Une couronne lunaire aux couleurs de l’arc-en-ciel a fait son apparition autour de Jupiter et la Lune dans la soirée du 3 octobre.
Un rare photométéore :
Avez-vous déjà admiré une couronne, cet ensemble d’anneaux lumineux aux couleurs de l’arc-en-ciel ? On en observe parfois autour de la Lune et plus difficilement autour du Soleil (car il est trop lumineux) ? Si les halos se forment en présence de cristaux de glace, ce sont les gouttelettes d’eau des nuages ou du brouillard qui sont à l’origine des couronnes, un rare et joli photométéore. Les plus belles couronnes (avec des couleurs vives et bien séparées) apparaissent quand toutes les gouttelettes ont le même diamètre. Malheureusement c’est rarement le cas. Les couronnes sont alors imparfaites et l’on observe simplement des nuages irisés.
C’est le spectacle éphémère que j’ai pu observer dans la soirée du 3 octobre, avec en prime une conjonction entre Jupiter et la Lune. Continuer la lecture →
Le jour se lève dans la baie de Douarnenez alors qu’un arc-en-ciel prend naissance dans la mer d’Iroise balayée par des averses.
Délimitée au NORD par la presqu’île de Crozon et au SUD par le cap Sizun, la baie de Douarnenez (la ville fut un grand port sardinier jusqu’à la fin des années 1970) trace un demi-cercle de plus de 16 kilomètres de large sur 20 kilomètres de profondeur qui s’ouvre sur la mer d’Iroise. C’est depuis les prairies de la commune de Plomodiern que cette image a été réalisée à l’aube du 20 mai.
L’arc-en-ciel a toujours fasciné les hommes : 300 ans avant J.-C. le philosophe grec Aristote avait déjà remarqué que le rayon moyen de l’arc primaire est de 41° (51° pour l’arc secondaire invisible sur ce cliché). Continuer la lecture →
Un bel arc-en-ciel est parfois accompagné d’un second, moins lumineux et plus étalé. Explications avec une image réalisée en Pologne.
De tous les photométéores l’arc-en-ciel est sans aucun doute le plus beau, et ce n’est pas ce cliché réalisé le 13 avril en Pologne par Kamila Mazurkiewicz Osiak qui nous fera mentir. En traversant les gouttes de pluie, les rayons du Soleil (et parfois même ceux de la Lune) sont réfractés (leur trajectoire s’incurve) et décomposés en une succession de couleurs.
La plupart du temps on observe un seul arc-en-ciel, appelé arc primaire, qui se forme sur un cercle dont le centre correspond au point anti-solaire (un point à l’opposé du Soleil par rapport à l’observateur). Continuer la lecture →
Petit tour d’horizon des phénomènes lumineux que l’on peut observer dans notre atmosphère de jour comme de nuit.
Les astronomes le savent bien : l’atmosphère terrestre est un filtre dont les propriétés (densité, température, présence de gouttelettes ou de cristaux de glace…) changent régulièrement, ce qui est à l’origine de nombreux photométéores (du grec phôtόs « lumière » et meteôros « dans les airs »). Voici donc une liste non exhaustive des phénomènes lumineux que l’on peut observer dans le ciel.
Il faut distinguer les photométéores produits par la réflexion de la lumière solaire sur des objets (passage de la Station spatiale internationale et flash Iridium), les phénomènes optiques qui apparaissent dans l’atmosphère quand la lumière solaire ou lunaire y subit une modification (réflexion, réfraction, diffraction, interférences…) et les phénomènes de combustion, ionisation et de chimiluminescence (aurores boréales, étoiles filantes et airglow).
Les images suivantes représentent de gauche à droite et de haut en bas :
Avez-vous déjà admiré des couronnes, ces cercles colorés qu’on observe parfois autour de la Lune et plus difficilement autour du Soleil (car il est trop lumineux) ?
Si les halos se forment en présence de cristaux de glace qui réfractent la lumière (les rayons sont déviés), ce sont les gouttelettes d’eau des nuages qui sont à l’origine des couronnes en diffractant les rayons lumineux (ils sont dispersés).
Lorsque le Soleil s’est levé le 9 janvier sur la petite station de sports d’hiver de Red River au Nouveau-Mexique, il a offert pendant quelques instants un incroyable spectacle qu’a eu le temps d’immortaliser Joshua Thomas.
De nombreux photométéores se sont produits simultanément dans le ciel du côté du Soleil levant sous forme d’arcs lumineux, faisant penser à des arcs-en-ciel.
Le célèbre Isaac Newton avait choisi arbitrairement de découper l’arc-en-ciel en sept couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet (de l’extérieur vers l’intérieur).
En réalité un arc-en-ciel est un dégradé d’une infinité de couleurs, mais d’où proviennent-elles ?
Des halos se forment autour de la Lune ou du Soleil lorsque les particules de glace constituant un nuage ou du brouillard ont une forme particulière (plaques de formes hexagonales ou colonnes à base hexagonale). De telles conditions météorologiques se rencontrent surtout l’hiver.
Ces types de cristaux (dont la taille varie de 50 à 100 microns) naissent quand la vapeur d’eau voit sa température descendre entre -5 et -25°C.
Ce joli halo a été photographié en février 2014, alors que la Lune ne se trouvait pas très loin de la brillante planète Jupiter.
Cette photographie d’un lever de Soleil nous permet de découvrir un phénomène éphémère, les franges solaires. Il faut imaginer à cet instant que l’atmosphère terrestre est constituée d’un empilement de différentes couches d’air horizontales dont chacune a sa propre température.
Chaque couche d’air va donc agir différemment sur la lumière solaire en réfractant plus ou moins ses rayons, ce qui se traduit par des variations de couleur et de forme du disque de notre étoile.
Beaucoup plus rare que l’arc-en-ciel, l’arc circumzénithal (qui est centré sur le zénith) se forme sous certaines conditions, si le Soleil se situe environ à une hauteur de 22 degrés et que ses rayons sont réfractés par des cristaux de glace présents dans les cirrus ou les traînées de condensation.
Formés de fines gouttelettes d’eau qui diffractent la lumière du Soleil comme cela se produit dans un arc-en-ciel, ces nuages ont pris d’étonnantes couleurs, renforcées ici par un traitement numérique.
De tous les météores l’arc-en-ciel est sans aucun doute le plus beau. En traversant les gouttes de pluie selon un certain angle les rayons du Soleil (et parfois même ceux de la Lune) sont réfractés et décomposés en une succession de couleurs.
Sur cette image réalisée hier en début de soirée l’arc primaire (à droite) est accompagné d’un arc secondaire dont l’ordre des couleurs est inversé. Plus étalé et moins lumineux, l’arc secondaire est provoqué par la double réflexion des rayons lumineux à travers les gouttes de pluie qui se comportent comme des prismes.
"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh