Demain 12 juillet la Pleine Lune se produira à 11 h 25. Vous pourrez admirer son lever ce soir avant que le Soleil ne soit couché, la scène se renouvelant demain soir environ une heure plus tard (rappelons que notre satellite naturel se lève chaque soir en moyenne 50 minutes plus tard que la veille).
Cette Pleine Lune de juillet fait suite à celles du vendredi 13 juin et du mercredi 14 mai. Chaque fois la Pleine Lune se produit à une distance un peu plus courte que la précédente.
De tous les météores l’arc-en-ciel est sans aucun doute le plus beau. En traversant les gouttes de pluie selon un certain angle les rayons du Soleil (et parfois même ceux de la Lune) sont réfractés et décomposés en une succession de couleurs.
Sur cette image réalisée hier en début de soirée l’arc primaire (à droite) est accompagné d’un arc secondaire dont l’ordre des couleurs est inversé. Plus étalé et moins lumineux, l’arc secondaire est provoqué par la double réflexion des rayons lumineux à travers les gouttes de pluie qui se comportent comme des prismes.
Ce mois de juillet débute avec une forte activité solaire qui se traduit par la présence de nombreuses taches sombres à la surface de notre étoile.
Hier il fallait jouer avec les nuages légèrement moins épais en fin d’après-midi, mais impossible de photographier le Soleil à son coucher comme j’avais pu le faire pour les taches solaires du 2 juillet. Continuer la lecture →
Bien que les lunettes d’approche soient apparues sans doute vers 1550 pour les besoins militaires, l’astronome italien Galilée fut le premier à en tourner une vers le ciel à partir de 1609.
Il découvrit avec les cratères sur la Lune, les phases de Vénus et les satellites de Jupiter par exemple.
Alors que les télescopes sont des réflecteurs (la lumière est renvoyée et concentrée au foyer par un miroir), la lunette astronomique est un réfracteur (les rayons lumineux convergent au foyer après avoir traversé une ou plusieurs lentilles qui forment l’objectif).
Depuis le 8 avril 2014, date de son dernier passage à l’opposition (la meilleure période pour l’observer), la planète Mars s’éloigne et perd de son éclat.
Ses rapprochements avec la Lune restent cependant spectaculaires. Ce fut le cas en mai et en juin, c’était encore le cas hier soir.
Notre étoile le Soleil est en pleine activité. On y observe régulièrement des taches sombres à la surface, zones moins chaudes que le reste de la photosphère et qui révèlent des anomalies magnétiques.
Sur cette image réalisée hier soir avec un filtre spécial (on ne regarde jamais le Soleil sans protéger ses yeux) on peut noter la présence de plusieurs taches et groupes de taches.
De nombreux orages ont eu lieu en France ces derniers jours après une période de beau temps et de chaleur. Ils étaient accompagnés de fortes pluies, de chutes de grêle et d’éclairs.
La foudre est un phénomène électrique qui se produit lorsque l’électricité statique accumulée entre des nuages et le sol (ou entre nuages) atteint une différence de potentiel électrique très élevée, de l’ordre de plusieurs dizaines de millions de volts.
Hier soir la Lune offrait un joli croissant à tous, trois jours après la Nouvelle Lune et 24 heures après le croissant du Ramadan.
C’était le moment idéal pour admirer la Mer des Crises (Mare Crisium), un bassin ovale rempli de lave basaltique dont la superficie est équivalente à celle de la Grande-Bretagne (une formation visible au milieu du croissant).
Le retour du croissant de Lune hier soir a marqué le premier jour du mois du Ramadan dans un certain nombre de pays dont la France. Le calendrier musulman étant un calendrier lunaire, les dates importantes qui le jalonnent ne sont jamais connues à l’avance et diffèrent selon les endroits.
La Nouvelle Lune s’étant produite à l’aube du 27 juin, le hilal (jeune croissant lunaire) était visible depuis quelques pays dans la soirée du 28 et pratiquement sur toute la planète le 29 au soir.
De plus en plus de monuments sont éclairés la nuit. Cet éclairage est malheureusement inadapté, souvent orienté du bas vers le haut, contribuant un peu plus à éteindre les étoiles.
Depuis plusieurs années les astronomes tirent le signal d’alarme devant ce fléau (qui s’ajoute aux contrails), rappelant au passage les perturbations qu’il entraîne sur les êtres vivants en gommant progressivement l’alternance naturelle des jours et des nuits. Sans parler du coût énergétique d’un éclairage inutile et mal adapté.
Ce matin c’était la dernière occasion d’observer le croissant de Séléné 53 heures avant la Nouvelle Lune prévue vendredi matin 27 juin.
Ce croissant était posé sur l’horizon nord-est (juste au-dessus du beffroi de la ville de Nuits-Saint-Georges) , alors que plus haut étincelait la brillante planète Vénus.
La prochaine fois que nous reverrons la Lune ce sera pour le premier croissant du soir dimanche 29 juin. Un croissant très attendu par les musulmans puisqu’il marquera le début du Ramadan de l’an 1435 depuis l’hégire, l’émigration de Mahomet et de ses compagnons de la Mecque à Médine.
Observer le ciel nocturne autour du solstice de juin nécessite de se lever tôt car les nuits sont les plus courtes de l’année : ce matin le jour commençait à pointer le nez vers 4 heures !
Sur l’horizon est la planète Vénus venait juste de se lever alors que le croissant de Lune accompagné de sa lumière cendrée était déjà assez haut. Les deux astres seront au même niveau sur l’horizon demain à l’aube.
Aujourd’hui débute l’été dans l’hémisphère nord, la saison la plus longue actuellement puisqu’elle va durer un peu plus de 93 jours.
Le solstice d’été marque le moment où le Soleil atteint sa position la plus septentrionale par rapport à l’équateur terrestre, passant à la verticale du tropique nord, le tropique du Cancer.
Ce jour (le plus long de l’année) est traditionnellement choisi pour organiser un peu partout en France la fête de la musique.
Réalisée par le sculpteur Paul Cabet (1815-1876) sous le nom de La Résistance, cette statue installée sur une colline au-dessus de la ville de Nuits-Saint-Georges en Côte d’Or semble regarder en direction de la Grande Ourse, cette célèbre constellation facilement reconnaissable avec ses sept étoiles qui forment une casserole.
Au terme d’une pose photographique d’une dizaine de minutes, les astres ont laissé sur le fond du ciel de petits arcs de cercle.
Tout le ciel semble avoir tourné autour de l’axe imaginaire de rotation de la Terre qui se prolonge en direction de l’étoile polaire, la seule qui semble immobile tout en haut à droite du cliché.
Ce matin, traditionnellement jour de repos, j’étais dans les vignes bourguignonnes avant 6 heures pour profiter d’une belle Lune gibbeuse.
Deux jours après la Pleine Lune du vendredi 13, notre satellite naturel se couche dans un ciel assez lumineux alors que le Soleil est déjà levé à l’opposé.
Cela ne vous a pas échappé, la Pleine Lune a eu lieu aujourd’hui vendredi 13. Ce soir elle s’est levée avec une belle teinte cuivrée (provoquée par l’absorption atmosphérique) qui a sans doute beaucoup inquiété les plus superstitieux d’entre vous.
Au fait, une Pleine Lune un vendredi 13, c’est rare ou pas ?
Cette nuit ce sera la Pleine Lune, exactement à 4 h 12 TU (alors que Séléné se trouvera à 365 000 km de notre bonne vieille Terre), quelques heures après l’ouverture à Sao Paulo (Brésil) de la vingtième édition de la coupe du monde de football. L’occasion pour moi d’une petite mise en scène.
Attention à ne pas envoyer la Lune trop loin quand même !
Les phases lunaires les plus connues sont le Premier Quartier, la Pleine Lune, le Dernier Quartier et la Nouvelle Lune.
La Lune gibbeuse est observable entre le Premier Quartier et la Pleine Lune, quand notre satellite commence à s’arrondir, ce qui est le cas actuellement avant la Pleine Lune le 13 juin.
La Station spatiale internationale (International Space Station ou ISS) est une structure artificielle qui mesure 110 mètres de long pour 74 de large.
Elle fait un tour de la Terre environ toutes les 90 minutes à 400 kilomètres d’altitude. Près de 2.500 mètres carrés de panneaux solaires fournissent l’électricité de la Station et réfléchissent la lumière solaire, ce qui permet de suivre les passages de l’ISS dans le ciel nocturne comme ici au cours de la soirée du 7 juin consacrée à l’observation de la conjonction Mars-Lune.