Le jeudi de l’Ascension marque traditionnellement le début des Rencontres Astronomiques de Printemps.
Pendant 4 jours et 3 nuits des centaines d’astronomes amateurs français et européens se retrouvent à Craponne sur Arzon, petite commune située en Haute-Loire, pour observer ensemble et échanger sur leur passion commune.
Il s’écoule un peu plus de 29 jours et demi entre deux nouvelles lunes.
Une nouvelle lunaison commence par un fin croissant le soir qui s’épaissit pour se transformer au bout de 8 jours en Premier Quartier, la Lune se levant et se couchant chaque jour environ 50 minutes plus tard que la veille.
Ce dimanche 25 mai, trois jours avant la Nouvelle Lune, le croissant de notre satellite naturel perd de son importance. La lumière cendrée, cette faible lumière solaire que la Terre renvoie dans l’espace, commence à faire son apparition sur le reste du disque.
L’observation de l’arc lunaire sera beaucoup plus délicate les prochains matins : la Lune se levant de plus en plus tard, son apparition aura lieu dans un ciel baigné par les lumières de l’aube.
La prochaine Nouvelle Lune se produira le mercredi 28 mai à 18 h 41. On peut donc actuellement profiter chaque matin d’un croissant de Lune en pleine cure d’amaigrissement.
Celui photographié aujourd’hui présente une fraction éclairée de l’ordre de 25 % du disque total.
Je suis certain que vous l’avez vue ! Chaque matin depuis quelques semaines, Vénus brille au-dessus de l’horizon est.
La seconde planète du Système solaire (juste après Mercure) est l’astre nocturne le plus brillant après la Lune en raison de la couche nuageuse qui l’entoure en permanence et qui renvoie la lumière solaire.
Le Dernier Quartier passé (c’était hier), la Lune poursuit sa cure d’amincissement dans le ciel du matin.
Encore 2 ou 3 jours et vous pourrez commencer à rechercher la lumière cendrée, ce clair de Terre qui révèle délicatement le reste du disque lunaire normalement plongé dans le noir.
Qui a dit que les nuages empêchaient de faire des images d’ambiance avec la Lune ?
Bien sûr on préfère un ciel clair pour immortaliser une Lune Rousse par exemple, mais on peut également s’accommoder d’un ciel nuageux comme le prouvent ces deux images prises peu de temps après la Pleine Lune de mai.
Lorsque l’éclat de Séléné est suffisant et que la couche nuageuse n’est pas trop épaisse, il y a matière à de sympathiques images d’ambiance.
Depuis quelques jours Saturne est au plus près de la Terre (à la distance respectable de 1,331 milliard de km tout de même) dans la constellation de la Balance.
C’est l’occasion d’observer la planète aux anneaux, à condition de disposer d’un petit télescope ou d’une lunette astronomique. Un bon moyen pour repérer la position des planètes dans le ciel est d’attendre que la Lune s’en approche, des événements assez réguliers qu’on trouve consignés dans les éphémérides.
Comme vous l’avez noté pour la Pleine Lune de mai ou pour la Lune Rousse, on photographie la Lune le soir la première moitié de la lunaison.
Une fois passée la Pleine Lune, c’est le matin qu’on profite le mieux de notre satellite naturel. On observe alors son coucher en plein jour, la Lune étant chaque jour grignotée un peu plus puisqu’elle tend vers le Dernier Quartier.
Hier soir se levait une belle Pleine Lune aux teintes orangées, comme je vous l’avais annoncé dans mon précédent article intitulé Pleine Lune de mai.
Pour les paysans la période de lunaison qui suit Pâques peut connaître encore des gelées dévastatrices, d’où le dicton “la Lune Rousse brûle les jeunes pousses”.
C’est l’un des plus beaux spectacles que nous offre le ciel chaque mois. Deux ou trois jours avant et après la Nouvelle Lune, on peut observer à côté du fin croissant lunaire le reste du globe légèrement éclairé. C’est la lumière cendrée ou “clair de Terre” : notre planète renvoie dans l’espace assez de lumière pour éclairer la Lune, un phénomène qu’on ne perçoit que lorsque le croissant n’est pas trop lumineux.
En temps normal la température de l’air décroît avec l’altitude, mais on observe parfois une couche d’inversion thermique (une couche où la température augmente avec l’altitude) qui s’est glissée au milieu.
Vous avez déjà remarqué que les avions de ligne sont très souvent accompagnés de traces blanches à l’arrière.
Ce sont des traînées de condensation de la vapeur d’eau issue des gaz de combustion, appelées aussi contrail (pour condensation trail). Pour observer ces traînées il est nécessaire que l’avion vole à très haute altitude dans un environnement très froid et très humide.
On trouve dans le port de Barcelone une statue de Christophe Colomb perchée au sommet d’une colonne.
Au pied de cette colonne de charmantes créatures ailées tiennent des couronnes de laurier, sans doute destinées à remercier le navigateur italien qui se mit au service des monarques catholiques espagnols à la fin du 15ème siècle.
Un chamois circule sur une crête du massif du Hohneck dans les Vosges un peu avant l’aube, tandis que le fin croissant de Lune s’est levé, accompagné de sa lumière cendrée ou clair de Terre.
"J'ai en moi un besoin terrible. Dirais-je le mot? La religion. Alors, je sors la nuit et je peins des étoiles." Vincent van Gogh