Le château de Brochon offre un cadre exceptionnel pour réaliser une photographie de la rotation apparente des étoiles autour du pôle nord céleste.
Le vendredi soir 9 septembre j’étais dans le parc du château de Brochon pour y photographier la Lune, Mars et Saturne qui passaient sur l’horizon SUD. Je me suis ensuite déplacé pour avoir l’étoile polaire au-dessus du château et réaliser un cliché montrant la rotation apparente des étoiles ( c’est en réalité la rotation de la Terre sur son axe passant par les pôles qui est à l’origine du déplacement apparent des astres d’EST en OUEST).
Ce cliché (repris par le site EarthSky) est l’addition de 90 poses de 30 secondes à 1600 iso avec un objectif Samyang de 8 mm de focale (ouvert à 3,5) et un boîtier Nikon D3200, addition réalisée automatiquement à l’aide du logiciel StarMax. Continuer la lecture →
Dans les Hautes-Côtes de Nuits-Saint-Georges le lavoir de Fussey est un endroit idéal pour réaliser une rotation apparente de la voûte céleste.
Le mouvement de rotation de la Terre sur elle-même nous donne l’impression que les astres circulent dans le ciel d’est en ouest. En se plaçant la nuit face au nord (matérialisé par l’étoile polaire, la seule qui semble immobile sur cette image) on constate sur une longue pose photographique que les étoiles semblent pivoter autour de l’axe de rotation terrestre.
Cette photographie a été réalisée dans la soirée du 26 mars avec au premier plan le joli lavoir de la commune de Fussey en Côte-d’Or (orienté plein nord), lavoir que j’avais pris soin d’éclairer avec des bougies pour la circonstance. Vous remarquerez que j’ai eu droit à un flash Iridium (juste au-dessus du lavoir)au cours des 90 poses de 30 sec chacune qui ont été assemblées avec le logiciel StarMax pour obtenir le cliché final. La constellation de la Grande Ourse est visible à droite au-dessus des arbres. Continuer la lecture →
Une nouvelle lunaison a commencé depuis la Nouvelle Lune du 11 novembre. 96 heures plus tard, un jeune croissant glissait dans le paysage au crépuscule.
Vous l’avez peut-être remarqué, la Lune est de retour dans le ciel du soir. Hier le jeune croissant âgé de 96 heures était à sa plus basse déclinaison (-18°), planant au-dessus de la constellation du Sagittaire comme le faisait la planète Mars il y a un peu plus d’un an (voir Mars et le Sagittaire).
Comment réaliser un collier de Lune comme celui que je vous propose ci-dessus ? Il faut effectuer des poses à intervalles réguliers, dans le cas présent 20 clichés espacés de 3 minutes chacun. Les images sont ensuite additionnées avec le logiciel Starmax (c’est le même procédé qui m’avait permis de saisir les croissants de Lune sur Notre Dame de Monts).
Une longue pose photographique en direction du pôle céleste permet d’obtenir une rotation d’étoiles, preuve spectaculaire que la Terre tourne sur elle-même.
Nos ancêtres avaient remarqué que tous les astres semblent se mouvoir dans le ciel d’est en ouest : le Soleil la journée, la Lune, les étoiles et les planètes la nuit.
Ce mouvement n’est qu’apparent : il trahit la rotation de la Terre sur elle-même en 23 h 56 mn autour d’un axe imaginaire qui passe par les pôles. Prolongeons cet axe imaginaire dans l’espace en direction de la voûte céleste : dans l’hémisphère nord nous arrivons sur l’étoile Alpha Ursae Minoris, la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse à qui on a logiquement donné le nom d’étoile polaire.
L’image ci-dessus aurait sans doute réjoui les astronomes des siècles passés, et bien qu’elle soit très simple à réaliser, elle intrigue souvent le grand public.
La première Super Lune de l’année se produisait le 29 août avant celle du 28 septembre qui s’accompagnera d’une éclipse totale de Lune.
La Pleine Lune du 29 août était la première d’une série de 3 qui se produisent alors que notre satellite naturel est assez proche pour que son diamètre apparent dépasse 33 minutes d’arc. On parle alors de Super Lune.
Le 29 août la Pleine Lune s’est produite alors que Séléné se trouvait à 358 674 km de la Terre, soit un diamètre apparent de 33’19.
Le 18 août le jeune croissant de Lune passait dans l’axe du moulin Thibault construit en 1776 sur une hauteur de la commune de Notre Dame de Monts.
Après avoir connu leur âge d’or au XIXe siècle, les moulins à vent ont peu à peu été abandonnés en raison de la généralisation de l’électricité dans les campagnes et de l’apparition de la minoterie industrielle. Le moulin Thibault ou moulin du bourg de Notre Dame de Monts (en Vendée) tombait en ruines lorsque la municipalité a décidé de le rénover en lançant un concours.
Imaginé par l’artiste Jean Lautrey comme la tour des vents au milieu du Jardin du Vent, le moulin Thibault est désormais doté d’un ensemble de voiles qui sont déployées lorsque le vent ne dépasse pas force 5 (30 km/h).
Le 18 août, 4 jours après la Nouvelle Lune, le jeune croissant de Lune descendait derrière le moulin. L’image ci-dessus représente l’addition (avec le logiciel Starmax) de 11 photographies espacées chacune de 3 min de façon à bien visualiser la trajectoire de Séléné, ce qui nous donne cette succession de croissants de Lune.
Un séjour loin de toute pollution lumineuse permet de s’adonner aux joies de l’astrophotographie. Exemple avec une rotation d’étoiles réalisée en Bresse.
Avec une superficie de près de 4 000 km2, la Bresse est une région française essentiellement rurale qui se loge entre le Doubs au nord, le Jura à l’est, la Saône à l’ouest et les Dombes au sud. L’absence de grosse agglomération préserve le ciel bressan de la pollution lumineuse que l’on trouve sur une grande partie du territoire et offre des possibilités intéressantes pour les astronomes amateurs et les astrophotographes.
Quelques jours passés du côté de la Chapelle-Saint-Sauveur m’ont permis de réaliser des images de rotations d’étoiles (c’est en réalité la rotation de la Terre qui nous donne l’impression que les astres se déplacent d’est en ouest dans le ciel).
Les astrophotographes ont un excellent moyen pour mettre en évidence le mouvement de rotation de la Terre sur elle-même : il leur suffit de pointer leur appareil photo en direction de l’étoile polaire, cet astre qui matérialise dans l’hémisphère nord le prolongement de l’axe de rotation terrestre imaginaire. Une longue pose montre les étoiles comme des arcs de cercle centrés sur l’étoile polaire.
C’est ce qu’a réalisé Jérémy Sentenac en s’installant au milieu des 21 éoliennes de 850 kW qui forment le parc éolien de Névian à proximité de Narbonne.