Au-dessus d’Anchorage, la plus grande ville d’Alaska, des piliers lumineux produits par des cristaux de glace ont fait leur apparition.
Un phénomène récent :
En Alaska, il n’y a pas que les aurores polaires qui illuminent la nuit. L’astrophotographe Todd Salat (Aurora Hunter) a photographié des piliers lumineux. Comme ils se produisent dans l’atmosphère, ces “light pillars” font partie de la famille des photométéores (du grec phôtόs « lumière » et meteôros « dans les airs ») :
À la différence des aurores boréales qui naissent de l’interaction entre le vent solaire et la haute atmosphère, c’est la pollution lumineuse qui est à l’origine de ces piliers. C’est pour cette raison qu’on observe ce phénomène seulement depuis quelques décennies. Continuer la lecture →
Depuis quelques années, les chasseurs d’aurores boréales découvrent parfois sur leurs clichés un curieux ruban de plasma surnommé STEVE.
Arc de plasma violet :
L’histoire de STEVE débute en 2016 lorsqu’un groupe de photographes (des membres du Alberta Aurora Chasers), parvient à photographier un curieux phénomène. Ils s’agit d’un arc de plasma scintillant, de couleur violette, qui s’invite sur leurs images d’aurores polaires. Ce ruban lumineux est systématiquement accompagné à sa base d’une barrière verte semblable aux draperies que l’on observe dans certaines aurores. Le phénomène a de nouveau été saisi en Alaska ce 23 septembre 2022 par le photographe Todd Salat (Aurora Hunter) :
Depuis sept ans, les scientifiques se sont penchés sur le phénomène, qu’ils ont surnommé STEVE, et commencent à élucider quelques-uns de ses mystères. Continuer la lecture →
Des piliers lumineux produits par des cristaux de glace ont illuminé le ciel nocturne d’Anchorage, la plus grande ville d’Alaska.
Un phénomène récent :
Des phénomènes lumineux atmosphériques viennent parfois illuminer la nuit, tout comme le font les aurores polaires. À Anchorage, l’astrophotographe Todd Salat (Aurora Hunter) a photographié des piliers lumineux, light pillars en anglais. Il s’agit d’un photométéore (du grec phôtόs « lumière » et meteôros « dans les airs »). Mais à la différence des aurores boréales qui naissent de l’interaction entre le vent solaire et la haute atmosphère, c’est la pollution lumineuse qui est à l’origine des piliers lumineux. C’est pour cette raison qu’on observe ce phénomène seulement depuis quelques décennies.
Lorsque ces piliers sont apparus, Todd Salat se rendait au restaurant et n’avait pas ses boîtiers photographiques avec lui. Il a utilisé son smartphone pour immortaliser ce spectacle.
La Pleine Lune n’est guère appréciée par les photographes. Sauf si elle s’accompagne d’étonnants jeux de lumière comme sur ce cliché réalisé en Alaska.
Pleine Lune nordique :
Le photographe Sebastian Saarloos est surtout connu pour ses images d’aurores boréales. C’est une vocation assez logique quand on vit comme lui en Alaska. Et le nouveau cycle solaire devrait offrir plein de belles opportunités. Mais pour lui comme pour beaucoup d’astrophotographes, la présence de la Pleine Lune est une gêne sérieuse. L’éclat de notre satellite naturel efface la plupart des étoiles. Et je ne vous parle même pas des discrètes nébuleuses ou des lointaines galaxies ! Alors, peut-on réconcilier les amoureux du ciel nocturne avec la brillante Séléné ?
Je pense que la réponse se trouve dans cette étonnante image. Elle montre notre satellite naturel peu après son lever, auréolé d’un cercle lumineux. Les tons sont renforcés sur ce cercle de part et d’autre de la Lune. De quoi s’agit-il ? Continuer la lecture →
Des aurores polaires ont illuminé les cieux nocturnes de l’Arctique et de l’Antarctique le 25 octobre suite à une tempête géomagnétique de niveau G3.
Les astrophotographes installés dans les régions polaires étaient en alerte après l’avis de tempête géomagnétique lancé par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) pour les 25 et 26 octobre (le spectacle pourrait dont se répéter pendant quelques nuits). L’arrivée sur Terre d’une bouffée de vent solaire (échappé d’un trou coronal observé à la surface du Soleil) se déplaçant à plus de 700 km/sec a provoqué une série d’aurores polaires.
Elles ont été observées aux deux extrémités de notre planète comme le prouvent les images obtenues en Alaska par Marketa S. Murray et en Tasmanie par Rebecca Brogan.
Cette tempête géomagnétique était de niveau G3 sur une échelle d’intensité définie par la NOAA et qui s’échelonne de G1 (mineure) à G5 (extrême). Continuer la lecture →
Les aurores boréales font partie des plus beaux spectacles célestes. Ceux qui bravent le froid pour les admirer en Alaska en reviennent subjugués.
La région de Fairbanks, la seconde ville de l’état de l’Alaska, semble attirer les chasseurs d’aurores boréales. C’est là-bas que l’astrophotographe coréen Sangku Kim avait réalisé une vidéo de la danse des aurores boréales que je vous avais présentée il y a quelques mois.
Il faut dire que cette ville de plus de 30 000 habitants est située au nord du 64ème parallèle, le point de départ idéal pour aller à la découverte de ces draperies célestes. Il suffit de s’enfoncer dans le Grand Nord et de laisser derrière soi la pollution lumineuse de la ville pour se retrouver sous un ciel étoilé de toute beauté.
Le photographe Ronn Murray est arrivé à Fairbanks il y a quelques années et y a découvert la beauté des aurores boréales. Il s’est alors spécialisé dans la photographie de ce phénomène et a commencé à organiser des expéditions pour faire partager cette passion, ce qui lui a valu de rencontrer Marketa Stanczykova, une photographe islandaise qui est depuis devenue sa femme.
Le spectacle des aurores boréales est sans aucun doute l’un des plus beaux que puisse nous offrir la nature. Ces draperies chatoyantes, qui se produisent à proximité des pôles magnétiques, naissent de l’interaction entre le vent solaire et la haute atmosphère terrestre.
Les images qui composent la vidéo ci-dessus ont été réalisées à la mi-février, à l’époque où la Terre recevait les particules énergétiques projetées dans l’espace au cours d’une éruption de la tache solaire AR 2282.