Soixante tonnes : c’est la masse de la météorite de Hoba. Il s’agit du plus gros bloc extraterrestre connu sur Terre à ce jour.
Ciel de Namibie :
La Namibie est un paradis pour les astronomes en raison de l’absence de pollution lumineuse. On y trouve plusieurs fermes astronomiques équipées d’instruments d’observation comme celle de Tivoli. Le pays accueille également HESS (High Energy Stereoscopic System), un réseau de télescopes à imagerie Cherenkov atmosphérique.
Si vous vous rendez dans le nord-est, du côté de la ville de Grootfontein, ne manquez pas de pousser jusqu’à la ferme d’Hoba West. C’est là que vous pourrez admirer le plus gros bloc de fer naturel à la surface de notre planète.
Une curieuse forme :
La météorite de Hoba est constituée à 82,4 % de fer, 16,4 % de nickel et un peu de cobalt, tout comme sa petite sœur de Tamentit. Elle a heurté le sol de la Namibie il y a un peu moins de 80.000 ans. Elle se présente comme un imposant parallélépipède d’un peu moins de 3 mètres de côtés pour 0,9 mètre de haut. Cette forme inhabituelle explique peut-être pourquoi la météorite ne s’est pas fragmentée dans sa chute. Il est possible qu’elle ait rebondi dans l’atmosphère comme un galet lancé sur une surface liquide.
Découverte par hasard :
Lorsqu’elle a été dégagée en 1920, la météorite (qui n’a jamais été déplacée) avait une masse estimée à 66 tonnes. Le vandalisme, l’érosion et les prélèvements scientifiques ont ramené cette masse à 60 tonnes. Comme la météorite n’a pas creusé de cratère, sa découverte fut fortuite. C’est en labourant son terrain que le propriétaire, Jacobus Hermanus Brits, heurta avec sa charrue une masse métallique. Brits dégagea le bloc et enleva un éclat de roche avec son couteau. En voyant comme il brillait quand on l’exposait au Soleil, il détacha un morceau plus gros et le fit analyser par une société minière. L’origine extraterrestre fut évoquée et confirmée en 1929 par la Smithsonian Institution. La météorite de Hoba est depuis sous surveillance pour éviter les prélèvements malveillants.
Ma réflexion , par quel procédé magique cette masse de métal arrive t elle en douceur sur la Terre de Namibie sans laisser une marque physique dans le sol !
serait-elle douée de pouvoir antigravitationnel
Il semble qu’elle ait ricoché sur l’atmosphère comme un galet sur l’eau. Combiné à une faible vitesse de pénétration et à un certain angle d’entrée dans l’atmosphère, on peut envisager une chute relativement douce, mais il est vrai qu’on est plutôt habitué à des cratères d’impact dans de telles situations…
Y a-t-il des traces d’échauffement sur une des faces qui aurait “ricoché” ?
Il y a des traces de combustion sur toutes les faces des météorites, c’est justement un signe de reconnaissance
Le cratère est autour d elle,avec maintenant de belles marches