Ce 10 septembre au soir, le fin croissant de jeune Lune s’est approché une nouvelle fois de l’étincelante planète Vénus.

Une planète remarquée :

Vénus, tout comme Mercure, est une planète inférieure. Cela signifie qu’elles orbitent entre la Terre et le Soleil. Une configuration qui ne les éloigne jamais beaucoup de notre étoile pour un observateur terrestre. En d’autres termes, ces deux planètes sont visibles soit au crépuscule sur l’horizon Ouest, soit à l’aube sur l’horizon Est. À ces moments-là, le ciel n’est jamais noir.

C’est grâce à sa magnitude fortement négative que la seconde planète du Système solaire s’en sort beaucoup mieux que Mercure, souvent trop faible pour être repérée. Le cliché ci-dessus, réalisé en mai 2020, montre la différence d’éclat entre les deux astres (Mercure est sous Vénus).

Rencontres célestes :

Les rapprochements entre Vénus et Mercure sont toujours très esthétiques à immortaliser. Celui d’hier soir n’a pas dérogé à la règle, tout comme le rapprochement de juillet observé dans la Dombes. Ce sera de nouveau le cas les 9 octobre, 7-8 novembre et 6-7 décembre. Des rendez-vous que je vous annonce chaque mois dans les éphémérides et qui ne nécessitent qu’un ciel dégagé pour être observés. Le plus souvent, le croissant de Lune est accompagné de lumière cendrée, ce qui rehausse le spectacle.

Ce vendredi 10 septembre 2021, en bord de Saône, ma compagne Christine admirait la scène au milieu de quelques bateaux de plaisance. Pose de 2 secondes à 800 iso, boîtier Nikon D3200, objectif 18-105 millimètres. Invisibles sur le cliché, les moustiques nous tenaient également compagnie !

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