Hier soir 12 juillet la Pleine Lune se levait au-dessus de Marseille, presque dans l’axe de l’église Saint-Vincent-de-Paul dont les flèches dominent le haut de la Canebière à une hauteur de 70 mètres.
La cité phocéenne était sans doute l’un des rares endroits épargnés par les nuages, la météo sur l’ensemble de la France étant globalement désastreuse pour les astrophotographes qui souhaitaient immortaliser ce lever de Pleine Lune, un mois après celui du vendredi 13 juin.
La prochaine Pleine Lune, le 10 août, sera la plus grosse de l’année !
Demain 12 juillet la Pleine Lune se produira à 11 h 25. Vous pourrez admirer son lever ce soir avant que le Soleil ne soit couché, la scène se renouvelant demain soir environ une heure plus tard (rappelons que notre satellite naturel se lève chaque soir en moyenne 50 minutes plus tard que la veille).
Cette Pleine Lune de juillet fait suite à celles du vendredi 13 juin et du mercredi 14 mai. Chaque fois la Pleine Lune se produit à une distance un peu plus courte que la précédente.
Ce matin, traditionnellement jour de repos, j’étais dans les vignes bourguignonnes avant 6 heures pour profiter d’une belle Lune gibbeuse.
Deux jours après la Pleine Lune du vendredi 13, notre satellite naturel se couche dans un ciel assez lumineux alors que le Soleil est déjà levé à l’opposé.
Cela ne vous a pas échappé, la Pleine Lune a eu lieu aujourd’hui vendredi 13. Ce soir elle s’est levée avec une belle teinte cuivrée (provoquée par l’absorption atmosphérique) qui a sans doute beaucoup inquiété les plus superstitieux d’entre vous.
Au fait, une Pleine Lune un vendredi 13, c’est rare ou pas ?
Cette nuit ce sera la Pleine Lune, exactement à 4 h 12 TU (alors que Séléné se trouvera à 365 000 km de notre bonne vieille Terre), quelques heures après l’ouverture à Sao Paulo (Brésil) de la vingtième édition de la coupe du monde de football. L’occasion pour moi d’une petite mise en scène.
Attention à ne pas envoyer la Lune trop loin quand même !
Les phases lunaires les plus connues sont le Premier Quartier, la Pleine Lune, le Dernier Quartier et la Nouvelle Lune.
La Lune gibbeuse est observable entre le Premier Quartier et la Pleine Lune, quand notre satellite commence à s’arrondir, ce qui est le cas actuellement avant la Pleine Lune le 13 juin.
Il s’écoule un peu plus de 29 jours et demi entre deux nouvelles lunes.
Une nouvelle lunaison commence par un fin croissant le soir qui s’épaissit pour se transformer au bout de 8 jours en Premier Quartier, la Lune se levant et se couchant chaque jour environ 50 minutes plus tard que la veille.
Qui a dit que les nuages empêchaient de faire des images d’ambiance avec la Lune ?
Bien sûr on préfère un ciel clair pour immortaliser une Lune Rousse par exemple, mais on peut également s’accommoder d’un ciel nuageux comme le prouvent ces deux images prises peu de temps après la Pleine Lune de mai.
Lorsque l’éclat de Séléné est suffisant et que la couche nuageuse n’est pas trop épaisse, il y a matière à de sympathiques images d’ambiance.
Depuis quelques jours Saturne est au plus près de la Terre (à la distance respectable de 1,331 milliard de km tout de même) dans la constellation de la Balance.
C’est l’occasion d’observer la planète aux anneaux, à condition de disposer d’un petit télescope ou d’une lunette astronomique. Un bon moyen pour repérer la position des planètes dans le ciel est d’attendre que la Lune s’en approche, des événements assez réguliers qu’on trouve consignés dans les éphémérides.
Comme vous l’avez noté pour la Pleine Lune de mai ou pour la Lune Rousse, on photographie la Lune le soir la première moitié de la lunaison.
Une fois passée la Pleine Lune, c’est le matin qu’on profite le mieux de notre satellite naturel. On observe alors son coucher en plein jour, la Lune étant chaque jour grignotée un peu plus puisqu’elle tend vers le Dernier Quartier.
Hier soir se levait une belle Pleine Lune aux teintes orangées, comme je vous l’avais annoncé dans mon précédent article intitulé Pleine Lune de mai.
Pour les paysans la période de lunaison qui suit Pâques peut connaître encore des gelées dévastatrices, d’où le dicton “la Lune Rousse brûle les jeunes pousses”.
La Pleine Lune, c’est ce soir, à 19 h 17 exactement. 374 221 km nous sépareront à ce moment-là de notre satellite naturel.
Cette Pleine Lune des fleurs se produit alors que Séléné (c’est la déesse qui incarne la Pleine Lune dans la mythologie grecque) passe devant les étoiles de la constellation de la Balance, à quelques encablures de Saturne. Une bonne occasion pour repérer la sixième planète du Système solaire, actuellement au plus près de la Terre.
Il existe dans la constellation du Taureau un très bel amas ouvert d’étoiles, appelé Pléiades ou Messier 45.
Dans la mythologie grecque, les Pléiades étaient les sept filles d’Atlas et de Pléioné. Quant à Messier 45, c’est la référence de cet objet céleste dans le catalogue de l’astronome français Charles Messier établi au 18ème siècle.