L’instrument Rosina (Rosetta Orbiter Spectrometer for Ion and Neutral Analysis) installé à bord de la sonde Rosetta a rendu son verdict : l’eau de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko (sur laquelle le module Philae s’est endormi) est très différente de l’eau terrestre, comme le révèle une étude publiée le 9 décembre dans le magazine Science Express.
On sait depuis longtemps que lorsque la Terre s’est formée il y a 4,5 milliards d’années, elle était sèche et aride. L’eau (qui recouvre aujourd’hui 70% de sa surface) a été amenée ensuite, et on pensait jusqu’à présent que cette eau était arrivée de l’espace grâce aux astéroïdes et aux comètes.
Le spectromètre Rosina, qui a étudié les gaz présents dans l’atmosphère de la comète Tchouri, a trouvé une eau trop riche en deutérium. Ce résultat semble donner raison aux partisans des astéroïdes : l’eau qu’ils contiennent présente un rapport isotopique comparable à celui de l’eau terrestre. Les comètes n’ont donc sans doute pas joué le rôle qu’on a longtemps voulu leur faire tenir.
Est-ce que la terre dans sa formation n’aurait-elle pas été soumise à une période de glaciation intense qui aujourd’hui à l’inverse se poursuivrait par une période de déglaciation, ce qui expliquerait en partie la fonte des pôles, en ne dédouanement pas l’activité humaine. Tenir également compte de l’activité du noyau et sûrement du déficit de filtres par rapport au soleil.