La Lune nous offre sans cesse de nouveaux paysages éphémères. Exemple avec cette ombre géante derrière le mont Piton.
Ombre et lumière sur la Lune :
Nous connaissons les mouvements de la Lune, sur elle-même et autour de la Terre. Ce sont eux qui sont responsables des variations de lumière à sa surface. Il en résulte que les paysages lunaires ne reçoivent jamais le même éclairage. On connaît le célèbre “X” lunaire, un éphémère jeu d’ombre et de lumière. Il se produit quand les rayons du Soleil viennent caresser les bords supérieurs des cratères Blanchinus, La Caille et Purbach. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir une ombre géante dans la mer des Pluies :
Les images qui illustrent cet article ont été prises avec un Celestron Nexstar 6 SLT. J’ai installé au foyer du télescope une webcam (pour la vue rapprochée) ou un boîtier Nikon D3200 (pour la Lune en entier). Continuer la lecture →
Une simple lunette astronomique ou un petit télescope permettent de merveilleuses observations lunaires. Découvrons la région d’Archimède.
C’est au SUD de Platon et Vallis Alpes que je vous entraîne aujourd’hui pour cette troisième exploration lunaire, dans la région du cratère Archimède (la seconde chronique était consacrée au Mur Droit), toujours grâce aux images réalisées par l’astronome amateur Alain Brodin.
Situé en bordure EST de la Mer des Pluies (Mare Imbrium), Archimède est un beau cratère d’impact d’environ 85 km de diamètre. Ses remparts dominent le fond de plus de 2.000 m sauf au NORD où ils se sont effondrés il y a bien longtemps. Ce cratère a été nommé en l’honneur du célèbre mathématicien et physicien grec qui découvrit un principe d’hydrostatique et une vis qui portent son nom. Continuer la lecture →
On a encore reculé la date de conception du plus vieux calculateur astronomique, une incroyable machinerie pleine d’engrenages métalliques.
Depuis plus d’un siècle les chercheurs sont fascinés par une étrange machine repêchée en 1902 au large de l’île grecque d’Anticythère. Il pourrait s’agir du plus vieux calculateur astronomique. Une sorte de calendrier permettant de reproduire les mouvements du Soleil, de la Lune, et de prédire les éclipses dès l’Antiquité. Des possibilités qu’offriront les horloges astronomiques 15 siècles plus tard !
Une fonction astronomique dont l’existence a pu être établie avec certitude depuis une dizaine d’années grâce à l’informatique et la tomographie à rayons X : le mécanisme étant très abîmé après un bain forcé de vingt siècles dans l’eau salée, on en a recréé une copie virtuelle et animée sur ordinateur pour la faire fonctionner.