En traversant la constellation de la Grande Ourse, la comète 41P/Tuttle–Giacobini–Kresak y a fait quelques jolies rencontres, comme M 97 et M 108.
Les astronomes amateurs qui ont tenté le marathon Messier le week-end dernier ont sans doute pointé deux objets très photogéniques dans la Grande Ourse, Messier 97 et Messier 108. Messier 97 (qu’on appelle aussi la nébuleuse du Hibou), l’un des objets les plus faibles du catalogue Messier, est une nébuleuse planétaire (tout comme ESO 378-1) qui a été découverte par l’astronome français Pierre Méchain le 16 février 1781. Sa magnitude est proche de 10 et son diamètre d’environ 3,4 minutes d’arc.
Visible une fois la nuit tombée, la constellation du Lion est facile à trouver en raison de la présence temporaire de la planète Jupiter.
C’est le moment de partir à la découverte de la constellation du Lion qui domine les nuits de printemps dans l’hémisphère nord. Non pas que cette constellation zodiacale soit devenue subitement plus brillante au milieu de la voûte céleste, mais parce qu’elle est beaucoup plus facile à repérer en raison de la présence de Jupiter. La plus grosse planète du Système solaire est en effet entrée dans le Lion en juin 2015 et n’en sortira qu’en août 2016.
La constellation du Dragon héberge une curieuse galaxie, NGC 5866. Vue exactement par la tranche, elle révèle un long fuseau poussiéreux.
Coincée entre la Petite et la Grande Ourse, la constellation boréale du Dragon abrite une surprenante galaxie lenticulaire, NGC 5866. Située à 44 millions d’années-lumière de nous, NGC 5866 est à l’origine d’une incertitude dans le catalogue Messier. Son observation est rapportée par l’astronome français Pierre Méchain en 1781 et Charles Messier la classe alors dans son catalogue des objets nébuleux comme M 102 ; mais quelques temps plus tard Méchain signale qu’il s’est trompé et que son observation correspond en fait à une galaxie déjà connue, M 101 dite la galaxie du Moulinet.