Depuis la Nouvelle Lune du 26 juillet, Séléné a commencé un nouveau cycle d’apparition dans le ciel du soir qui va nous conduire à la plus grosse Pleine Lune de l’année le 10 août prochain.
Hier soir le croissant lunaire plongeait derrière l’horizon ouest peu après le coucher du Soleil. On peut encore profiter de quelques nuits sans Lune pour observer les étoiles filantes de l’été, principalement celles issues de l’essaim des Perséides qui atteindra son maximum d’activité le 12 août.
Au Moyen-Âge les horloges astronomiques révèlent la richesse des villes. Prague fait construire la sienne à partir de 1410, mais il en existe déjà à Strasbourg (1354), Lyon (1379), Lund en Suède (1380) ou encore Wells en Grande-Bretagne (1392).
Prague, qui est alors la troisième ville d’Europe avec 40.000 âmes, fait appel à Nicolas de Kadau pour réaliser une première horloge qui se dresse contre l’Hôtel de ville. Cet ouvrage sera remanié et perfectionné au fil du temps.
Ce fin croissant lunaire à l’aube (c’était hier) est la dernière image que nous garderons d’une lunaison marquée par le Ramadan. La Nouvelle Lune est fixée ce soir à 22 h 42 (TU).
En France le jeune croissant de la prochaine lunaison fera son apparition dans la soirée du 29 juillet puis ne cessera de gonfler jusqu’au 10 août, date de la plus grosse Pleine Lune de l’année 2014.
En ce moment la Lune est décroissante depuis la Pleine Lune qui s’est produite le 13 juillet.
C’est donc une Lune gibbeuse qui se présente à nous chaque matin, en attendant le Dernier Quartier qui aura lieu dans 3 jours.
Cette grosse Lune étant encore assez lumineuse même en début de journée, il est possible de la photographier dans un ciel clair, voire avec un premier plan ensoleillé.
Ces différentes images ont été réalisées entre 5 heures et 7 heures du matin, avant et après l’apparition du Soleil.
Actuellement deux planètes occupent le ciel du soir, Saturne et Mars (d’est en ouest).
Mars, dont le dernier rapprochement avec la Lune s’est produit le 5 juillet, est actuellement à côté de Spica (Alpha Virginis), l’étoile la plus lumineuse de la constellation de la Vierge.
Saturne ( au plus près de la Terre au mois de mai) est elle aussi accompagnée par une étoile assez brillante, Zubenelgenubi, l’étoile la plus lumineuse de la constellation de la Balance.
De tous les météores l’arc-en-ciel est sans aucun doute le plus beau. En traversant les gouttes de pluie selon un certain angle les rayons du Soleil (et parfois même ceux de la Lune) sont réfractés et décomposés en une succession de couleurs.
Sur cette image réalisée hier en début de soirée l’arc primaire (à droite) est accompagné d’un arc secondaire dont l’ordre des couleurs est inversé. Plus étalé et moins lumineux, l’arc secondaire est provoqué par la double réflexion des rayons lumineux à travers les gouttes de pluie qui se comportent comme des prismes.
Bien que les lunettes d’approche soient apparues sans doute vers 1550 pour les besoins militaires, l’astronome italien Galilée fut le premier à en tourner une vers le ciel à partir de 1609.
Il découvrit avec les cratères sur la Lune, les phases de Vénus et les satellites de Jupiter par exemple.
Alors que les télescopes sont des réflecteurs (la lumière est renvoyée et concentrée au foyer par un miroir), la lunette astronomique est un réfracteur (les rayons lumineux convergent au foyer après avoir traversé une ou plusieurs lentilles qui forment l’objectif).
Depuis le 8 avril 2014, date de son dernier passage à l’opposition (la meilleure période pour l’observer), la planète Mars s’éloigne et perd de son éclat.
Ses rapprochements avec la Lune restent cependant spectaculaires. Ce fut le cas en mai et en juin, c’était encore le cas hier soir.
Hier soir la Lune offrait un joli croissant à tous, trois jours après la Nouvelle Lune et 24 heures après le croissant du Ramadan.
C’était le moment idéal pour admirer la Mer des Crises (Mare Crisium), un bassin ovale rempli de lave basaltique dont la superficie est équivalente à celle de la Grande-Bretagne (une formation visible au milieu du croissant).
Ce matin, traditionnellement jour de repos, j’étais dans les vignes bourguignonnes avant 6 heures pour profiter d’une belle Lune gibbeuse.
Deux jours après la Pleine Lune du vendredi 13, notre satellite naturel se couche dans un ciel assez lumineux alors que le Soleil est déjà levé à l’opposé.
Cette nuit ce sera la Pleine Lune, exactement à 4 h 12 TU (alors que Séléné se trouvera à 365 000 km de notre bonne vieille Terre), quelques heures après l’ouverture à Sao Paulo (Brésil) de la vingtième édition de la coupe du monde de football. L’occasion pour moi d’une petite mise en scène.
Attention à ne pas envoyer la Lune trop loin quand même !
Les phases lunaires les plus connues sont le Premier Quartier, la Pleine Lune, le Dernier Quartier et la Nouvelle Lune.
La Lune gibbeuse est observable entre le Premier Quartier et la Pleine Lune, quand notre satellite commence à s’arrondir, ce qui est le cas actuellement avant la Pleine Lune le 13 juin.
Hier soir on pouvait assister à une conjonction entre la planète Mars et la Lune gibbeuse croissante (Mars est juste au-dessus et à gauche de Séléné).
Le plus petit écart entre les deux astres était de 1,6° en milieu de nuit. Bien entendu il s’agit d’un écart apparent : dans la réalité les deux astres sont très éloignés l’un de l’autre, puisque la Lune était à 396 000 km de nous et Mars à 123 millions de km ! Continuer la lecture →
Depuis son opposition le 8 avril dernier (à moins de 100 millions de km de la Terre) la planète Mars s’éloigne de nous et perd peu à peu de son éclat.
Elle continue pourtant d’étonner les curieux du ciel par sa couleur orangée provoquée par d’abondantes quantités d’oxyde de fer à sa surface. Cette teinte, qui évoque la couleur du sang, est à l’origine de son nom : Mars était en effet le dieu de la guerre dans la mythologie romaine.
Circulant en moyenne à 384 000 km de la Terre, la Lune est l’astre le plus proche de nous.
C’est d’ailleurs le seul sur lequel des hommes ont pu se rendre. C’était pendant les années 1970 dans le cadre du programme d’exploration spatiale américain Apollo.
Hier soir s’est poursuivi le flirt entre Jupiter et la Lune, mais il m’a fallu composer avec une bonne couche nuageuse.
Une trouée a fini par révéler les deux astres : à gauche un croissant de Lune accompagné de lumière cendrée, à droite la plus grosse planète du Système solaire.
Peut-être avez-vous profité de la douceur du dernier jour du mois de mai pour flâner hier soir le nez en l’air.
Vous n’aurez donc pas manqué le premier rendez-vous entre le jeune croissant lunaire et la brillante Jupiter, un jour après la jeune Lune (scène saisie au-dessus de l’église de Comblanchien en Côte-d’Or) . Après 22 heures, lorsque le ciel est devenu assez sombre, notre satellite naturel a même dévoilé une belle lumière cendrée.
Depuis le 28 mai, date de la Nouvelle Lune, notre satellite naturel a démarré une nouvelle lunaison.
C’est un très timide croissant âgé d’une cinquantaine d’heures qui a fait son apparition hier soir au-dessus de l’horizon ouest, moins d’une heure après le coucher du Soleil.