C’est l’opposition de Jupiter, la meilleure période pour admirer la planète géante gazeuse. Ne manquez pas ce rendez-vous !
Une planète géante au plus près :
Le 10 juin 2019 Jupiter est à l’opposition (alignement Soleil-Terre-Jupiter) à 645 millions de km de nous, soit un diamètre apparent de 46 sec d’arc et une magnitude de -2,6. En 2018 l’opposition s’était produite le 9 mai, la planète gazeuse géante se trouvant alors 13 millions de km plus loin de nous (ce qui ne change guère le diamètre apparent de l’astre).
La planète gazeuse géante est très suivie par les astronomes, qu’ils soient amateurs ou professionnels.
Où la trouver :
Actuellement Jupiter se trouve dans la constellation d’Ophiuchus (à droite de la Voie lactée) et se lève à l’EST peu après le coucher du Soleil. Vous n’aurez pas de peine à repérer la planète gazeuse géante à l’œil nu car c’est l’astre le plus brillant du ciel nocturne (si l’on fait abstraction de la Lune). En cas de besoin utilisez la carte du ciel étoilé en temps réel proposée par Stelvision. La planète est très basse cette année en France et franchit le méridien 25° au-dessus de l’horizon SUD dans le sillage d’Antarès. Son diamètre apparent est le plus important de toutes les planètes du Système solaire ce qui permet d’admirer sa surface.
Comment l’observer :
Bandes gazeuses et passage de la Grande Tache Rouge (peut-être en train de se désagréger) sont à suivre. Il est également possible d’admirer le ballet des 4 principaux satellites qui sont Io, Europe, Ganymède et Callisto. Une paire de jumelles stabilisée sur un pied photo (ou maintenue en appui sur un manche à balai coincé entre les genoux de l’observateur assis) permet de repérer les 4 satellites galiléens (ils ont été découverts en 1610 par Galilée). Mais pour espérer voir quelques détails sur la planète il faut disposer d’une lunette astronomique ou d’un télescope bien réglés.
L’instrument ne fait pas tout : il faut également bénéficier d’un site d’observation sans trop de turbulence atmosphérique. Enfin un entraînement régulier de la part de l’observateur lui permet de distinguer les nuances entre les bandes gazeuses, toujours moins contrastées visuellement que sur les photographies.
Rien de visible ici depuis le début du mois , toutes les observations intéressantes ont été occultées par les nuages.
(bon, il nous faut de la pluie, c’est très sec)!
J’aime beaucoup cette photo, .
Louis
Merci Louis, pareil pour moi. Heureusement que le séjour en Haute-Provence a été meilleur 🙂