À l’occasion de la Fête de la Science, Cielmania vous propose de vous évader dans les étoiles pour faire le plein de science et de poésie.
Science virtuelle :
Comme la plupart des manifestations qui ont lieu en 2020, cette nouvelle édition de la Fête de la Science se déroule dans un contexte très particulier. La pandémie de Covid-19 qui n’en finit pas pousse les organisateurs à proposer des animations virtuelles. Pour les amoureux des étoiles le mauvais temps n’est pas propice aux observations, alors que la planète Mars est au plus près.
Heureusement il nous reste de belles vidéos pour nous faire rêver devant les astres lointains. En voici une sélection forcément subjective.
L’Observatoire du Mont-Mégantic :
Situé dans le SUD-OUEST du Québec, au cœur de la première réserve de ciel étoilé, L’OMM voit le jour à la fin des années 1970. Il est conçu pour tester des instruments qui équiperont ensuite le Télescope Canada-France-Hawaii (CFHT) alors en construction au sommet du Mauna Kea sur l’île d’Hawaii. Le site retenu pour l’implantation de l’OMM est le sommet du Mont-Mégantic (altitude 1.100 mètres) à égale distance des deux universités qui devront gérer l’observatoire et son télescope de 1,6 mètre de diamètre, celles des villes de Québec et Montréal.
La Pleine Lune depuis Baïkonour :
Créé en 1956 au milieu des steppes arides du Kazakhstan, ce centre de lancement spatial est le plus actif de la planète avec en moyenne une quinzaine de tirs de fusées chaque année. C’est de là que s’est envolé le 12 avril 1961 celui qui allait devenir le premier homme à avoir effectué un vol dans l’espace, Youri Gagarine. En attendant que le nouveau cosmodrome de Vostotchny en Sibérie soit entièrement terminé, Baïkonour est toujours le passage obligé de tous les astronautes qui s’élancent vers l’espace.
le canyon d’Hebes Chasma sur Mars :
Opposition de la planète Mars oblige, profitons des images obtenues par la sonde Mars Express pour visiter le canyon d’Hebes Chasma. Cette cicatrice s’étire sur un peu plus de 300 km pour une profondeur d’environ 8 km (les planétologues appellent chasma une vallée dont les pentes sont fortement inclinées). Ce canyon présente la particularité de posséder une butte centrale (une mesa) qui s’élève au même niveau que les bords du canyon, mesa dont la vidéo nous permet de faire le tour.
La planète naine Cérès :
Avec 940 km de diamètre, Cérès est la plus petite planète naine connue. Située au cœur de la ceinture d’astéroïdes, elle a été découverte le 1er janvier 1801 par Giuseppe Piazzi. La sonde Dawn (lancée le 27 septembre 2007) est arrivée à proximité de Cérès au mois de mars 2015. Parmi les nombreuses interrogations soulevées lors de ce survol, la présence de points lumineux sur la surface. Un grand nombre de ces taches brillantes (qui sont peut-être des dépôts de sulfate de magnésium hydraté) occupent le fond du cratère Occator, une excavation de 92 km de diamètre et 4 km de profondeur que la NASA nous invite à survoler.
Les étoiles depuis l’Atacama :
Terminons en beauté avec le ciel nocturne du désert. Situé dans les Andes chiliennes, celui d’Atacama est très prisé des astrophotographes. C’est une zone particulièrement aride où il tombe moins d’un millimètre de pluie par an à certains endroits ! C’est ce site qu’a retenu l’ESO pour y implanter depuis quelques décennies ses télescopes parmi les plus performants au monde. Sous un ciel exempt de toute pollution lumineuse, les astronomes sondent l’Univers grâce au Very Large Telescope.