Au-dessus du VLT, cet ensemble de télescopes implantés au sommet du Cerro Paranal, un tourbillon d’étoiles a été immortalisé par un photographe de l’ESO.
La Terre tourne, pas le ciel :
La Terre tourne sur elle-même autour d’un axe imaginaire, un mouvement à l’origine de l’alternance des jours et des nuits. Cette rotation explique pourquoi nous voyons le Soleil et la Lune se lever à l’EST et se coucher à l’OUEST environ 12 heures plus tard. Si vous admirez le ciel nocturne vous noterez les mêmes déplacements des étoiles : les constellations semblent circuler d’EST en OUEST également. Il en est de même pour les planètes. Vous le constaterez en vous plaçant en début de nuit face au SUD : Saturne et Jupiter s’enfuient à l’OUEST pendant que Mars se lève à l’EST.
Bien entendu ces déplacements ne sont qu’apparents puisque c’est notre planète qui tourne en réalité. Il faut imaginer l’axe imaginaire de rotation de la Terre qui se prolonge en direction des pôles célestes nord et sud. Continuer la lecture →
Dans le désert d’Atacama l’isolement du Very Large Telescope, l’un des observatoires les plus performants au monde, est saisissant vu du ciel.
Installé dans le désert chilien de l’Atacama au sommet du Cerro Paranal depuis plusieurs décennies, l’Observatoire européen austral (ESO) est constitué de nombreux instruments astronomiques parmi les plus puissants du monde qui opèrent sous l’un des ciels les plus purs de la planète.
Les 4 télescopes qui composent le VLT sont les plus réputés. Ils sont équipés de miroirs primaires de 8,2 mètres de diamètre. Continuer la lecture →
L’astrophotographe Petr Horálek a saisi la vieille Lune et la planète Vénus à l’aube depuis les coupoles du VLT au Cerro Paranal, dans les Andes chiliennes.
Qu’est-ce que la vieille Lune ? Il s’agit du mince croissant que l’on observe à l’aube dans les jours qui précèdent la Nouvelle Lune. À l’inverse on parle de jeune Lune pour le croissant du soir juste après la Nouvelle Lune.
Ces 4 télescopes géants peuvent être couplés à 4 télescopes auxiliaires mobiles de 1,8 m de diamètre de façon à réaliser un interféromètre géant, le VLTI, capable d’offrir des vues de l’Univers 25 fois plus précises qu’avec un seul des télescopes. Continuer la lecture →
L’un des satellites Pléiades a photographié les 4 coupoles du Very Large Telescope, le fleuron de l’ESO implanté dans les Andes Chiliennes.
C’est depuis le centre spatial guyanais qu’ont été lancés les satellites Pléiades 1A en décembre 2011 et Pléiades 1B un an plus tard. Ces deux satellites, construits dans le cadre du programme franco-italien Orféo (Optical and Radar Federated Earth Observation), sont capables de réaliser chacun 500 images par jour grâce à un détecteur très sensible permettant de réduire les temps d’exposition. Ils observent la Terre à des fins civiles ou militaires depuis une orbite héliosynchrone basse (694 km d’altitude), venant ainsi compléter avec une meilleure résolution le travail des satellites Spot.
L’image ci-dessus, proposée par le CNES, a été acquise en 2013. Elle révèle l’un des sites les plus emblématiques de l’ESO, le Very Large Telescope.