Depuis plusieurs années, le photographe Cyril Mayaud imagine de jolies compositions avec des modèles et la Lune en arrière-plan.

Passion lunaire :

Je vous avais déjà présenté le photographe Cyril Mayaud dans une interview en février 2019. Depuis, Cyril a poursuivi son travail de photographe lunaire en Slovénie. Il revient nous en parler : Depuis février 2019, j’ai eu l’opportunité de développer ma passion et de photographier la Lune dans des situations très variées. Le fait que ma collection s’agrandisse rapidement (plus de 200 photos aujourd’hui) m’a poussé à ouvrir un compte Instagram exclusivement dédié à la Lune. 

L’une des choses les plus intéressantes sur Instagram est de voir comment chaque pays photographie des emblèmes particuliers liés à sa propre culture.

Expositions :

J’ai également exposé une trentaine de mes photos dans une salle que mon lieu de travail dédie aux évènements publics. L’inauguration a eu lieu en février 2020, avec pour thèmes principaux la Lune et la région autour de Postojna où je vis depuis maintenant sept ans. Comme la nature ici est très belle, la sélection des photos ne fut pas particulièrement facile! L’exposition est restée ouverte plusieurs mois et a eu un excellent retour de la part de mes proches et de mes collègues.

Je me suis décidé à répéter l’expérience cette année. Ma nouvelle exposition aura pour thème principal l’influence du ciel sur la photographie. Elle sera inaugurée prochainement, toujours sur mon lieu de travail. Cette fois encore, elle comportera des photos de Lune et des paysages plus classiques ou le ciel donne une ambiance particulière.

Mises en scène :

Au niveau du thème de mes photos, je continue à évoluer dans la même gamme qu’en 2019. La colline de Sovič occupe toujours une place de choix dans mes compositions mettant en scène des gens. Elle a une position centrale dans le bassin de Postojna et bénéficie d’une couverture nuageuse généralement très favorable. Je me concentre principalement sur des mises en scène basées sur l’heroic-fantasy (Harry Potter, Mary Poppins) et sur les plus grands classiques du cinéma d’horreur (Halloween, le Bal des vampires, Sorcière avant son envol, Gripsou) car se sont pour moi les thèmes les plus inspirants.

Il m’arrive néanmoins de faire des compositions basées sur le mode de vie et la personnalité du modèle que je photographie. C’est le cas pour cette ascension vers la Lune par mes amis Tjaša et Matevž qui font beaucoup de randonnée en haute montagne. Le plus important étant toujours de passer un bon moment entre amis.

Le matériel :

Au niveau technique, je photographie toujours avec le même appareil (un bridge Sony RX 10 III). Je ne me lasse pas de la qualité de son zoom. Cette qualité d’image m’a aussi poussé à essayer de filmer la Lune. Même si je suis toujours à un stade expérimental, je trouve de l’intérêt à essayer ce nouveau type de support. J’espère m’améliorer afin d’avoir assez de matériel pour monter un film de quelques minutes à moyen terme.

Au niveau de la logistique, je continue à faire mes photos de gros plan en ombres chinoises car j’aime beaucoup le rendu. Cela permet également l’utilisation de costumes très simples tout en gardant une bonne qualité d’image. 

Un peu d’improvisation :

Même si je planifie la plupart de mes compositions, il m’arrive de faire quand même de l’improvisation. Je sors sans savoir ce que je vais photographier lorsque les conditions météorologiques s’y prêtent. La règle principale étant d’avoir toujours mon appareil avec moi afin de maximiser mes chances de faire une bonne photo. Cela peut donner lieu à de très belles surprises, comme la photo de l’emblématique dragon de Ljubljana ou celle de la Lune avec une cigogne dans son nid. Pour cette dernière, il est amusant de constater que j’avais essayé sans succès de planifier cette photo sur un autre nid. Le résultat est venu au cours d’une autre sortie, m’arrêtant près de ce nid sur le chemin du retour car ma compagne me le conseillait :

Comme en 2019, je tenais à remercier particulièrement les courageux modèles que j’ai pu photographier. Il y a Žan et Ana, Tjaša et Matevž, Blaž et Tinkara, ainsi que Maša, Tjaša et Ozzy. Sans leur bonne volonté aucune de ces photos n’aurait été possible.

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