À l’aube du 11 octobre, veille du Dernier Quartier, la Lune s’est glissée entre 4 constellations hivernales : les Gémeaux, le Cocher, le Taureau et Orion.
Les astronomes amateurs débutants ont parfois du mal à reconnaître les constellations ; il leur suffit pourtant d’utiliser la Lune quand elle n’est pas trop brillante pour apprendre à se repérer devant la voûte céleste. Prenons l’exemple du mercredi 11 octobre à l’aube : une Lune encore gibbeuse (nous sommes alors à la veille du Dernier Quartier) se glisse au milieu des plus belles constellations dites hivernales (car on les retrouvera en soirée pendant l’hiver).
Armés d’une carte du ciel nocturne réglée pour la date et l’heure (voir par exemple la carte interactive proposée par Stelvision), les débutants peuvent commencer leur voyage cosmique.
Si l’on choisit de prendre la Lune comme axe d’une horloge imaginaire, nous trouvons d’abord à 12 heures la constellation du Cocher : faisant partie des 48 constellations originellement répertoriées par l’astronome grec Ptolémée, le Cocher se localise grâce à Capella, onzième étoile la plus brillante du ciel et troisième dans l’hémisphère nord après Sirius et Arcturus.
À 15 heures se trouve le Taureau dont l’œil est représenté par Aldébaran, une brillante étoile de magnitude -0,6 entourée d’astres plus faibles qui constituent l’amas des Hyades, plus éloigné. Notez la présence d’un autre amas célèbre, celui des Pléiades.
En continuant notre tour de cadran nous découvrons la célèbre constellation d’Orion à 17 heures (c’est en son sein que niche la plus célèbre nébuleuse du ciel, Messier 42), le Grand Chien à 18 heures (avec Sirius) et le Petit Chien à 20 heures. Enfin à 21 heures nous retrouvons les jumeaux Castor et Pollux qui balisent la constellation des Gémeaux.
Cette image a été réalisée au pied de l’église Saint-Symphorien à Nuits-Saint-Georges en Bourgogne ; il s’agit d’une pose de 30 sec à 800 iso avec un objectif de 12 mm de focale.