L’atmosphère terrestre n’est pas la seule à connaître des aurores polaires. Les particules énergétiques solaires marquent aussi de leur passage la magnétosphère de Saturne.
De nombreux astrophotographes font le voyage en Alaska ou en Islande pour y admirer les aurores polaires. Là, à proximité du pôle magnétique, l’interaction entre le vent solaire et la haute atmosphère terrestre illumine le ciel nocturne de somptueuses draperies vertes.
Un phénomène que les astronomes traquent désormais ailleurs dans le Système solaire.
Sur la planète Mars, c’est la sonde Maven qui en a détecté dans l’ultraviolet jusqu’à de très basses latitudes.
C’est dans l’infrarouge que la sonde Cassini a révélé les aurores de Saturne. Même a plus de 1,4 milliard de kilomètres le vent solaire interagit avec la haute atmosphère de la sixième planète du Système solaire. L’image ci-dessus a été réalisée en 2007.
Ce sont des centaines de clichés d’aurores sur Saturne que la sonde a accumulé depuis le début de sa mission en 2004. L’analyse de ces images a permis de constater que les aurores polaires sur Saturne variaient en fonction de l’orientation du Soleil, de la rotation de la planète et même de la position des satellites de la planète aux anneaux.