Parhélie et halo solaires sont des photométéores (du grec phôtόs « lumière » et meteôros « dans les airs ») qu’on observe dans un ciel voilé par des cirrus.
C’est entre 7 et 12 km d’altitude que l’on rencontre des nuages fins appelés cirrus. Les gouttes d’eau qui les composent gèlent et se transforment en petits cristaux de glace en général de forme hexagonale. En traversant ces cristaux les rayons solaires subissent plusieurs réflexions et ressortent selon certains angles, produisant ainsi des halos solaires.
Celui que l’on observe sur cette image (volontairement contrastée) forme un cercle de 44° centré sur le Soleil ; on parle d’un halo de 22° (son rayon) ou petit halo. Il est beaucoup plus rarement entouré d’un halo de 46° (lui aussi centré sur le Soleil) appelé également grand halo.
Parfois, lorsque le Soleil est assez bas sur l’horizon et qu’il est voilé par des cirrus, on distingue sur le petit halo une ou deux zones lumineuses disposées horizontalement de part et d’autre de notre étoile : il s’agit d’un parhélie. Généralement ces faux soleils (on les appelle aussi chiens du Soleil ou sundog en anglais) sont peu colorés mais ils peuvent parfois prendre de magnifiques teintes comme ce spectaculaire parhélie photographié en Allemagne.
Si vous aimez les photométéores je vous invite à consulter la galerie d’images des phénomènes lumineux atmosphériques : vous y découvrirez une étonnante variété de phénomènes lumineux atmosphériques associés à la lumière solaire (et plus rarement lunaire) dont la beauté le dispute à la rareté.
superbe,
ce soir nous avions les 2 parhélies, mais pas le halo ni l’appareil photo !!!
amitiés
Louis
Louis, on ne sort jamais sans son boîtier !!! 😉