Une étonnante astrophotographie nous permet de plonger au cœur de la Ceinture dans la célèbre constellation d’Orion.
Les trésors d’Orion :
Les observateurs du ciel nocturne connaissent bien la Ceinture d’Orion. Située juste au-dessus de la célèbre nébuleuse Messier 42, elle se présente sous la forme de trois étoiles brillantes alignées. Il s’agit de Alnitak, Alnilam et Mintaka, des supergéantes bleues :
Ces trois astres forment la Ceinture où est accrochée l’épée d’Orion, un chasseur vaniteux dans la mythologie gréco-romaine. Malheureusement pour lui il fut tué par un Scorpion, un mythe représenté sur une mosaïque à Pompéi. Seule une photographie grand champ peut nous révéler la richesse de ce baudrier céleste. Continuer la lecture →
En passant devant la constellation d’Orion, la comète C/2020 M3 (Atlas) n’a pas manqué de saluer les plus belles nébuleuses du ciel d’hiver.
Rencontre féérique :
Beaucoup plus discrète que Neowise lors de son passage cet été, la comète C/2020 M3 (Atlas) est actuellement de magnitude 7,5. Sa trajectoire l’amène ce mois-ci à passer devant la constellation d’Orion. C’est là que sont localisées deux des plus belles nébuleuses du ciel boréal. Messier 42 la grande nébuleuse d’Orion et IC 434, la nébuleuse de la Tête de cheval.
L’astrophotographe amateur autrichien Michael Jaeger est un grand spécialiste de l’imagerie des comètes. Il n’a donc pas manqué d’immortaliser cette rencontre. Bien entendu de tels rapprochements ne sont qu’apparents. La comète circule à quelques centaines de millions de kilomètres alors que la distance des nébuleuses et étoiles croisées se compte en centaines d’années-lumière. Continuer la lecture →
Comment s’organise une séance d’astrophotographie quand on ne dispose pas de son propre observatoire ? Réponse dans ce joli time-lapse réalisé en hiver.
Beaucoup d’astronomes amateurs sont dans l’obligation de se déplacer quand ils veulent observer le ciel nocturne ; peu nombreux sont en effet ceux qui ont la chance d’habiter dans un endroit épargné par la pollution lumineuse et de pouvoir y construire un petit observatoire.
Ces migrations crépusculaires demandent une bonne dose d’organisation : il est indispensable d’avoir repéré à l’avance un site adapté (à la fois accessible pour l’astronome mais loin de toute lumière parasite, phares de voitures compris) et de s’assurer avant de partir que le ciel restera dégagé pour la nuit. Pas question non plus d’oublier le moindre accessoire qui pourrait compromettre la soirée : l’utilisation d’une check-list est de rigueur !
On doit le time-lapse ci-dessus à Dominique Joubert, un retraité qui s’adonne à sa passion pour l’astrophotographie dans les massifs montagneux autour de Grenoble.