Archives pour l'étiquette Benjamin Baillaud

L’Union astronomique internationale fête ses 100 ans

En 2019 de nombreuses manifestations marqueront le centenaire de L’Union astronomique internationale. De bonnes raisons d’admirer le ciel.

2019 est une année exceptionnelle pour l’espace et l’astronomie. Nous allons d’une part célébrer le cinquantenaire du premier Homme sur la Lune (On The Moon Again) et fêter d’autre part le centenaire de l’Union astronomique internationale (UAI). Cette vénérable institution a en effet vu le jour en 1919 grâce à la ténacité de l’astronome français Benjamin Baillaud qui en fut le premier directeur.

Le 24 août 2006 l’UAI déclassait Pluton de son rang de planète. © IAU

De l’UAI nous avons surtout le souvenir d’un congrès resté célèbre (photo ci-dessus) : le 24 août 2006 à Prague, les astronomes venus de 75 pays redéfinissaient la notion de planète et déclassaient par conséquent Pluton rétrogradée au rang de planète naine. Continuer la lecture

En vidéo : l’Observatoire du Pic du Midi sous la neige

Réalisée à l’aide d’un drone, une vidéo nous fait découvrir l’hiver à l’Observatoire du Pic du Midi, planté dans les Pyrénées à 2877 m d’altitude.

L’histoire de l’Observatoire du Pic du Midi est étroitement associée à deux hommes, Charles du Bois de Nansouty et Célestin-Xavier Vaussenat. À la fin du XIXeme siècle, le premier, un général en retraite, fait connaissance avec le second (qui est ingénieur) au sein de la société Ramond, une association destinée à étudier les Pyrénées. Les deux hommes décident dans les années 1870 de créer un observatoire météorologique au sommet du Pic du Midi de Bigorre à 2877 m d’altitude (les premiers bâtiments sont achevé en 1882).

En 1901 le directeur de l’Observatoire de Toulouse, Benjamin Baillaud, séduit par la qualité du ciel du Pic du Midi, décide d’y fonder un observatoire astronomique et y fait monter en 22 caisses de 350 à 700 kg un télescope équatorial de 50 cm de diamètre et 6 m focale. Cet instrument associé à la pureté du ciel permet de remarquables observations qui rendent l’Observatoire rapidement célèbre.

Dans les années 1930 l’astronome français Bernard Lyot monte régulièrement à l’Observatoire du Pic du Midi pour y observer les planètes et surtout utiliser son coronographe, un instrument dont il est l’inventeur et qui permet d’étudier la couronne solaire sans être obligé d’attendre une éclipse totale de Soleil. Continuer la lecture