En vidéo : Skylight, un hommage à la beauté du ciel

Avec Skylight, le photographe Chris Pritchard vient de réaliser une superbe vidéo qui nous permet d’apprécier la beauté du ciel, de jour comme de nuit.

Skylight, c’est un peu le film de tous les superlatifs : plus de 5 années de prises de vues, des milliers d’images qui représentent 36 heures de vidéo résumées en 3 min grâce à la technique du time-lapse, 42 lieux de tournage, la plupart aux États-Unis mais également en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Tokyo ou encore Singapour.

Comme le dit Chris Pritchard, qu’on habite en ville ou à la campagne, quel que soit notre mode de vie, nous partageons tous le même ciel. Même si nous n’y voyons pas la même chose depuis le centre d’une mégapole ou au cœur d’un désert, le ciel a le pouvoir d’élargir notre horizon en nous révélant des merveilles dans notre atmosphère et beaucoup plus loin.

Contrairement à d’autres vidéos comme Scintillaris ou encore Mount Fuji, Skylight nous montre également la beauté de  la danse des nuages dans le ciel nocturne (comme c’est un peu le cas dans Yikáísdáhá) ainsi que les effets de la pollution lumineuse qui masque aux citadins la plus grande partie du ciel étoilé.

Le film débute par un ciel de traîne qui fait suite à une tempête au lever du jour au-dessus des montagnes de la Sierra Nevada californienne, une région qui accueille les antennes de l’interféromètre CARMA que l’on voit en mouvement au bout de 1 min 20.

À 2 min 02 un météore traverse l’atmosphère et la trace de sa combustion dessine d’étonnantes arabesques. Chris Pritchard raconte que cette nuit-là il faisait froid et qu’il n’a pas eu le courage de s’éloigner d’un bon feu de camp : il a juste laissé un de ses boîtiers enregistrer des images du ciel toute la nuit et c’est le matin en visionnant le résultat qu’il a découvert cette étonnante trace de météore qui a mis près d’une heure avant de sortir du cadre de l’objectif !

La vidéo se termine par des prises de vues réalisées au-dessus de Los Angeles plongée dans le brouillard qui retient les lumières de la ville, un phénomène que j’ai moi-même immortalisé lors d’un lever de l’amas des Pléiades.

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