Surprise en fin de nuit depuis mon site d’observation dans le Beaujolais : des nuages noctiluques m’ont offert un magnifique spectacle.
Nuages lumineux :
Le ciel du Beaujolais n’a pas été très généreux en belles nuits depuis le début de l’année. Je profite donc de la moindre éclaircie pour observer les spectacles célestes. Cette nuit, j’ai pu sortir le télescope pour observer Saturne à partir de trois heures du matin. Les anneaux de la planète se referment lentement, ce qui donne à la planète gazeuse géante un aspect inhabituel. Quand le ciel a commencé à s’éclaircir vers quatre heures trente, j’ai immédiatement remarqué une bande de nuages noctiluques. Je n’en avais encore jamais vu avec une telle intensité, un vrai régal !
Cette image a été réalisée avec un boîtier Nikon D3200, un objectif 18-105 mm et 1 seconde de pose à 400 iso. Rappelons que les nuages noctiluques (noctilucent clouds, NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 kilomètres d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C), des traînées de vapeur d’eau se condensent autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers (le soir) ou premiers (le matin) rayons solaires.
Les nuages noctiluques ont fait leur apparition en France la nuit dernière, pour le plus grand plaisir des photographes.
Nuages lumineux :
Cela faisait quelques nuits que les observateurs les guettaient en France. Signalés dans le Nord de l’Europe au moment du solstice, les nuages noctiluques ont été observés la nuit dernière depuis l’Hexagone. L’alerte a été donnée en fin de soirée sur les réseaux sociaux, comme par exemple La Chaîne Astro. Les photographes qui avaient un ciel dégagé ont pu immortaliser ces curieux nuages lumineux. Encore un joli spectacle céleste, quelques semaines après l’apparition d’aurores boréales :
Les nuages noctiluques (noctilucent clouds, NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 kilomètres d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C), des traînées de vapeur d’eau se condensent autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers (le soir) ou premiers (le matin) rayons solaires.
Pourquoi de tels nuages apparaissent-ils depuis un peu plus d’un siècle et pourquoi de plus en plus tôt certaines années ? Les scientifiques ont encore du mal à répondre à ces questions. Ils ont cependant remarqué que le phénomène s’amplifie avec le réchauffement climatique. Les traînées de condensation laissées par les avions ont peut-être aussi leur part de responsabilité.
Comme on pouvait s’y attendre à l’approche du solstice d’été dans l’hémisphère Nord, des nuages noctiluques ont fait leur apparition.
Étranges nuages :
Il se passe chaque été quelque chose d’étrange et de merveilleux dans le ciel au-dessus des pôles terrestres. Des nuages de très haute altitude prennent une couleur d’un bleu électrique alors que le Soleil est passé depuis longtemps sous l’horizon :
Les nuages noctiluques (noctilucent clouds, NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 kilomètres d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C), des traînées de vapeur d’eau se condensent autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers (le soir) ou premiers (le matin) rayons solaires. La vidéo ci-dessus nous montre l’activité de ces nuages saisie en 2007 par le satellite américain AIM (Aeronomy of Ice in the Mesosphere). Continuer la lecture →
Au cours de ce mois de juin 2024 aux nuits très courtes, admirez la Lune à l’occasion d’une nouvelle édition de On The Moon Again.
Pas de nuit noire :
Qu’observer en juin 2024, alors que les nuits sont les plus courtes de l’année ? Ce mois-ci, les amoureux des étoiles doivent oublier la Voie lactée. Idem pour les nébuleuses que vous retrouverez plus tard dans l’été. Mais rassurez-vous, il n’est pas toujours nécessaire d’attendre la nuit pour admirer le ciel. Outre l’étude des taches solaires (voir comment observer l’activité solaire en toute sécurité), nous entrons dans la bonne période pour guetter les fugaces nuages noctiluques :
Mais le mois de juin est surtout l’occasion d’admirer la Lune au télescope dans le cadre de l’opération On The Moon Again. Du 14 au 16, des centaines d’astronomes amateurs (carte des sites d’observation) vous attendent un peu partout pour trois soirées d’observations lunaires inoubliables :
En Finlande, un photographe a capturé l’étonnant spectacle d’une aurore boréale se déployant au-dessus de nuages noctiluques.
Lumières dans le ciel de Finlande :
Le photographe Matti Helin (découvrez ses images) arpente la Finlande pour en révéler la beauté. Il y a toujours une part de poésie dans ses clichés de paysages et de nature. Et quand il lève les yeux, c’est par exemple pour saisir une curieuse couronne de pollen autour de la Pleine Lune. Réalisé le 8 août et posté sur SpaceWeather, son dernier cliché présente deux phénomènes lumineux atmosphériques rarement saisis ensemble :
On peut y voir les belles draperies vertes d’une aurore boréale danser au-dessus de quelques nuages noctiluques. Continuer la lecture →
Un pilote de ligne a immortalisé les beautés du ciel nocturne nordique. Aurores polaires et nuages noctiluques étaient au rendez-vous.
Astrophotographe dans le cockpit :
Ralf Rohner est pilote de ligne. Un métier qui le rapproche des étoiles. La page Instagram (Skypointer) de cet astrophotographe regorge de belles images nocturnes réalisées aux quatre coins du monde. Il parcourt ainsi la planète et pose son appareil photo dans des sites exotiques qu’il immortalise sous les étoiles. Mais c’est à une altitude de 10 kilomètres qu’il a réalisé ses images le 5 juillet 2021. Cette nuit-là, il était aux commandes d’un avion de ligne reliant Los Angeles à Zurich. Le courant-jet polaire qu’il suivait l’a emmené jusqu’à 62° Nord, au-dessus du Canada.
À cette époque de l’année, il ne fait jamais complètement nuit à ces latitudes. Et comme l’activité aurorale était annoncée comme très faible, Ralf Rohner a pensé que le vol serait calme. Ce ne fut pas le cas… Continuer la lecture →
Voici mes premiers nuages noctiluques, immortalisés à l’aube du 4 juillet 2021 dans le ciel de Bourgogne. Un vrai bonheur !
La surprise du 4 juillet :
On ne sait jamais ce que le ciel nous réserve quand on part à sa découverte. Un joli halo lunaire, un brillant météore ou une spectaculaire colonne solaire sont autant de phénomènes imprévisibles. Ce 4 juillet 2021, peu après 4 heures du matin, une insomnie m’a poussé à mettre le nez dehors. Les étoiles commençaient déjà à légèrement pâlir. Il faut dire les nuits qui entourent le solstice d’été sont particulièrement courtes.
Mon regard a très rapidement été attiré par de curieux nuages lumineux en direction du Nord-Est. Des nuages noctiluques, mes premiers ! J’ai immortalisé le spectacle avec un boîtier Nikon D7100 équipé d’un objectif de 50 millimètres de focale. Pose de 2 secondes à 1000 iso.
À savoir :
Les nuages noctiluques sont de curieuses dentelles lumineuses que l’on observe du début du mois de mai jusqu’en août. Leur intensité augmente au moment du solstice d’été. Les nuages noctiluques (noctilucent clouds ou NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 km d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C) la vapeur d’eau se condense autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers rayons solaires (le soir) ou des premiers rayons (le matin).
Le ciel de Paris était en fête dans la soirée du 18 juin : des nuages noctiluques ont fait leur apparition après le coucher du Soleil.
Draperies bleutées :
Ce sont de curieuses dentelles lumineuses que l’on observe du début du mois de mai jusqu’en août. Leur intensité augmente au moment du solstice d’été. Les nuages noctiluques (noctilucent clouds ou NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 km d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C) la vapeur d’eau se condense autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers rayons solaires.
Les rapprochements Lune-planètes et les nuages noctiluques sont au menu de ce mois de juin et de ses nuits les plus courtes de l’année.
Le mois des planètes :
Nous voici aux portes de l’été. Nous espérons tous de belles nuits dégagées aux températures agréables. Mais nous savons déjà qu’elles seront très courtes en juin. Inutile donc d’espérer admirer nébuleuses et galaxies, il faudra nous concentrer sur la Lune et les planètes. Ça tombe bien, c’est de ce côté que le spectacle promet d’être au rendez-vous.
À un mois de leur opposition (14 juillet pour Jupiter et 20 juillet pour Saturne) les deux planètes géantes gazeuses continuent de s’imposer au fil des nuits. Mars poursuit également son rapprochement (opposition le 13 octobre) et Vénus bascule dans le ciel du matin. Continuer la lecture →
Attendus chaque été, les nuages noctiluques sont de retour depuis le début du mois de juin. Pour le moment ils n’ont été observés qu’à de hautes latitudes.
Il se passe chaque été quelque chose d’étrange et de merveilleux dans le ciel au-dessus des pôles terrestres. Des nuages de très haute altitude prennent une couleur d’un bleu électrique alors que le Soleil est passé depuis longtemps sous l’horizon.
Les nuages noctiluques (noctilucent clouds ou NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 km d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C) des traînées de vapeur d’eau se condensent autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers rayons solaires. La vidéo ci-dessus nous montre l’activité de ces nuages saisie en 2007 par le satellite américain AIM (Aeronomy of Ice in the Mesosphere). Continuer la lecture →
Chaque été, des nuages noctiluques de très haute altitude font leur apparition après le coucher du Soleil ou avant son lever.
Des nuages très élevés :
Les nuages noctiluques (noctilucent clouds ou NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 kilomètres d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C) la vapeur d’eau se condense autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers rayons solaires (le soir) ou des premiers à l’aube. On les observe traditionnellement du début du mois de juin jusqu’à la mi-août :
Repérés depuis 1885, les NLC apparaissent de plus en plus tôt. Les scientifiques ont remarqué que le phénomène s’amplifie avec le réchauffement climatique. Continuer la lecture →
Le 10 mai ont été photographiés les premiers nuages noctiluques. Une apparition très précoce pour ces nuages nocturnes lumineux attendus en été.
Il se passe chaque été quelque chose d’étrange et de merveilleux dans le ciel au-dessus des pôles terrestres. Des nuages de très haute altitude prennent une couleur d’un bleu électrique alors que le Soleil est passé depuis longtemps sous l’horizon.
Les nuages noctiluques (noctilucent clouds ou NLC en anglais) ou nuages polaires mésosphériques se forment à 80 km d’altitude. Dans un environnement glacé (-130° C) la vapeur d’eau se condense autour des poussières d’étoiles filantes ou d’éruptions volcaniques pour former des cristaux de glace. Ce sont ces cristaux qui renvoient la lumière des derniers rayons solaires. La vidéo ci-dessus nous montre l’activité de ces nuages noctulescents saisie en 2007 par le satellite américain AIM (Aeronomy of Ice in the Mesosphere). Continuer la lecture →
"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh