Au zénith en fin de nuit en automne, une portion de ciel révèle sa richesse à l’œil nu si l’on s’éloigne des lumières parasites.
La pollution lumineuse nous prive de spectacles nocturnes insoupçonnés ; il suffit pour s’en convaincre de se rendre en fin de nuit dans un coin de campagne épargné par les lampadaires et de lever la tête : entre les constellations de Cassiopée et du Taureau (aidez-vous de la carte du ciel de Stelvision pour vous repérer) une large bande de ciel qui déborde jusqu’à Andromède nous offre pas moins de 7 objets célestes remarquables.
Découvrons l’un après l’autre chacun de ces objets que l’on pourra mieux apprécier à l’aide d’une paire de jumelles ou d’une longue-vue.
- Double amas de Persée : les amas NGC 869 et 884 s’étendent sur une surface apparente équivalente à la Pleine Lune (30′) pour une magnitude de 4 en pleine Voie lactée entre Cassiopée et Persée. Ils sont magnifiques dans une paire de jumelles.
- galaxie d’Andromède (Messier 31): la seule galaxie bien visible à l’œil nu dans un ciel noir se situe à plus de deux millions d’années-lumière ; une simple pose photographique révèle son aspect allongé.
- galaxie du Triangle (Messier 33) : paire de jumelles indispensable pour retrouver cette galaxie spirale vue de face (magnitude 6, diamètre équivalent à deux fois la Pleine Lune !)
- amas des Pléiades (Messier 45): on ne présente plus ce célébrissime amas formé de six étoiles bien visibles à l’œil nu (et de beaucoup d’autres qui apparaissent dans un télescope).
- amas des Hyades : très vaste rassemblement d’étoiles autour d’Aldébaran, l’œil du Taureau.
- amas NGC 752 : curieusement oublié par Charles Messier dans son célèbre catalogue malgré sa magnitude de 6, il étale une centaines d’étoiles dans un diamètre apparent de 45′.
- amas Messier 34 : magnitude 5,5 et diamètre de 30′ pour ce joli groupe d’étoiles situé en bordure de la Voie lactée au nord de Almak Andromède.