Toile d’araignée cosmique pour une supernova

Le télescope Hubble a immortalisé les filaments de LMC N49, le vestige de supernova le plus brillant du Grand Nuage de Magellan.

Explosions cataclysmiques :

Par une nuit sans Lune, loin de toute pollution lumineuse, nous pouvons admirer l’apaisante beauté d’un ciel étoilé. Pourtant, cette apparente immuabilité est parfois troublée par une explosion stellaire. Les astronomes parlent alors de supernova. Un nom emprunté au latin nova qui signifie nouvelle étoile, en raison de l’incroyable augmentation de luminosité. Écoutons l’astrophysicien Neil deGrasse Tyson nous expliquer ce phénomène :

Aucune supernova n’a été observée dans la Voie lactée depuis l’invention de la lunette astronomique par Galilée. Mais une explosion stellaire laisse des traces sur lesquelles on peut se pencher.

Résidus brûlants :

Cette image réalisée par le télescope spatial Hubble nous dévoile LMC N49. Ce rémanent de supernova (SNR pour SuperNova Remnant) se situe à 160.000 années-lumière dans le Grand Nuage de Magellan. Il représente tout ce qui reste de l’explosion d’une étoile qui se serait produite il y a 5.000 ans environ :

Le rémanent s’étend sur un diamètre de 75 années-lumière. L’étoile massive mourante a d’abord éjecté du gaz. Puis elle a explosé, générant une onde de choc qui se déplace au milieu du gaz à une vitesse comprise entre 100 et 300 kilomètres/seconde. Le passage de cette onde de choc chauffe les filaments de gaz (jusqu’à un million de degrés) et les rend lumineux.

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