Le Petit Nuage de Magellan abrite un jeune amas ouvert d’étoiles né il y a 5 millions d’années particulièrement photogénique, NGC 602.
Des galaxies découvertes par un marin :
Entre 1519 et 1521, le navigateur portugais Fernand de Magellan réalisa son grand tour de l’Amérique du Sud. Il découvrit à cette occasion le détroit au sud du Chili qui porte son nom. Mais il ne parlait pas que de navigation dans son journal de bord. Il signala par exemple l’existence de deux petites nébuleuses au milieu des étoiles du ciel austral. Ces nébuleuses furent ensuite nommées Nuages de Magellan. Cet honneur aurait pourtant dû revenir à l’astronome perse Al-Soufi qui les avaient signalées 500 ans plus tôt.
Les astronomes savent aujourd’hui que les Nuages de Magellan ne sont pas des nébuleuses mais des galaxies naines. Leur forme irrégulière s’explique par les forces gravitationnelles exercées par la Voie lactée. Continuer la lecture →
De grandes quantités d’oxygène ont été détectées dans SNR 0103-72.6, un rémanent de supernova situé dans la galaxie naine du Petit Nuage de Magellan.
On sait depuis plusieurs années que les éléments nécessaires à la vie se forment au sein des étoiles massives et sont dispersés dans l’espace lorsqu’elles explosent en supernova, mais le processus a rarement été photographié. Cette image réalisée par l’observatoire spatial Chandra révèle que la coquille de gaz de SNR 0103-72.6 (dont le diamètre avoisine 150 années-lumière) est principalement constituée d’oxygène ainsi que de néon et de quelques autres éléments chimiques.
L’oxygène est synthétisé par des réactions nucléaires à l’intérieur des étoiles au moins dix fois plus massives que le Soleil. Lorsqu’une telle étoile explose, son noyau s’effondre pour former soit une étoile à neutrons, soit, si elle est assez massive, un trou noir, et le matériau entourant le noyau est propulsé dans l’espace interstellaire. Continuer la lecture →
La puissance d’observation du télescope spatial Hubble lui permet de sonder des objets nébuleux hors de notre Galaxie. Exemple avec NGC 248.
Les observateurs du ciel nocturne ont à leur dispositions plusieurs catalogues qui recensent les objets célestes fixes (étoiles, amas, nébuleuses, galaxies). Le plus célèbre d’entre eux est le catalogue Messier rédigé par l’astronome français Charles Messier à la fin du XVIIIe siècle (110 objets). Beaucoup plus imposant avec 7.840 références, le New General Catalog of Nebulae and Clusters of Stars (NGC) a été établi par John Dreyer à la fin du XIXe siècle.
Moins souvent photographiées que les aurores boréales, les aurores australes viennent parfois illuminer le ciel de l’hémisphère sud.
Les aurores australes et boréales proviennent de l’excitation des atomes d’oxygène et d’azote présents dans l’atmosphère terrestre lorsque le vent solaire chargé en particules énergétiques vient balayer notre planète.
La plupart des photographies d’aurores polaires montrent des aurores boréales : il est en effet plus facile pour les photographes de se rendre à proximité du pôle Nord, que ce soit en Islande comme le français Stéphane Vetter, en Alaska comme le coréen Sangku Kim ou encore en Norvège comme l’espagnol Horacio Llorens.
Mais les aurores polaires se développent également au-dessus du pôle Sud, même si les observateurs sont moins nombreux à les signaler. Les chercheurs en hivernage à la station scientifique franco-italienne de Concordia sur le Plateau antarctique admirent régulièrement ces magnifiques draperies célestes qui deviennent parfois visibles en Australie et en Nouvelle-Zélande. Continuer la lecture →
"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh