Rien ne vaut les heures passées sous le ciel nocturne du Chili, depuis l’Observatoire Européen Austral, pour se sentir les rois de l’Univers.
Même si le siège de l’ESO (European Southern Observatory) se trouve à Garching (Allemagne), les trois observatoires de l’organisation (qui compte quinze états membres) sont tous au Chili. Il y a l’Observatoire de La Silla (où l’ESO a implanté ses premières coupoles dans les années 1960), l’Observatoire du Cerro Paranal (qui héberge le VLT) et l’Observatoire du Llano de Chajnantor où poussent les antennes de l’Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (ALMA).
Nous voici au pied du VLT, sous un fourmillement d’étoiles (sans pollution lumineuse, le ciel de l’Observatoire du Cerro Paranal est l’un des plus noirs du monde). Sur une passerelle, l’astrophotographe Babak Tafreshi. Tout comme Stéphane Guisard, Yuri Beletsky ou encore Miguel Claro, Babak Tafreshi (photographié ici par son collègue Petr Horálek)est l’un des ambassadeurs de l’ESO, un groupe de photographes qui réalisent des images destinées à mettre en valeur les différents sites astronomiques de l’Observatoire Européen Austral et les recherches qui y sont menées.
Quel est ce nuage stellaire lumineux juste au-dessus de la tête du photographe ? Continuer la lecture