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Les globules cométaires cachent des nurseries stellaires

Plusieurs globules cométaires, véritables pouponnières célestes, nichent dans la constellation australe de la Poupe.

Appellation trompeuse :

Dans les années 1970, les astronomes ont étudié une immense nébuleuse diffuse dans la constellation de la Poupe. Ils l’ont surnommée Gum 12, douzième objet du catalogue établi par l’astronome australien Colin Stanley Gum. La nébuleuse de Gum est probablement tout ce qui reste de l’explosion de plusieurs supernovae. À l’intérieur, les astronomes y on déniché différents globules cométaires.

Cette portion de la nébuleuse de Gum montre le globule cométaire CG 4 qui semble prêt à dévorer la galaxie (en réalité beaucoup plus lointaine) PGC 21338. © Jeffrey K Lovelace

Ces objets ne partagent cependant que leur apparence avec les comètes : tête poussiéreuse et longue queue. Il s’agit en réalité de petits nuages de gaz et de poussière où naissent des étoiles. Ces nuages sont entourés d’une bulle de matière chaude ionisée par les étoiles environnantes. Martin Pugh, qui a découvert l’astronomie en 1997 avec la comète Hale-Bopp, a immortalisé la région céleste qui abrite les globules CG 30/31 :

Ces globules portent également le nom de globules de Bok, du nom de l’astronome néerlando-américain Bart Bok qui les découvrit dans les années 1940. Pour obtenir ce superbe cliché, l’astrophotographe Martin Pugh a réalisé 13 heures de poses avec un télescope de 61 centimètres de diamètre installé en Australie.

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Spectaculaire agonie cosmique dans la Poupe

WR8 est l’un des quelques objets astronomiques particulièrement surprenants que l’on trouve dans la constellation de la Poupe.

Constellation australe :

Si vous êtes astrophotographe et que vous cherchez de l’exotisme, visez la Poupe. Cette constellation australe cache en effet quelques perles rares. On y trouve par exemple CG4, le globule qui semble se jeter sur une galaxie. Autre curiosité, la nébuleuse de la Calebasse, symbole de la transition entre une étoile géante rouge et une nébuleuse planétaire. Cette fois, l’astrophotographe Martin Pugh nous dévoile un objet encore plus exotique :

Il s’agit de WR8, une étoile de type Wolf-Rayet. Ces astres portent les noms de Charles Wolf et Georges Rayet, deux astronomes de l’Observatoire de Paris. Ils ont observé pour la première fois des étoiles de ce type en 1867. Continuer la lecture de Spectaculaire agonie cosmique dans la Poupe

Fournaise au cœur de la nébuleuse planétaire NGC 2440

Dans la nébuleuse planétaire NGC 2440, les astronomes ont déniché l’un des astres les plus chauds de notre galaxie.

Une étoile brûlante :

170.000°C pour la naine blanche cachée dans la nébuleuse NGC 2440 ! Voilà qui dépasse allègrement les 130.000°C mesurés au centre de la nébuleuse du Masque. Sans détrôner WR 102 et ses 210 000°C, l’astre au cœur de NGC 2440 est donc l’un des plus chauds connus à ce jour. On doit la découverte de la nébuleuse à l’astronome germano-britannique William Herschel en 1790. L’ensemble, de magnitude 9, se situe à 3.600 années-lumière dans la constellation de la Poupe, à l’Est de Sirius. Voici la nébuleuse photographiée par l’un des télescopes du KPNO (Kitt Peak National Observatory) :

On peut également la retrouver dans les archives du Télescope spatial Hubble, ou en dessin sur le blog de Bertrand Laville. Continuer la lecture de Fournaise au cœur de la nébuleuse planétaire NGC 2440