Bien que la chaleur estivale puisse nous faire croire le contraire, c’est bien début juillet que la distance entre la Terre et le Soleil est la plus grande.
La Terre, comme toutes les planètes, circule autour du Soleil sur une orbite elliptique : en 2015 la distance entre ces deux astres était la plus petite (périhélie) le 4 janvier (un peu plus de 147 millions de km) et la plus grande (aphélie) le 6 juillet (un peu plus de 152 millions de km).
Cette différence de 5 millions de km est perceptible quand on compare deux images du Soleil prises à ces deux dates extrêmes, comparaison qui n’est possible qu’en utilisant la même focale pour les deux prises de vues.
Comme toutes les planètes, Vénus décrit une orbite elliptique dont le Soleil occupe un des foyers, une des fameuses lois établies par l’astronome Johannes Kepler. Le point de cette orbite le plus proche de notre étoile s’appelle le périhélie, le plus éloigné est l’aphélie.
Le 18 avril Vénus était au périhélie, à un peu plus de 107 millions de km du Soleil.
Pour les astronomes, le début de cette année 2015 est marqué par le passage d’une jolie comète, C/2014 Q2 Lovejoy, un astre chevelu qui ressemble beaucoup à C/2006 M4 Swan. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les images réalisées à 8 ans d’intervalle par l’astrophotographe Gerald Rhemann.
La comète C/2006 M4 Swan a été découverte le 20 juin 2006 par Robert D. Matson en Californie et Michael Mattiazzo en Australie en analysant des images réalisées par la caméra Swan du satellite solaire SOHO. Elle est passée au périhélie (sa plus courte distance au Soleil) le 28 septembre 2006 avant de s’en éloigner définitivement.