En ce moment à l’aube vous pouvez admirer Vénus et Mercure.
La première est toujours aussi éclatante (magnitude -4) tandis que la seconde, beaucoup plus discrète (magnitude -0,5) se situe beaucoup plus près de l’horizon, dans les lueurs du matin.
En ce moment la Lune est décroissante depuis la Pleine Lune qui s’est produite le 13 juillet.
C’est donc une Lune gibbeuse qui se présente à nous chaque matin, en attendant le Dernier Quartier qui aura lieu dans 3 jours.
Cette grosse Lune étant encore assez lumineuse même en début de journée, il est possible de la photographier dans un ciel clair, voire avec un premier plan ensoleillé.
Ces différentes images ont été réalisées entre 5 heures et 7 heures du matin, avant et après l’apparition du Soleil.
Demain 12 juillet la Pleine Lune se produira à 11 h 25. Vous pourrez admirer son lever ce soir avant que le Soleil ne soit couché, la scène se renouvelant demain soir environ une heure plus tard (rappelons que notre satellite naturel se lève chaque soir en moyenne 50 minutes plus tard que la veille).
Cette Pleine Lune de juillet fait suite à celles du vendredi 13 juin et du mercredi 14 mai. Chaque fois la Pleine Lune se produit à une distance un peu plus courte que la précédente.
De tous les météores l’arc-en-ciel est sans aucun doute le plus beau. En traversant les gouttes de pluie selon un certain angle les rayons du Soleil (et parfois même ceux de la Lune) sont réfractés et décomposés en une succession de couleurs.
Sur cette image réalisée hier en début de soirée l’arc primaire (à droite) est accompagné d’un arc secondaire dont l’ordre des couleurs est inversé. Plus étalé et moins lumineux, l’arc secondaire est provoqué par la double réflexion des rayons lumineux à travers les gouttes de pluie qui se comportent comme des prismes.
Ce mois de juillet débute avec une forte activité solaire qui se traduit par la présence de nombreuses taches sombres à la surface de notre étoile.
Hier il fallait jouer avec les nuages légèrement moins épais en fin d’après-midi, mais impossible de photographier le Soleil à son coucher comme j’avais pu le faire pour les taches solaires du 2 juillet. Continuer la lecture
Notre étoile le Soleil est en pleine activité. On y observe régulièrement des taches sombres à la surface, zones moins chaudes que le reste de la photosphère et qui révèlent des anomalies magnétiques.
Sur cette image réalisée hier soir avec un filtre spécial (on ne regarde jamais le Soleil sans protéger ses yeux) on peut noter la présence de plusieurs taches et groupes de taches.
Aujourd’hui débute l’été dans l’hémisphère nord, la saison la plus longue actuellement puisqu’elle va durer un peu plus de 93 jours.
Le solstice d’été marque le moment où le Soleil atteint sa position la plus septentrionale par rapport à l’équateur terrestre, passant à la verticale du tropique nord, le tropique du Cancer.
Ce jour (le plus long de l’année) est traditionnellement choisi pour organiser un peu partout en France la fête de la musique.
Ce matin, traditionnellement jour de repos, j’étais dans les vignes bourguignonnes avant 6 heures pour profiter d’une belle Lune gibbeuse.
Deux jours après la Pleine Lune du vendredi 13, notre satellite naturel se couche dans un ciel assez lumineux alors que le Soleil est déjà levé à l’opposé.
Ce soir le Premier Quartier de Lune a lieu à 20 h 40 TU (22 h 40 heure française).
C’est un peu avant que j’ai réalisé cette image (je voulais qu’il fasse encore jour), l’occasion d’admirer 50% exactement de la surface lunaire.
Situé dans les Landes, le lac d’Hourtin est le plus grand lac naturel de France.
C’est un paradis pour les oiseaux et les plaisanciers qui, à quelques centaines de mètres de l’océan Atlantique et de ses rouleaux, bénéficient d’un immense plan d’eau calme.
Circulant en moyenne à 384 000 km de la Terre, la Lune est l’astre le plus proche de nous.
C’est d’ailleurs le seul sur lequel des hommes ont pu se rendre. C’était pendant les années 1970 dans le cadre du programme d’exploration spatiale américain Apollo.
Depuis le 28 mai, date de la Nouvelle Lune, notre satellite naturel a démarré une nouvelle lunaison.
C’est un très timide croissant âgé d’une cinquantaine d’heures qui a fait son apparition hier soir au-dessus de l’horizon ouest, moins d’une heure après le coucher du Soleil.
Après la défaite contre l’Allemagne en 1870, la France cherche à redorer son prestige par des réalisations pacifistes spectaculaires.
1875 voit la naissance de l’Observatoire de Meudon sur un ancien domaine royal sous l’impulsion de l’astronome Janssen.
Pour surpasser la lunette de l’Observatoire de Strasbourg (construite par les Allemands), l’Observatoire de Meudon est équipé d’une grande lunette de 83 cm de diamètre pour 16,34 m de focale qui est aujourd’hui encore la troisième plus grande lunette au monde. Cet instrument est installé dans la Grande Coupole (ci-dessous).
C’est à la même époque qu’est également construit un télescope de 1 m de diamètre (ci-dessous) qui sert actuellement à la formation des futurs astronomes.
Aujourd’hui le site de Meudon se consacre principalement à l’étude du Soleil avec un sidérostat et la Tour solaire construite en 1967. L’Observatoire abrite également l’Institut de Mécanique Céleste et le Laboratoire d’Etudes Spatiales.
Mercure est la première planète du Système solaire, ce qui signifie qu’elle est celle qui tourne le plus près du Soleil.
Elle ne s’éloigne par conséquent jamais beaucoup de notre étoile et il est donc assez difficile de l’observer. Elle ne fait que quelques brèves apparitions sur l’horizon, soit le matin avant le lever du Soleil, soit le soir après son coucher.
Hier soir se levait une belle Pleine Lune aux teintes orangées, comme je vous l’avais annoncé dans mon précédent article intitulé Pleine Lune de mai.
Pour les paysans la période de lunaison qui suit Pâques peut connaître encore des gelées dévastatrices, d’où le dicton “la Lune Rousse brûle les jeunes pousses”.
Il s’en passe de bonnes dans l’atmosphère !
En temps normal la température de l’air décroît avec l’altitude, mais on observe parfois une couche d’inversion thermique (une couche où la température augmente avec l’altitude) qui s’est glissée au milieu.
Les grandes comètes sont assez peu fréquentes pour marquer durablement les esprits. Ce fut le cas pour Hale-Bopp.
En 1997 cette belle voyageuse a brillé de tous ses feux pendant des semaines.
Le Soleil plongeant dans la mer est un instant magique.
Son coucher peut donner lieu à une série de déformations et de variation de teintes provoquées par l’absorption atmosphérique.
L’Observatoire de Haute-Provence est surtout célèbre pour son télescope de 193 centimètres de diamètre.
Comme le rappelle une plaque apposée à l’entrée d’une coupole, c’est cet instrument qui a permis la détection de la première planète extrasolaire (51 Pegasi b) en 1995 par les astronomes Michel Mayor et Didier Queloz.
Un très beau groupe de taches (numéroté AR 1981-AR1982) était visible sur notre étoile au mois de février dernier (observations à conduire obligatoirement avec un filtre spécial).