On en sait désormais un peu plus sur le forage que Philae a tenté sans succès après s’être posé sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.
Lorsque l’atterrisseur a mis en marche sa foreuse Mupus, celle-ci n’a en effet pu s’enfoncer que de quelques millimètres dans le sol, même à pleine puissance.
Pour Tilman Spohn, l’un des responsables de l’instrument Mupus (Multi-Purpose Sensors for Surface and Subsurface Science), les données recueillies par Philae, si on les compare à des mesures réalisées en laboratoire, suggèrent que la foreuse a rencontré de la glace solide sous une couche de poussière de 10 à 20 centimètres d’épaisseur.