Petite mise en scène pour faire revivre l’observatoire de la Tour Philippe Le Bon à Dijon, un site scientifique renommé au XVIIIème siècle.
Il y a quelques semaines je vous avais présenté la belle renaissance d’un observatoire oublié à Dijon, celui qui fonctionna à la fin du XVIIIème siècle au sommet de la Tour Philippe Le Bon construite entre 1450 et 1460 dans l’enceinte du Palais des ducs et des états de Bourgogne (qui abrite aujourd’hui la mairie et le musée des beaux-arts) .
Depuis le sommet de cette tour, 46 mètres au-dessus du sol, la vue sur Dijon est à couper le souffle et on comprend pourquoi l’Abbé Jean Fabarel, grand chantre de la cathédrale et passionné d’astronomie, décida d’y installer un observatoire à une époque où la pollution lumineuse était inexistante.
Avec la complicité de quelques membres de la Société Astronomique de Bourgogne nous avons donc gravi les dizaines de marches permettant d’accéder à la terrasse au sommet de la tour, chargés de matériel photo et d’une lunette astronomique Zeiss datant des années 1920.
Depuis le sommet le spectacle était superbe au crépuscule, et dans le ciel le gros Premier Quartier de Lune nous surplombait en ce 13 février, non loin de la célèbre constellation d’Orion.
Une lanterne et un Atlas astronomique de l’Univers de 1877 rédigé par Étienne Laporte et orné de 17 gravures complétaient notre panoplie d’accessoires.
Les images présentées ici ont été obtenues avec un objectif Samyang de 8 mm de focale (12 mm de focale résultante) ouvert à 5,6 et monté sur un boîtier Nikon D7100 (temps de poses variables).
Jaime ce type de photo historiques!
C’était très sympa en plus 🙂