Le miroir du JWST se dévoile lentement

Les ingénieurs de la NASA sont en train de découvrir l’un après l’autre les dix-huit segments du miroir principal du JWST (James Webb Space Telescope).

Successeur du télescope spatial Hubble, le James Webb Space Telescope (nommé en hommage à James Edwin Webb, administrateur de la NASA entre 1961 et 1968) est un instrument qui sera doté d’un miroir de 6,5 m de diamètre. Il doit être lancé en octobre 2018 par une fusée Ariane 5 depuis le centre spatial guyanais de Kourou.

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L’assemblage du télescope se poursuit dans la salle blanche géante du Goddard Space Flight Center à Greenbelt dans le Maryland. La monture du télescope est opérationnelle et le module ISIM (Integrated Science Instrument Module) qui regroupe les principaux instruments destinés à la bonne marche du télescope (caméra infrarouge, spectromètre, capteurs de guidage..) a été testé dans une enceinte à -254° C destinée à reproduire les conditions que subira le télescope dans l’espace.

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Pour réaliser un miroir principal deux fois et demie plus large que celui du télescope spatial Hubble (soit 6,5 mètres de diamètre) sans qu’il soit plus lourd, les ingénieurs de la NASA on choisi d’utiliser du béryllium, un des métaux les plus légers au monde, dont les propriétés thermiques et mécaniques sont adaptées aux températures cryogéniques (- 223 °C) qui seront nécessaires pour que le JWST puisse également observer dans l’infrarouge et surpasse l’observatoire spatial Herschel de l’ESA.

La NASA a publié le 25 avril deux images (ci-dessus) montrant ses techniciens en train d’enlever progressivement les caches protégeant les dix-huit segments en béryllium recouvert d’or qui composent le miroir principal du JWST. L’image du 26 avril ci-dessous montre une vue globale de la salle blanche avec le télescope.

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Les tests du JWST vont se poursuivre : pas question que cet instrument qui devrait coûter la bagatelle de 10 milliards de dollars tombe en panne. Si le dépannage du télescope spatial Hubble a été possible dans le passé en raison de son orbite basse (moins de 600 km de la Terre), il sera rigoureusement impossible d’intervenir sur le JWST une fois que ce dernier aura été placé à 1,5 million de kilomètres de la Terre, au point de Lagrange L2.

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