque planétaire derrière le limbe lunaire.
À savoir :
Ce cliché a été pris avec un boîtier Panasonic FZ82 et une focale de 800 millimètres. La girouette est celle de l’église Saint-Symphorien à Nuits-Saint-Georges.
Dans un mois exactement la planète Mars sera au plus près de la Terre. Les astronomes suivent depuis quelques semaines la fonte de sa calotte polaire sud.
Le cratère Galle fait partie des curiosités martiennes. Zoom sur Happy Face crater un mois avant le passage de la Planète rouge au plus près de la Terre.
Mars nous fascine depuis longtemps. Beaucoup ont succombé à ses charmes, comme Percival Lowell, l’homme qui était persuadé d’y observer des canaux. Nous avons tellement fantasmé sur cette planète que nous y avons même vu pendant longtemps un visage dans Cydonia Mensae. Nous savons aujourd’hui qu’il s’agissait d’une paréidolie (quand notre cerveau associe une forme familière à une image.
Le 9 août la Lune avait rendez-vous avec la planète Mars. Un étonnant jeu de cache-cache qu’on pouvait suivre depuis l’Amérique du Sud.
Tous ceux qui ont participé aux Nuits des étoiles l’ont remarqué : Mars se trouvait à côté de la Lune. Toute la nuit du 8 au 9 août l’écart s’est réduit entre les deux astres. Une occultation était inévitable : elle s’est produite dans la matinée du 9 août. Inobservable en France (il faisait grand jour), cette partie de cache-cache planétaire était réservée aux observateurs situés en Amérique du Sud.
Du 7 au 9 août de très nombreux clubs d’astronomie vous accueilleront à l’occasion d’une nouvelle édition des Nuits des étoiles.
Sortez masqués :
Juillet et août sont traditionnellement des mois dédiés à la pratique de l’astronomie. Avec les congés annuels et la douceur des nuits d’été, chacun peut en profiter pour admirer le ciel nocturne, en particulier à l’occasion de la trentième édition des Nuits des étoiles. Elles se déroulent du 7 au 9 août un peu partout en France à l’initiative de l’Association Française d’Astronomie (consultez la carte des manifestations).
Le passage de la planète Mars au plus près de la Terre au mois d’octobre incite déjà les observateurs à pointer leurs instruments dans sa direction.
Mars se rapproche :
Cet été les deux planètes géantes gazeuses Jupiter et Saturne sont idéalement placées pour en admirer l’aspect dans un télescope. Elles sont en effet passées au plus près de la Terre au mois de juillet. Mais les astronomes ont déjà commencé à tourner leurs instruments en direction de la planète Mars qui ne cesse de se rapprocher. Nous allons en effet assister à une opposition particulièrement favorable en octobre. Une superbe mise en bouche avant l’arrivée du rover Perseverance dans le cratère Jezero en février 2021.
Si vous êtes un lève-tôt, vous ne serez pas déçu en mettant le nez dehors. Les planètes les plus brillantes du Système solaire sont à votre portée.
Quatre joyaux sur l’écliptique :
Votre horizon nord n’est pas assez dégagé pour observer la comète Neowise ? Un lampadaire ruine tous vos espoirs d’admirer l’astre chevelu ? Rassurez-vous, le ciel nocturne a d’autres trésors à vous dévoiler. Ils sont beaucoup plus faciles à repérer car moins sensibles à la pollution lumineuse. Ce sont les quatre plus brillantes planètes du Système solaire. En fin de nuit il s’agit dans l’ordre (d’est en ouest) de Vénus, Mars, Saturne et Jupiter.
Leur repérage est extrêmement facile pour deux raisons. D’une part elles sont brillantes et il ne reste plus qu’elles quand le ciel commence à s’éclaircir. D’autre part elles sont situées le long de l’écliptique. C’est une bande imaginaire dans laquelle nous voyons circuler le Soleil toute l’année (c’est le trait vert sur le schéma ci-dessus). Voici ce que vous allez pouvoir observer. Continuer la lecture de Ciel de juillet : quatre planètes vous attendent à l’aube→
C’est un joli rassemblement céleste entre la vieille Lune et trois planètes brillantes que l’on peut suivre actuellement à l’aube.
Confiné sous les étoiles :
L’épidémie de coronavirus oblige désormais chacun de nous à se confiner. Reste la possibilité de regarder le ciel étoilé depuis une fenêtre, un balcon ou un jardin. Certains ont la chance de n’avoir que quelques pas à faire pour admirer un spectacle céleste en pleine nature. Pour moi c’est possible dans les vignes bourguignonnes qui entourent mon petit village. Autant vous dire que je ne me prive pas de sortir la nuit quand le ciel est dégagé. Comme vous pouvez vous en douter je ne croise personne !