Séléné, la déesse grecque personnifiant la Lune est à l’origine du terme “sélénographie” qui désigne l’étude de la géographie lunaire.
Une photographie de Pleine Lune est parfaite pour se livrer à ce petit exercice.
Séléné, la déesse grecque personnifiant la Lune est à l’origine du terme “sélénographie” qui désigne l’étude de la géographie lunaire.
Une photographie de Pleine Lune est parfaite pour se livrer à ce petit exercice.
Chez les Grecs Orion était un chasseur vaniteux qui prétendait pouvoir tuer tous les animaux, ce qui ne l’empêcha pas de se faire piquer par un scorpion.
C’est actuellement en fin de nuit que se lève la plus belle constellation du ciel dont les étoiles Bételgeuse (la rouge) et Rigel (la bleue) sont les plus brillantes balises.
J’ai eu la chance d’aller visiter l’Observatoire du Gran Tecan aux îles Canaries. Son instrument principal est un télescope géant de 10,40 mètres de diamètre mais le site abrite d’autres installations astronomiques comme par exemple le MAGIC télescope.
MAGIC signifie Major Atmospheric Gamma Imaging Cherenkov. Il s’agit de deux télescopes identiques de 17 m de diamètre (chacun étant constitué d’une mosaïque de petits miroirs) destinés à étudier les sursauts gamma.
Le 9 septembre j’avais réalisé un cliché des nouvelles taches visibles sur le Soleil, la plus spectaculaire étant répertoriée sous le matricule AR 2158.
Cette tache, que l’on voit presque au centre du disque solaire sur l’image ci-dessus, est entrée en éruption le 10 septembre.
Depuis toujours les hommes cherchent à mesurer l’écoulement du temps et à connaître l’heure, indispensable pour signaler les moments des travaux et ceux des prières.
Il était donc assez logique qu’on pensa très tôt à utiliser le Soleil et sa course apparente quotidienne dans le ciel comme marqueur de temps.
On peut admirer actuellement quelques belles taches sur le Soleil, en particulier celle numérotée AR 2158 (AR signifie Active Region, les numéros étant attribués par ordre d’apparition des taches par la NOAA, National Oceanic and Atmospheric Administration).
Ces taches, liées à des anomalies magnétiques, sont des zones moins chaudes à la surface de notre étoile (elles apparaissent plus sombres par contraste).
Pendant la prise de vue un avion à réaction est même passé devant le Soleil, suivi de sa traînée de condensation !
L’image a été réalisée avec un boîtier Finepix HS20 et son zoom à sa focale maximale (720 mm) protégé par un filtre ND 400. Pose de 1/2000 ème de sec, f/d=11 pour une sensibilité de 100 iso.
Hier soir les Dijonnais ont pu admirer le lever de la Pleine Lune dans l’axe de la cathédrale Saint-Bénigne.
Cet édifice religieux, haut de 93 mètres, a été construit à partir du 13 ème siècle en hommage au martyr chrétien Bénigne de Dijon (son sarcophage se trouve dans la crypte).
La Pleine Lune que vous verrez se lever ce soir est la plus proche de l’équinoxe du 23 septembre, ce qui lui vaut le surnom de Pleine Lune des récoltes.
Cette Pleine Lune sera encore une Super Lune ( distante de 359 200 km) puisque son diamètre apparent dépassera 33 minutes d’arc, presque autant que la Super Lune du 10 août dernier qui avait été la plus grosse de l’année.
Notre satellite naturel s’arrondit un peu plus chaque jour, s’approchant de la Pleine Lune qui se produira le 9 septembre à 1 h 38.
Ces deux images de la Lune gibbeuse ont été réalisées hier soir avec un boîtier Nikon D3200 et son objectif 18-105 mm à proximité du château du Clos de Vougeot en Bourgogne.
Le ciel du matin a bien changé depuis le 24 août, date du rassemblement entre la Lune, Vénus et Jupiter.
Notre satellite naturel est pour le moment dans le ciel du soir, la prochaine Pleine Lune ayant lieu le 9 septembre. Quant aux deux planètes, Jupiter grimpe à l’assaut du firmament pendant que Vénus plonge en direction du Soleil pour sa prochaine conjonction le 25 octobre.
Ce matin Vénus au ras de l’horizon passait non loin de Régulus, la plus brillante étoile de la constellation du Lion. Une légende raconte qu’il y a 5000 ans les Perses avaient choisi 4 étoiles assez brillantes (appelées étoiles royales) pour indiquer les points cardinaux : Aldébaran (constellation du Taureau), Régulus, Antarès (dans le Scorpion) et Fomalhaut (Poisson austral).
C’est dans la cour de l’Observatoire royal de Greenwich (créé en 1675 dans la banlieue de Londres sur ordre de Charles II d’Angleterre) que passe le premier méridien (appelé méridien de Greenwich) qui fut adopté comme standard international en 1884, détrônant le méridien de Paris.
Rappelons que les méridiens et les parallèles sont des lignes imaginaires qui permettent de définir les coordonnées géographiques (latitude et longitude) de tout point terrestre.
le dimanche soir 31 août un gros croissant lunaire se trouvait non loin de Saturne (n’hésitez pas à cliquer sur l’image pour voir l’anneau de Saturne !).
Il s’agissait d’un rapprochement apparent puisque la planète aux anneaux se trouve en réalité beaucoup plus loin que notre satellite naturel (plus d’un milliard de kilomètres contre 400 000 pour la Lune).
Cette photographie a été obtenue avec un boîtier Finepix HS20 et son zoom à sa focale maximale de 720 mm.
Les astronomes amateurs doivent une fière chandelle à John Dobson (1915-2014). Jusqu’au début des années 1970 les amoureux des étoiles disposaient d’un choix restreint et coûteux en matière de télescopes du commerce, les prix devenant exorbitants si l’on visait un diamètre de miroir un peu conséquent (les lunettes astronomiques étant encore plus coûteuses).
C’est alors que l’astronome amateur américain John Dobson proposa des télescopes de grand diamètre à des prix imbattables.
C’était ce matin la dernière occasion d’admirer Vénus et Jupiter en compagnie d’un fin croissant de Lune puisque la Nouvelle Lune aura lieu demain.
Nous avons de haut en bas au-dessus de Nuits-Saint-Georges (ville de Côte-d’Or) : Jupiter, cinquième planète du Système solaire (magnitude -1,8), puis Vénus (magnitude -3,9) qui plonge lentement en direction du Soleil (elle sera en conjonction avec notre étoile le 25 octobre puis redeviendra ensuite visible le soir). Enfin, juste au-dessus des sapins, le fin croissant de Lune 34 heures avant la Nouvelle Lune.
Cette image a été réalisée avec un boîtier Nikon D3200 et un objectif 18-105 mm. Pose d’1 sec avec une sensibilité de 400 iso.
Les constellations d’Andromède et Pégase se lèvent en seconde partie de nuit à cette époque de l’année, à l’est de la Voie lactée.
Pégase, la septième constellation du ciel par la taille, est assez facile à identifier grâce à la forme caractéristique du grand carré de Pégase et s’étend un peu au-delà d’Enif.
C’est au milieu des étoiles de la constellation des Gémeaux que Séléné se trouvait en fin de nuit. 4 jours avant la Nouvelle Lune la lumière cendrée est éclaboussée par l’éclat d’un gros croissant.
Image réalisée avec un boîtier Nikkon D 3200 et une focale de 105 mm, ouverture de 7,3. Pose de 3 sec à 3200 iso.
Cette nuit l’éclat du Dernier Quartier lunaire est venu éclabousser l’amas d’étoiles des Pléiades, Messier 45 (dans la constellation du Taureau).
Bien entendu ce rapprochement n’est qu’apparent comme vous allez vous en rendre compte en utilisant la vitesse de la lumière pour mesurer les distances entre nous et ces astres : la lumière met un peu plus d’une seconde pour nous parvenir de la Lune et environ 350 ans quand elle s’échappe des étoiles de M 45 !
Après la Super Lune du 10 août et les Perséides le 12, voici le troisième événement astronomique de ce mois d’août. Les deux planètes les plus brillantes du Système solaire ont en effet décidé de se croiser le long de l’écliptique.
Tandis que Vénus (magnitude -3,9) plonge lentement en direction du Soleil, Jupiter (magnitude -1,8) s’en éloigne.
On s’en doutait un peu : le cru 2014 de l’essaim d’étoiles filantes des Perséides ne restera pas dans les mémoires. La présence de la Lune (avec une Super Lune le 10 août) n’aura guère permis de profiter des poussières abandonnées par la comète Swift-Tuttle qui viennent se consumer dans l’atmosphère terrestre entre le 17 juillet et le 24 août (avec un maximum autour du 12 août).
Si on ajoute des conditions météorologiques souvent désastreuses, on imagine aisément que les nuits dégagées et sans éclairage lunaire n’ont pas été très nombreuses.
Les amateurs d’étoiles filantes devront patienter jusqu’au mois de décembre pour profiter d’un autre essaim très actif : celui des Géminides du 7 au 17, le maximum le 14 décembre tombant avec le Dernier Quartier de Lune. D’excellentes conditions, donc, si la météo le veut bien !
L’image ci-dessus a été réalisée le 5 août vers 2 h 15 avec un boîtier Nikon D 3200 et un objectif Nikkor fisheye de 10,5 mm de focale ouvert à 2,8. Pose de 30 secondes à 3200 iso. Outre le radiant (d’où semblent s’échapper les étoiles filantes) on peut également voir la galaxie d’Andromède (Messier 31) et l’amas d’étoiles des Pléiades (Messier 45).
Le dimanche 10 août en soirée se produisait la plus grosse Pleine Lune de l’année 2014, Séléné se trouvant à 356 922 km de la Terre, sa distance pouvant varier de 356 410 (périgée) à 406 740 km (apogée). Ce soir-là le diamètre lunaire apparent était de 33,5 minutes d’arc.
Voici quelques images réalisées au bridge Finepix HS20 malgré une météo très capricieuse pendant les quelques jours où le diamètre lunaire apparent a dépassé 33 minutes d’arc.
Lever de Lune gibbeuse le 7 août en soirée.
Lever de Lune gibbeuse le 8 août en soirée.
Coucher de la Super Lune le 11 août à l’aube (image fortement recadrée, ce qui explique la différence de taille apparente de la Lune par rapport aux autres photographies).
La Super Lune dans les nuages à l’aube du 12 août.
Rendez-vous est pris avec la prochaine Super Lune qui aura lieu le lundi 28 septembre 2015 : la distance qui nous séparera alors de la Pleine Lune sera de 356 876 km.