Coup double pour le photographe suédois Magnus Emlén qui a saisi une aurore boréale en train de se déployer derrière un halo lunaire.
Froide nuit suédoise :
La scène se déroule la nuit du 25 janvier dans la région de Gällivare, à l’extrême nord de la Suède. Il fait -29°, une température qui ne rebute pas pour autant le photographe Magnus Emlén (voir son compte Instagram). Ce photographe aime traquer les aurores boréales, assez courantes à cette latitude. La reprise de l’activité solaire depuis quelques mois ne peut que favoriser l’apparition de ces belles draperies célestes. Mais cette nuit-là, le photographe sait qu’il faudra composer avec la clarté lunaire, trois jours avant la Pleine Lune.
Il faut croire que la chance sourit aux audacieux. Alors qu’un halo lunaire ceinture notre satellite naturel, Magnus Emlén voit se former une aurore. Il décide d’aligner les deux phénomènes et de les immortaliser avec un objectif grand angle (14 millimètres de focale) pour les intégrer dans un paysage enneigé. Continuer la lecture →
Un halo lunaire a fait son apparition dans la soirée du 16 janvier, alors que la Lune gibbeuse se trouvait à proximité de l’amas des Pléiades.
Un halo se forme parfois autour de la Lune ou du Soleil lorsque les rayons de lumière émis par ces astres rencontrent des particules de glace (à l’intérieur d’un nuage ou d’une nappe de brouillard) avant de nous arriver. Si ces particules ont une forme particulière (plaques de formes hexagonales ou colonnes à base hexagonale), elles décomposent alors la lumière comme dans un arc-en-ciel. De telles conditions météorologiques se rencontrent surtout l’hiver. C’est ce qui s’est produit le 16 janvier en début de soirée : un léger voile de cirrus filtrait les rayons d’une Lune gibbeuse, cinq jours avant l’éclipse totale.
Sortez couvert pour profiter de la Pleine Lune des loups, première Pleine Lune de l’année qui passera la nuit entre les Gémeaux et le Cancer.
La Pleine Lune de janvier porte traditionnellement le nom de Pleine Lune des loups ou de Pleine Lune de la glace : vous l’aurez compris, c’est l’une des plus froides de l’année dans l’hémisphère nord. Ce n’est pas une raison pour s’en priver, il suffit juste de bien se couvrir en suivant nos 5 conseils pour observer sans avoir froid.
Comme la Pleine Lune de décembre (la voici qui se lève sur Rome) , la Pleine Lune de janvier est au plus haut dans le ciel (déclinaison supérieure à 18°) ; il lui faut plus de 14 heures pour parcourir la voûte étoilée d’EST en OUEST. Continuer la lecture →
Petit tour d’horizon des phénomènes lumineux que l’on peut observer dans notre atmosphère de jour comme de nuit.
Les astronomes le savent bien : l’atmosphère terrestre est un filtre dont les propriétés (densité, température, présence de gouttelettes ou de cristaux de glace…) changent régulièrement, ce qui est à l’origine de nombreux photométéores (du grec phôtόs « lumière » et meteôros « dans les airs »). Voici donc une liste non exhaustive des phénomènes lumineux que l’on peut observer dans le ciel.
Il faut distinguer les photométéores produits par la réflexion de la lumière solaire sur des objets (passage de la Station spatiale internationale et flash Iridium), les phénomènes optiques qui apparaissent dans l’atmosphère quand la lumière solaire ou lunaire y subit une modification (réflexion, réfraction, diffraction, interférences…) et les phénomènes de combustion, ionisation et de chimiluminescence (aurores boréales, étoiles filantes et airglow).
Les images suivantes représentent de gauche à droite et de haut en bas :
La nuit du 3 au 4 février a été celle de la seconde Pleine Lune de l’année, la bien nommée Pleine Lune des neiges. Notre satellite naturel a traversé la voûte céleste avec à ses trousses la brillante Jupiter (la plus grosse planète du Système solaire sera au périgée – sa plus courte distance à la Terre – dans 2 jours). Le froid intense et de fins nuages ont permis la formation d’une couronne et d’un halo lunaires. Retour en images sur une nuit d’observations.