Hier soir c’était le dixième jour de la lunaison, l’occasion de parler des mers lunaires. Il s’agit de vastes plaines sombres uniformes que les premiers astronomes comme Galilée ont pris pour des étendues liquides. C’est l’italien Riccioli qui nomma les mers lunaires au 17e siècle selon une nomenclature toujours en usage.
Il y a plus de 4 milliards d’années, peu après sa formation, la Lune a reçu une multitude de météorites qui ont criblé d’impacts sa surface.
Les plus gros astéroïdes ont creusé de grands bassins qui ont été comblés par d’immenses épanchements de lave qui débutèrent 500 millions d’années plus tard, alors que le bombardement météoritique avait pris fin.
Cette lave s’est lentement refroidie après avoir envahi les régions sélènes les plus basses, soit environ 20% de la surface de notre satellite naturel.
Vous pouvez profiter des prochains soirs en attendant la Pleine Lune des fraises le 2 juin pour repérer à l’œil nu les principales mers lunaires. Lorsque vous aurez trouvé la mer de la Tranquillité, souvenez-vous que c’est là qu’en juillet 1969 un homme (Neil Armstrong) posa le pied pour la première fois.